L’exposition se tient dans l’espace de la Sucrière, ancien entrepôt industriel de sucre réhabilité qui accueille désormais régulièrement expositions et événements culturels (comme récemment les expositions de Steve McCurry et Picasso). Un lieu incontournable des Docks, au cœur du quartier de La Confluence.
Et c’est parti pour le Suuud de la presqu’île de Lyon. On a profité de l’occasion pour enfourcher les vélos en espérant que la météo soit avec nous. La bonne idée ? Suivre les quais du Rhône jusque Perrache, puis rattraper les quais de Saône jusqu’à la Sucrière. Ça fait profiter de la ville, sans l’inconvénient de la circulation. Et pas de panique pour les non-cyclistes, on peut aussi s’y rendre en tramway ou à pied.
Un monde en noir et blanc
La première salle de l’exposition nous plonge en plein cœur de l’hiver dans les Terres Froides de l’Antarctique. Solitude et isolement d’abord, avant de se retrouver au milieu des colonies de manchots, albatros et autres peuplades de contrées lointaines. Le noir et blanc sublime les contrastes de la glace et les mouvements de l’océan.
Nous quittons ensuite la quiétude de la banquise pour nous perdre dans les forêts luxuriantes de Madagascar, au large du continent africain, à la rencontre de cultures inconnues qui continuent de vivre avec la nature, loin du rythme effréné des occidentaux.
L’exposition nous emmène ensuite en Amazonie, puis en Russie ou encore au cœur des immenses parcs nationaux américains. L’artiste manie le noir et blanc à la perfection : l’immersion du visiteur est facilitée, accompagnée. Son regard n’est plus distrait par les couleurs mais se focalise sur l’objet de la photo, sur l’instant qu’elle a capturé. C’est brut, c’est délicat, ça prend aux tripes et ça laisse rêveur.
Une ode à la beauté de notre planète
Une exposition qui nous a fait voyager dans les recoins les plus sauvages des cinq continents, et pourtant, deux heures plus tard nous étions de retour chez nous, à Lyon. Une ode au voyage donc, mais également une ode à la nature, trop souvent négligée par l’Homme, une ode aux cultures oubliées qui s’éteignent peu à peu.
Par ses photos, l’artiste revendique son engagement pour la protection des richesses de notre planète. Pour un dimanche après-midi, c’est un dépaysement assuré (on vous conseille juste de prendre votre place avant ou d’éviter le créneau post-brunch de 15h30, a priori le préféré des lyonnais) et c’est jusqu’au 10 mai prochain. Comptez 13 euros pour une entrée en plein tarif et 11 euros pour le tarif réduit.
Genesis de Sebastiáo Salgado
? Jusqu’au 10 mai 2020
? La Sucrière, 49-50 Quai Rambaud, 69002 Lyon
? Tram T1, arrêt Montrochet – Bus S1 arrêt La Sucrière
⏰ Ouvert tous les jours de 10h à 18h
– Samedis et Dimanches & vacances scolaires de 10h à 19h
- Fermeture les lundis hors vacances scolaires et le 1er mai
♿ Accessible
? www.expo-salgado.com
1 commentaire
cette expo est magnifique elle vaut vraiment le coup ! prenez bien votre billet à l’avance car le queue grossi très vite si l’on a pas les billets.
le seul bémol est le guide audio qui est le pire guide d’expo que j’ai entendu.