Salut les crunchers !
Aujourd’hui, on va parler lecture.
Parce que sous nos airs de bons vivants bien urbains et très connectés, c’est qu’on aime encore lire par ici…
Alors certes, notre équipe de chroniqueurs ne lit pas forcément d’essais philosophiques ou de livres trop intellectuels (c’est le moins qu’on puisse dire…) mais beaucoup d’entre nous ont encore des livres – ou une liseuse numérique – sur leur table de chevet (bon, certes, à côté de la tablette…).
Et je suis sûr que nous sommes nombreux à avoir pris la bonne résolution pour 2016 de passer moins de temps sur les écrans d’ordi ou de smartphones (il parait que cela perturbe le sommeil et abîme les yeux..).
Reste encore la problématique de savoir quoi lire…
On a testé :
– Les échanges de bouquin avec les collègues de boulot.
L’expérience s’est avérée complètement flippante : la responsable des fournitures – une vieille fille adorable qu’on appellerait volontiers « Tata » – m’a prêté un bouquin glauquissime (Tokyo, de Mo Hayder) qu’elle m’a dit avoir « dévoré » (ça se passe au Japon, elle adore le Japon…). Un matin sur deux, à la machine à café elle me demandait « Alors, tu as commencé le livre que je t’ai prêté ??? » en trépignant d’impatience de connaître mon avis…
Je l’ai lu. J’ai mis trois jours à m’en remettre. Depuis, j’ai très peur de la croiser dans les toilettes…
– Les échange de bouquins avec les copines.
J’avoue, j’ai explosé de rire quand Josette m’a tendu le dernier Marc Lévy. Vexée comme un poux, elle m’a dit : « Punaise, moi j’essaye d’être sympa et toi tu te fous de ma tronche ! T’es vraiment une sale bobo ! Je suis sûre que tu n’as jamais lu de Marc Lévy en plus ! … ». Blablabli, blablablo.
La vérité c’est que j’ai déjà lu un Marc Lévy (le seul livre en français qu’il restait dans une auberge de jeunesse au fin fond du Mexique) (sinon, je n’aurais pas éclaté de rire, je ne suis pas si méchante…). Depuis, Josette me fait la gueule. Et ne me prête plus de bouquins.
– La librairie de mon quartier (car Lyon Citycrunch soutient le commerce de proximité !)
J’ai lu toutes les 4èmes de couverture pendant une heure, j’avais du mal à me décider. Puis j’ai discuté une heure avec le libraire et comme j’ai un peu de mal à dire non à un vendeur, je suis ressortie avec 83 euros de livres. Éprouvant…
Je pense donc aller passer mon dimanche à la
Fête du Livre de Bron qui se déroulera du 4 au 6 mars prochain à l’Hippodrome de Parilly.
J’aime beaucoup les salons du livre. C’est souvent l’occasion de découvrir plein de super bouquins tranquillement, parfois même de petites maisons d’édition pas très connues qui proposent de véritables pépites, de faire dédicacer des livres (j’avoue, j’aime bien offrir des livres dédicacés à mes proches !) et de participer à des conférences ou des rencontres avec les auteurs.
Cette fête se revendique « Festival de lectures contemporaines » et s’adresse à tous les publics avec de la littérature française et internationale, des sciences humaines, de la Bande Dessinée et des livres jeunesse.
À l’occasion de cette trentième édition, l’équipe de la Fête du Livre de Bron pose la question « Que peut la littérature ? » comme fil conducteur pour dérouler son programme d’évènements. Plein de bonnes choses, assurément, car question animations justement, cette 30ème édition ne sera pas en reste avec de nombreuses rencontres, tables-rondes, débats de société, performances et lectures…
La sélection Lyon Citycrunch :
* La lecture musicale de Pierre Ducrozet (écrivain et traducteur) avec David Gonzalez Cambray (bassiste et contrebassiste de jazz) sur « Eroica », une mise en scène de fragments du livre et de boucles sonores autour de la vie de Jean-Michel Basquiat ».
Samedi 5 mars à 17h / entrée libre.
* La rencontre avec les auteurs de Bandes Dessinées : Chloé Cruchaudet, Denis Lapière & Aude Samama sur la thématique « Que peut la bande dessinée ? »
Samedi 5 mars à 12h30 / entrée libre.
* La rencontre Michka Assayas (critique musical sur France Inter et auteur d’Un autre Monde), Bruno Bayon (critique musical à Libération et auteur de Roulette russe, Journal d’un jeune homme perdu) & Xavier Durringer (cinéaste et auteur de Sfumato) autour de la thématique « L’époque et moi ».
Trois auteurs rock’n’roll pour trois façons de redessiner une époque, qu’elle soit noire, new-wave ou décadente. Dimanche 6 mars à 15h30 / entrée libre.
A noter également, la présence de nombreux auteurs renommés : Virginie Despentes, Edouard Louis, Camille Laurens, Christine Angot, Emmanuel Carrère, …
On en a profité pour demander à nos chroniqueurs ce qu’ils lisent en ce moment :
- Clémentine : « Je viens de finir Courir de Plaisir et L’Everest à la Folie de la journaliste / runneuse Nathalie Lamoureux. Deux chouettes bouquins sur les expériences d’Ultra-Trail et d’alpinisme.
Dans un tout autre registre, je viens de commencer le Journal d’un vampire en pyjama de Mathias Malzieu – qui est aussi le leader du groupe Dyonisos – un garçon décidément bien talentueux… - Chouquette : Les Charmes discrets de l’intestin et La Guitare pour les nuls
- Christina Cordelier : « Le nouveau Manuel de manipulation (Gilles Azzopardi) mais je vous rassure c’est à titre purement professionnel ! » (on ne préfère pas savoir…).
- Rocka : « Petit éloge de la douceur (Stéphane Audeguy), une relecture… »
- Carrie Brotteaux : « Arrêtez de vous saboter, vous êtes exceptionnel (Bénédicte Ann) ».
- Merrighan : La huitième couleur (Pratchett) que je viens tout juste de le commencer. Et je viens de finir Oh my dear ! (T.J. Middleton) : ça pourrait vous plaire si vous aimez l’humour anglais ».
- Milie : Vernon Subutex (Virginie Despentes) : vraiment vraiment bien ! »
? Hippodrome de Parilly – 4-6 av. Pierre Mendès France – Bron (69500)
? Tram T2, arrêt Parilly – Université – Hippodrome
⏰ Vendredi 4 mars de 13h à 20h / Samedi 5 mars de 10h à 20h
/Dimanche 6 mars de 10h à 19h30
? Entrée : libre
? www.fetedulivredebron.com