Je suis allé chez mes parents ce week-end, aussi bien parce que cela faisait longtemps que je ne les avais pas vu mais surtout par ce qu’il possède ce gros privilège, par ces températures caniculaires, qui est d’avoir une piscine.
A cette occasion que je me suis rendu compte que le rapport parents-enfants est principalement accès sur la nourriture, même après vingt ans et une dépendance supposée acquise par les enfants…
A chaque fois que je me bouge les fesses pour aller voir mes géniteurs, ceux-ci se mettre en quatre pour nous préparer des plats. Ces préparations culinaires, ne se distinguent pas par leur originalité ou la rareté des ingrédients mais par leur quantité quasi pantagruélique.
Je traduits cela par un besoin inconscient de montrer qu’ils sont encore utiles, qu’ils doivent encore me nourrir, que je ne suis pas capable de m’alimenter seul et donc de m’assurer seul. Un peu comme si un cordon ombilical invisible mais bien présent me relier encore à eux.
En creusant d’avantage, je me suis rendu compte que cet instinct nourricier, se retrouvait dans nombreux de leur comportements.
Chaque fois que je vais chez eux, leur frigo est rempli à raz bord, de fromages, de charcuteries, de yaourt, de boisons, les placards sont blindés de chocolats, de gâteaux et autres friandises. Je ne me rappelle pas d’une tel abondance à l’époque où j’étais encore sous leur toit.
Chaque fois que je pars de chez eux, mes parents me chargent, moi (ou ma soeur), de rôti emballé dans de l’alu, de plats maisons dans des tuperwares, de barquettes de fruits de saisons.
Chaque fois que mes parents me rende visite, mon père s’inquiète de ma maigreur et s’interroge sur le fait que je mange assez ou pas.
Chaque fois que ma mère ouvre mon frigo, elle se désole du désert qui y règne et propose de le remplir avec toutes les bons légumes qu’elle a amené.
Ce qui est aussi remarquable c’est que, en réaction, j’essaye de couper ce canal nourricier alors qu’il est plutôt agréable.
Je me rend compte qu’inconsciemment, à chaque fois que je pars de chez mes parents, je refuses le rôti emballé dans de l’alu, les plats maisons dans des tuperwares, les barquettes de fruits de saisons, alors que c’est vraiment super bon.
A chaque fois que je vais au resto avec mes parents, j’insiste pour payer. Sûrement une façon de prouver que je peux m’entretenir financièrement et donc me nourrir seul, alors que, des fois, vu l’addition, j’aurais pas été contre partager.
Et bien sur je laisse moisir les bons légumes de ma maman dans le frigo…
Voila c’était juste une petite réflexion, comme ça, histoire d’apporter autres choses à ce blog, que des sorties et de la dépravation…
Et vous qu’en pensez vous, avez vous les même relations alimentaires avec vos parents ou vos proches ?
4 commentaires
Ouaip helas ma môman habite trop loin et je ne peux plus profiter de la meilleure mousse au chocolat du monde (objectivement)
comme Ozy, je suis suffisamment loin pour que la question ne se pose même pas ^^
Et quand je rentre (1 à 2 fois apr an), je suis toujours en vadrouille pour pouvoir voir tout le monde donc je ne ressens pas ce "cordon ombilical" résiduel 🙂
J’ai souris en lisant tes lignes ! Oui, mes parents aussi font ça mais me chargent pas tellement de nourriture pour repartir lol Ca c’est plus ma grand-mère qui le faisait lol
je m’y retrouve completement. En plsu, la bouffe de ma mère j’ai grandi avec c’est comme une drogue, un bon rocaille-saucisse 🙂