Quand on pense à la Côte Amalfitaine, on imagine tout de suite Positano, ses maisons pastel en cascade, ses routes en lacets, ses touristes. Mais juste à côté, il y a Salerne, une ville plus discrète, mais tout aussi charmante, parfaite pour un week-end à deux entre baignades, apéros au coucher de soleil et ruines millénaires.
Et ça tombe bien : Volotea vient tout juste d’ouvrir une ligne Lyon-Salerne, avec un vol direct tous les vendredis et lundis. On a sauté sur l’occasion pour s’offrir un petit break romantique en Italie. Récit d’un week-end qui sent bon la dolce vita.
Vendredi : Dolce Vita et piscine de rêve
14h00
Après un vol direct d’1h40 (le temps de grignoter un sandwich et de finir deux épisodes de notre série du moment), nous voilà à Salerne, accueillis par un grand soleil et des effluves de pins chauffés. On récupère notre petite voiture de location et on met le cap vers notre hôtel, situé à une quarantaine de minutes au sud, du côté de Paestum. L’idée ? S’éloigner un peu de la ville pour profiter du calme, de la plage… et d’un site archéologique incroyable.
16h00
Arrivée à notre hôtel, le Savoy Beach Hotel, et là… waouh. C’est simple : c’est bien au-dessus de nos standards habituels, mais comme on fêtait un petit événement (spoiler : l’amour), on s’est autorisé un petit upgrade. Le lieu est superbe, entre architecture élégante, immense jardin méditerranéen et piscine de rêve bordée de palmiers et de bougainvilliers. Un petit air de palace, sans le bling-bling. On savoure chaque détail : les tuiles au sol, les lauriers en fleurs, le calme reposant. Bon à savoir : en dehors de la haute saison, certaines chambres tournent autour de 130€ la nuit, un bon plan pour un week-end romantique.
18h00
Direction la plage à pied, située à 5 minutes. La côte est sauvage et bordée d’une belle pinède, avec une lumière dorée de fin de journée qui rend tout encore plus magique. Il n’y a presque personne, les Italiens ayant déserté les lieux pour l’apéro. On trempe les pieds dans une mer calme, on respire l’air marin, on se sent très loin !
20h00
On s’attable au G70 Beach Club, un bar-restaurant les pieds dans le sable, au décor bohème-chic et à la playlist italienne un peu kitsch (on adore). On commande deux assiettes de pâtes aux fruits de mer ultra-fraîches, arrosées d’un petit verre de vin blanc local. Simple, efficace, délicieux.
22h00
Retour à l’hôtel. Douche rapide, clim réglée sur 23°, on s’effondre dans le lit avec cette délicieuse sensation d’être loin, très loin du quotidien.
Samedi : Croisière sur la côte Amalfitaine et spritz face aux ruines
8h00
On se lève tôt, car on a un programme chargé aujourd’hui et parce qu’on veut profiter du petit-déj inclus avant de décoller, et on n’est pas déçus. Le buffet est généreux, avec viennoiseries, fruits frais, gâteaux maison, charcuteries, et surtout… de la mozzarella di bufala. Oui, au petit-déj. Oui, on a testé. Et oui, c’était délicieux.
9h00
On prend la route direction le port de Salerne. On a réservé une croisière à la journée pour découvrir la côte Amalfitaine. Plusieurs options existent : du bateau privé avec skipper (comptez un petit rein), au ferry blindé. On choisit un format intermédiaire avec Euphoria Tour qui propose un bateau moyen avec une trentaine de passagers, un pont panoramique, de la place pour s’asseoir, et des arrêts baignades.
10h00
Le bateau largue les amarres. Dès les premières minutes, les paysages défilent et nous laissent bouche bée : falaises escarpées, villages pastel perchés, eau turquoise presque irréelle. On mitraille de photos, on respire à pleins poumons. On comprend tout de suite pourquoi cette côte fait rêver le monde entier.
12h00
Arrêt baignade dans la baie d’Amalfi. On saute à l’eau, on nage dans une mer à 25°C, puis on remonte déguster (devinez quoi, des pâtes !). Le bonheur, simple et parfait. On ne débarque pas à Amalfi même, mais on admire la ville depuis l’eau.
14h30
On approche de Positano, le joyau de la côte. C’est magnifique, mais aussi très fréquenté. Les yachts de luxe se disputent les plus belles places, les falaises sont tapissées de maisons colorées. Nouvelle baignade, puis on entame doucement le chemin du retour en laissant filer les paysages comme un rêve éveillé.
17h00
Retour à Salerne. Avant de rentrer, on flâne dans la vieille ville : ruelles fraîches, placettes endormies, charme désuet, le tout dans un calme très appréciable. On s’arrête chez Gusto 17 pour une glace artisanale. Mention spéciale pour la pistache salée et la ricotta poire.
19h00
Retour à l’hôtel. On s’installe au bord de la piscine pour une pause bien méritée. Les jambes dans l’eau, un bouquin à la main, c’est ce qu’on appelle le vrai luxe.
20h30
On reprend la voiture pour aller admirer les ruines de Paestum au soleil couchant. Le site n’est pas ouvert en soirée, mais même depuis l’extérieur, la vue est sublime. On s’installe à la terrasse du bar Il Calice, juste en face du temple d’Athéna, pour un aperitivo divin. Spritz, Negroni, planche d’antipasti, et cette ambiance hors du temps… Une vraie scène de film.
00h00
Retour à la chambre. Bonne nuit, les amoureux.
Dimanche : ruines antiques et mozzarella céleste
10h00
Grasse mat’, café sur le balcon, et petit-déj en mode dolce farniente. Aujourd’hui, on lève un peu le pied, mais sans oublier de découvrir les trésors du coin.
11h00
On visite le site archéologique de Paestum, un bijou méconnu comparé à Pompéi. Trois temples grecs magnifiquement conservés trônent au milieu d’une vaste plaine : Neptune, Héra et Athéna, les stars du site. On déambule parmi les colonnes, on essaie d’imaginer les marchés, les bains, la vie quotidienne d’il y a 2500 ans. Le musée accolé complète la visite avec de superbes fresques, des objets du quotidien et des explications très claires. Franchement, une visite incontournable.
13h00
Direction la Tenuta Vannulo, une exploitation réputée pour sa mozzarella di bufala produite sur place. C’est un mélange entre ferme pédagogique et Disneyland du fromage, mais c’est très bien fait : mini-musée, visite guidée, bufflonnes heureuses et bien traitées, et bien sûr… dégustation. On s’installe à la terrasse du restaurant et on goûte à tout : mozzarella, ricotta, burrata… La ricotta est d’une finesse à pleurer.
15h30
Retour à l’hôtel pour un après-midi farniente. Piscine, transat, baignade, lecture… Il fait chaud, et on savoure ce moment de vraies vacances, sans courir partout.
19h00
On reprend la route, cette fois en direction des montagnes. On grimpe jusqu’à Monteforte Cilento, un petit village perché à flanc de colline. Le trajet vaut à lui seul le détour.
20h30
Arrivés en haut, on se glisse dans les ruelles pavées jusqu’à une grande terrasse panoramique. Et là… le panorama est saisissant : des collines verdoyantes à perte de vue, des villages qui clignotent à l’horizon, et la Méditerranée tout au fond qui se fond dans le ciel. Le coucher de soleil embrase le paysage, les couleurs deviennent irréelles. L’un des plus beaux moments du séjour.
22h00
Comme la veille, on retourne au bar Il Calice pour clôturer notre séjour en beauté. On s’offre une dernière tournée avec antipasti. Puis on s’installe quelques mètres plus loin sur la terrasse de La Basilica pour une délicieuse pizza.
23h00
Dernière nuit au Savoy. On commence déjà à parler de revenir.
Lundi : la tête pleine de soleil
11h00
Dernier petit-déj gargantuesque. Dernier plongeon dans la piscine. On boucle les valises à regret. Direction l’aéroport de Salerne pour attraper notre vol retour.
20h00
Nous revoilà à Lyon, accueillis par la canicule urbaine et les klaxons. On repense déjà à ce petit coin de paradis entre mer, histoire, fromages et couchers de soleil. On aurait aimé prolonger, refaire la côte Amalfitaine en voiture, s’arrêter dans chaque village, ou retourner à Pompéi, déjà visitée lors d’un précédent séjour à Naples.
Mais bon… ce n’est que partie remise. Salerne, à la prochaine !
Comment s’y rendre ?
Volotea opère cet été des vols directs les lundis et vendredis entre l’aéroport de Lyon et celui de Salerne. Le prix du vol est à partir de 29€. Volotea dessert également Naples, situé à 40 minutes de route de Salerne (on avait d’ailleurs fait un guide sur Naples, il y a quelques années, à consulter ici).
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