Au revoir mère Suzette, bonjour Ferdinand ! À quelques pas du Gros Caillou et en lieu et place de la crêperie « La mère Suzette », on peut désormais découvrir un nouveau concept de restaurant à viande.
Le restaurant s’est offert un relooking fleuri avec plusieurs tapisseries « kitchement » modernes, son toit végétal et ses petits clins d’œil humoristiques aux amoureux de la viande. Il a bien sûr gardé sa terrasse, dans son ambiance guinguette qui nous pousse à vouloir revenir à une période où l’hiver lyonnais ne sera qu’un mauvais souvenir.
Ici, on parle viande !
Généreuse, voilà ce qu’on pourrait penser en observant la carte. Oui, ce restaurant qui se présente comme une cuisine de bons vivants propose majoritairement des plats réconfortants.
Côté entrées, on jongle entre nos envies : Os à moelle, camembert fermier rôti, fois gras, terrine maison, tartare de bœuf… nous commanderons les deux premiers.
Une belle entrée en matière, c’est bon, chaud et on peut déjà faire sauter le premier bouton du jean. À noter que la carte nous indique les temps de cuisson (15 minutes pour nos entrées)! Plutôt cool, et ça nous permettra de profiter du cocktail de la maison (à base de Suze et d’agrumes).
Aubrac ou Angus !?
Bon, rappelons le projet de base : on est venu manger de la viande. La carte nous propose une belle collection : bœuf (côte d’Angus, Aubrac, rumsteak, maki de boeuf au lard -la signature du Ferdinand), veau (côte aux morilles et quasi), porc (pluma ou lomo) et magret de canard.
Rapidement, nous souhaitons commander une côte de bœuf à partager, mais un dilemme se pose alors : Angus ou Aubrac?! Le chef (bien sympa par ailleurs) nous indique que l’Angus est une race plus grasse et l’Aubrac plus tendre, notre choix partira donc pour une côte de bœuf d’Aubrac. Pas forcément pour le côté healthy (on a quand même commencé par un os à moelle et un camembert) mais on est plus tentés par la tendresse présentée de l’Aubrac. Les plats sont accompagnés d’une purée de légumes, de champignons et de frites.
Alors, c’est bon ?
La cuisson est faite au Kamado (barbecue japonais en forme d’œuf) et on comprend l’intérêt pour ce style de cuisson, car on n’est pas loin de la perfection. La viande a un petit goût de fumé bien sympa, elle est bien croustillante à l’extérieur et l’intérieur est bien saignant et tendre, comme promis (c’est bien, bien !)
On a bientôt plus de bouton de jean à faire sauter, mais finir sur un dessert n’est pas une mauvaise idée non ? Il parait que ça fait glisser.
Les desserts sont faits maison par le pâtissier du Ferdinand, on tombera d’accord sur le fondant au chocolat et le dessert du mois (sur la photo) avec sa nougatine. Ma foi, c’est tout aussi excellent que les plats, on finit donc sur une très bonne note ce repas sans aucun faux pas.
Ferdinand est un vrai bon restaurant, où on se sent à l’aise, avec une déco chic sans être trop branchouillarde, une équipe vraiment sympa (on valide la playlist du chef) et une carte alléchante. On avait laissé la Mère Suzette la larme à l’œil, on est content qu’elle ait trouvé un remplaçant à la hauteur.
Ferdinand
? 32 € par personne le kilo de côte de boeuf | 7€ les entrées | 7€ les desserts | entre 20€ et 28€ le plat à la carte
? 17 Rue d’Austerlitz, 69004 Lyon
? Métro C Croix Rousse
? du mardi au dimanche, midi et soir.
☎ 0983270717
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