Je venais de passer un super week-end au vert avec des copains, j’avais encore un peu la tête dans la fête, et le retour à la réalité avait été particulièrement difficile. Journée pourrie, klaxons sans arrêt sous ma fenêtre, piles de mails à trier, bref, j’avais le blues. Le blues, on peut le soigner avec une bonne pinte. Moi, perso, je le soigne avec un steak.
L’Entrecôte Blues ?
C’est un rade perdu dans la pampa, à plus de 500 mètres du premier arrêt de tram (Croix-Luizet, quasiment un terminus), à l’angle de la rue des Alliés et de la rue de la Filature, à… Villeurbanne. Autant dire qu’il faut connaître le coin et être un brin curieux pour s’y aventurer.
Allez, ce soir j’ai le blues, et ce petit resto (qui a le gros avantage d’être près de chez moi) me paraît tout à fait approprié pour me remonter le moral : le menu annonce des burgers à partir de 10 euros, des pièces du boucher et un large choix d’entrecôtes à 20 euros… il n’en faut pas plus pour me convaincre !
A l’intérieur, ambiance Blues Brothers, photos de New-York, juke-box et Jazz Radio en fond sonore… OK, voilà pour le blues. Quant à l’entrecôte, elle est représentée au fond de la salle sur un superbe mais improbable poster de marché aux bestiaux. Quand les Blues Brothers rencontrent un troupeau de charolaises, est-ce qu’ils font un bœuf ? (héhé)
Bon, on discute, on discute, mais venons-en au fait : il est comment, le steak, à l’Entrecôte Blues ? Il est de très haut niveau. Déjà, il arrive super vite et avec le sourire. Un très bon point d’entrée.
Le burger pourrait facilement trouver sa place dans le haut du classement des burgers lyonnais, avec un rapport qualité prix très intéressant : entre 10 et 14 euros pour une assiette complète (burger + frites + salade + sauce). Si les accompagnements sont basiques, le pain est plutôt bon et le steak tout simplement divin, avec une sauce délicieuse.
La pièce du boucher (également servie avec un accompagnement très simple), commandée bleue, arrive juste grillée dessus et fondante dedans, avec une sauce totalement diabolique, à tomber par terre ! Je crois bien que le chef de ce petit resto mérite amplement son titre de Kaiser Saucier (ouh là là, trop de jeux de mots pourris tuent le jeu de mot pourri, attention…).
L’entrecôte est servie saignante – on discute pas avec la cuisson ici, et c’est tant mieux – directement dans son énorme plat, avec une portion de frites à l’avenant.
Bon, un petit dessert pour faire passer tout ça ? Le tiramisu était tout à fait honorable, le café gourmand un peu bourratif… un peu de légèreté n’aurait pas été du luxe après cette orgie de bidoche !
Bilan :
un très bon resto à viande qui vaut le détour. Idéal pour déclarer ta flamme à ta copine viandarde (ou pour un dîner de rupture avec ta copine vegan). Les portions sont généreuses, l’accueil est excellent et la micro-terrasse risque d’être prise d’assaut à l’arrivée des beaux jours !
L’Entrecôte Blues
20, rue des Alliés à Villeurbanne
(T1 Insa Einstein ou Croix Luizet – bus 37 ou C17 arrêt Antonins)
Ouvert du mardi au samedi (midi et soir)
5 commentaires
Mouais.
Si chacun pondait un article sur les restos banals à côté de chez soi, ça ferait beaucoup d’articles peu intéressants. La plus valeur de ce genre d’article ne saute pas aux yeux. Du remplissage…
Si chacun pondait un commentaire désobligeant à chaque fois que l’article ne correspond pas à ses attentes ça ferait beaucoup de commentaires peu intéressants. La plus-value de cet article qui sort du traditionnel “Oh mon dieu, un nouveau burger en Presqu’Ile” est pourtant évidente pour les gens qui aiment la viande et qui habitent le 10ème arrondissement officieux de Lyon (ou ceux qui sont prêts à faire quelques minutes de TCL parce que Banlieue Is The New Chic !). Allez reprends du steak ça ira mieux.
Je trouve peu intelligent de défendre ses comparses à tout prix et d’accepter tout type d’article plutôt que de remettre en cause une ligne éditoriale moribonde (ce que ton propos sur les burgers ne fait que confirmer 😉
Hé bien si la ligne éditoriale ne te convient pas, je te propose 2 solutions :
1. tu nous suggères des idées d’articles brillants comme on ne semble pas savoir en faire.
2. tu ne nous lis plus.
Facile de trouver qu’on défend comme des abrutis nos comparses alors que l’argument de Qyrool est juste et bien senti quand ton commentaire sent l’aigreur à plein nez.
N’empêche, moi j’ai bien aimé le fait d’avoir un VRAI steak bien tendre et goutu sans devoir le payer avec un de mes organes 🙂