Par une belle journée de fin d’été ensoleillé, j’ai pris un peu le large de ma chère capitale des gones. Me voilà donc en route, direction le sud. Quelques kilomètres et 45 minutes plus tard, je débarque dans le parc national du Pilat. Plus exactement au viaduc de Pélussin. Mais point de randonnée prévue pour moi aujourd’hui, ça sera le programme d’une prochaine expédition. Non, aujourd’hui j’ai rendez-vous avec le vide. Je vais faire le grand saut, le grand plongeon.
Arrivé à destination, je parcours les derniers 500m à pied pour rejoindre le site. Et franchement, le petit village cache bien son jeu. Le viaduc est là, juste à côté, et se découvre au dernier moment. La vue est incroyable. On y distingue même parfois le Mont Blanc par temps très dégagé. La première impression est chouette. Et le pont ne semble pas si haut (c’est après que la sensation change !)
Pour me mettre un peu dans l’ambiance, j’admire les « sauteurs » précédents. Ils ont tous l’air très à l’aise, pas d’hésitation pour sauter. Même pas de cris. Je suis un peu décontenancé. Quand je vais à la fête foraine, les gens qui hurlent dans les manèges donnent un tout autre charme aux attractions. J’adore ressentir cette adrénaline qui se transmet par ces hurlements qui viennent du fond des tripes. Heureusement les suivants s’en donnent à cœur joie. Mon excitation et mes oreilles sont ravis. Le gosse qui sommeille en moi trépigne !
Mon tour arrive. On commence à m’équiper. « Tu veux sauter comment ? – Heu … -Avec ou sans élastique ? – Je vais prendre l’option avec ! » J’aime l’adrénaline et les sensations extrêmes. Mais le timing pour mon sens de l’humour n’est pas optimal. Me voilà donc bien harnaché. Plus qu’à m’approcher. Encore 2 petites marches. Et me voilà sur mon perchoir, d’où je vais devoir m’élancer d’ici quelques secondes.
« On met les pieds au bord. Et les orteils qui dépassent ». Cette fois j’y suis. En dessous, 65 m de vide. De rien du tout en fait. Clairement il n’y a plus rien entre moi et le sol 65 m plus loin. C’est à ce moment-là que l’adrénaline est à son maximum. Oui car ton instinct, il ne te dit pas de sauter. Clairement ce que tu t’apprêtes à faire, même si mentalement tu es prêt, ton corps ne l’est pas. Il te retient à la vie. T’as beau savoir que tu es retenu, tes jambes sont quand mêmes « légèrement » crispées. Bon tout ça se passe en 3,5 secondes dans ma tête, et je n’hésite même pas. J’ouvre bien les bras, me penche en avant et donne une petite impulsion. Je saute la tête la première. Et plonge !
La sensation est incroyable. Et indescriptible. Pour la ressentir, je t’invite à venir tester par toi-même. Le fait de sauter n’est pas le plus difficile. Crois-moi. L’énergie pour déclencher ton saut est minime. Juste à te laisser porter (ou tomber !). Le plus impressionnant reste la démarche. Une fois ta décision prise, tout est plus facile. Y’a plus qu’à…
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