Depuis le temps que j’use mes shorts sur les pierres de Fourvière à peine recouvertes des fameux coussins jetables sur la fosse, vous pensez bien que j’ai vu un peu toute sorte de spectacle. C’est ce que j’aime aux Nuits de Fourvière : la diversité de l’offre.
Cette année, j’ai décidé d’aller voir un classique de chez classique que je ne connais pourtant pas, le Requiem de Mozart.
Bon, je dois vous avouer que je n’avais pas regardé le programme. Car à la base, le Requiem est écrit pour quatre solistes, un chœur de quatre voix et un orchestre symphonique réduit, mais ici, il n’en était rien puisque ce sont seulement quatre musiciens qui se trouvaient sur la scène du théâtre antique : le Quatuor Debussy.
Vous avez peut-être déjà entendu parler d’eux, car ces musiciens lyonnais ont déjà participé aux Nuits de Fourvière, notamment l’année dernière à Fourvière avec la Compagnie australienne Circa, et ils ont remis ça cette année pour un nouveau spectacle.
Ceci dit, la transcription qu’ils ont jouée date quand même de 1802 (contre 1791 pour la version originale) donc l’idée n’est pas si farfelue que ça. Pour la petite histoire, le Requiem n’a en fait été composé qu’aux deux tiers par Mozart, car il est mort avant d’avoir pu le terminer. Sa veuve a donc demandé à un des collaborateurs du maestro, Franz Xaver Süßmayr, de terminer le boulot. Et il a fait ça plutôt pas mal, il faut bien avouer.
Évidemment, un Requiem étant à la base une prière funèbre, l’ambiance n’était pas survoltée et plutôt studieuse, mais j’ai quand même pris beaucoup de plaisir à écouter les musiciens jouer. Il faut dire que le cadre est idéal pour écouter de la musique classique.
Si vous voulez en savoir plus sur le Quatuor Debussy, rendez-vous sur leur site internet.