Certains jours, la mauvaise fortune semble vous tomber dessus et ne plus vous lacher comme une vieille MST refilée par un amant aux pratiques douteuses.
Soudain, les bonnes ondes qui vous entourent semblent se faire la malle et tout s’écroule. On se sent alors un peu comme une Laura Ingals se promenant dans les champs : il faits beau, c’est le printemps, les oiseaux chantent et on court le coeur léger et la PAF grosse gamellade qui vous rapelle cruellement qu’a force de faire son malin, on prend une grosse vautre !
« Mais qu’est ce qui a bien pu arriver à Qyrool, pour qu’il soit dans cet état de fébrilité ? » s’interroge le lecteur curieux… Voici les étapes de ma soirée cauchemardesque d’hier.
Mise en situation
Pour bien appréhender l’histoire, il faut que vous sachiez que ce mecredi 9 juillet était resté étonnament vide dans mon agenda surchargé : aucun concert, aucun apéro, aucune obligation de quelques sortes venant ponctuer ma vie tépidente (Oui, ma vie est trépidente ! Meme si je reste 8h par jour assis sur une chaise de bureau, devant un écran d’ordinateur…). C’était donc sensé être un vrai day off où j’aurais pu glander pépère chez moi, bouqiner, jouer de la guitare, me défouler sur Mario Kart voir même regarder la TV !
Mais, non le destin, qui a tendance à bien te rappeler à l’ordre quand tu te l’a raconte un peu trop, en avait décidé autrement.
Acte 1 : La chaudière
17h. Ma veille chaudière asmathique de presque 20 ans d’age rend l’ame dans un rale angoissant, à la frontière entre un cochon qu’on égorge et un décollage de fusée… Mes chats, tétanisés de frayeur, sont encore tous tremblants sous le lit, 10h après.
Acte 2 : le chauffagiste hors de prix
18h. LeSud, accueille notre expert en chaudière avide de blaguounettes pour vous remonter le moral après le décès d’un proche, en l’occurance Ginette, notre chaudière (oui, on donne des prénoms à des objets, merci de vous inquiétez pour notre santé mentale…). Entre des blagues sur les SAV et les radiateurs le verdict tombe : un SMIC Brut pour pouvoir de nouveau prendre des douches chaudes.
Acte 3 : Un malheur n’arrive jamais seul…
18h30. Sister Pink, nous appelle paniquée. Elle a perdu sa carte bleue entre chez elle et chez nous et n’est plus sur Lyon pour vérifier si, tels les oiseaux dans le conte du petit poucet, quelqu’un aurait picoré ce qu’elle a laissé sur sa route. Nous partons donc en eclaireur sur ces traces afin de retrouver son précieux moyen de paiement.
Acte 3 : …il arrive en troupeau !
19h30. De retour chez nous en ayant fait choux blanc, notre porte refuse de s’ouvrir. On a beau s’escrimer sur la clé, perdre des litres de sueurs et faire des sourires génés aux voisins qui s’interrogent sur les jurons qui émanent du palier, rien n’y fait. La porte, qui doit bien avoir 150 ans, me jette des regards de pitié quand je commence à songer à trouver une perceuse pour défoncer la serrure. Au bord du désespoir et sous les plaintes aigues de nos chats restés de l’autre coté de la porte, nous appelons un serrurier et nous appretons la mort dans l’ame à débourser 75€ pour qu’il vienne nous ouvrir avec une radio ou un bout de plastique quelconque…
Acte 3 : Ca aurait été trop facile…
20h. « Mais mon bon monsieur, votre porte a été forcée, c’est une tentative de cambriolage ! » nous annonce notre sauveur hors de prix. Effectivement la serrure semble mal en point. « Il va falloir changer tout ça ! ». Bilan des courses, une nouvelle serrure 3 points hyper hi-tech, du plus bel effet sur une porte travaillée en chêne massif, et l’équivalent d’un SMIC net en moins sur mon compte en banque. En une seule soirée, on a violé ma porte d’entrée et mon porte-monnaie…
Acte 4 : Police, vos papiers !
22h. Un commissariat, c’est glauque. Un commissariat à 22h, ca frôle le sumum de la misère humaine. Tout ça pour signaler une tentative d’effraction qui nous permettra de faire marcher notre assurance. Au milieu des déséspérés de la vie, nous racontons tout à un inspecteur le plus rapidement possible avant que des envie de sucide ne nous gagnent.
Acte 5 : Final
23h30. Notre nouvelle chaudière nous a couté un bras, notre nouvelle serrure le deuxième. Pas de bras, pas de chocolat ! On se couche donc sans manger en songeant à des jours meilleurs !
6 commentaires
Ha ouais, ça fait bien rêver là.
je compatis.
Heureusement que la soirée précédente était sympa ? 😉
Dis t’es passé sous une échelle puis t’a croisé un chat noir qui a fait tombé un miroir ou quoi? :p
Il y a un site pour parler de ce genre de choses:
VDM! :p
Cheer up, heureusement que c’est pas l’hiver déjà…
Silphi> Oui ca sauve le reste !
Littecelt > J’ai un chat noir, ca doit etre pour ça…
Toute la poisse incarnée en un seul et unique article!
Comble du comble, même Adsense vient te narguer en affichant des pubs de promos pour des chauffages 🙂
C’est vraiment pas de bol c’est sûr; comme on dit souvent, « les m**** volent souvent en escadron ».
Pas eu de nouveau coup de poisse depuis?