1 – Lyon sans les touristes
En 1994, dans le film maintenant culte de La Cité de la Peur, Alain Chabat s’enflammait contre des artistes de rue avec un « Barrez-vous, cons de mimes » devenu mythique. On a longtemps fait nôtre cette phrase en remplaçant « mimes » par « touristes » (surtout à l’approche de la Fête des Lumières). Même si on a bien conscience que le tourisme fait vivre une partie non négligeable de la ville, on s’est réjoui de cette parenthèse estivale qui a vu les touristes étrangers rester chez eux et les vacanciers français préférer les grands espaces naturels aux ambiances urbaines. On a pu redécouvrir notre ville en toute sérénité et parcourir ses musées et vieilles ruelles sans se cogner dans des groupes de touristes en voyage organisé. Quel bonheur ! C’est comme ça, par exemple, que, pour la première fois de ma vie de lyonnais, je suis monté sur les toits de la Basilique de Fourvière.
? Voir notre article On a testé : la visite insolite des toits de la Basilique de Fourvière
2 – La découverte des environs de Lyon
Qui aurait cru que les alentours de Lyon étaient aussi fabuleux ? Bien sûr on était un peu au courant. Mais en bons urbains que nous sommes, on a toujours été un peu réticents à aller voir ce qui se passe de l’autre côté du périphérique. On avait toujours préféré aux forêts, une expo, un concert ou un festival à base de street food, musique, créateurs ou autres trucs de bobo-hipster-branchouille. Mais cet été nous a contraint à repousser nos limites et le périmètre de nos aventures pour partir découvrir les paysages merveilleux qui entourent cette non moins fabuleuse ville de Lyon. On en a d’ailleurs tiré un bon paquet de nouveaux articles.
? Voir notre rubrique Balades autour de Lyon
3 – Les créneaux horaires de la piscine
Alors ça, c’était le kiff complet ! Il fallait bien sûr être réactif pour choper un créneau mais quel bonheur de profiter de la Piscine du Rhône sans la cohue estivale habituelle. J’en ai presque fait un rituel : arriver à midi, se poser au soleil pour manger un morceau, attaquer ses longueurs alors que les premiers nageurs se fatiguaient, laissant libre les lignes de nage, et finir dans le bassin ludique complètement vide, à vivre ma meilleure vie en contemplant la rive droite du Rhône.
4- La météo plutôt clémente
Oui, il a fait chaud. Mais bien moins chaud que l’année dernière, où le thermomètre a plusieurs fois dépassé les 40 degrés. Il serait un peu facile de mettre cet été plus « frais » sur le compte du confinement, mais toujours est-il qu’on a eu droit à plusieurs semaines d’affilées de températures supportables et on a retrouvé le bonheur de pouvoir se poser dans les parcs, en terrasse ou au bord des fleuves en plein journée de juillet sans courir le risque de finir carbonisé ou terrassé par une insolation.
5 – Les Corona-pistes
J’ai gardé le meilleur pour la fin et tant pis si ce paragraphe déclenche son lot de « sale bobo-écolo-antibagnole-égoiste ». Il n’a jamais été aussi agréable de rouler en vélo à Lyon. On a enfin de vraies voies bien larges (même si certains automobilistes n’ont pas encore bien compris que ce n’était plus possible de rouler dessus). C’était aussi très rassurant de voir qu’on était très nombreux à les emprunter, l’effet de groupe renforçant le sentiment de sécurité. Non seulement la ville a réaménagé ses rues pour les cyclistes mais l’Etat nous a aussi fait un cadeau de 50€ pour qu’on répare notre destrier. C’était un peu Noël avant l’heure.
Alors, vous voyez, il n’était pas si mal cet été. Si vous n’êtes pas d’accord n’hésitez pas à lancer les contre-arguments en commentaire 😉