Car oui, derrière ses airs tranquilles, notre chère ville cache un côté bien plus obscur. Certains bâtiments et quartiers lyonnais traînent une réputation un peu flippante, faite de vieilles légendes et d’histoires qu’on préfère raconter à la lueur d’une bougie plutôt qu’en pleine journée.
Alors, si vous voulez frissonner sans quitter le périph’, voici notre sélection des trois lieux les plus hantés de Lyon.
L’hôtel Château Perrache : le chic et les ombres du passé

Avec sa façade art nouveau et son air de palace d’un autre temps, le Château Perrache en impose. Inauguré en 1906, cet hôtel a longtemps été l’un des plus prestigieux de la ville. Mais son histoire a pris une tournure bien plus sombre pendant la Seconde Guerre mondiale : le bâtiment fut réquisitionné par la Gestapo, qui y installa son quartier général à Lyon.
Autant dire que les murs ont tout entendu (et tout gardé). Si les clients d’aujourd’hui dorment paisiblement dans des draps bien repassés, difficile d’oublier ce qui s’est joué ici entre 1942 et 1944. Les sous-sols auraient servi de lieux d’interrogatoire, et plusieurs témoignages d’époque évoquent des cris étouffés dans la nuit.
Au début des années 2000, une véritable psychose s’empare même du personnel navigant d’une compagnie aérienne logé sur place : plusieurs d’entre eux entendent comme des grattements derrières les murs.
Aujourd’hui, plus rien ne transpire de ces heures sombres : le hall est lumineux, les moquettes sont épaisses et les réceptionnistes souriants. Mais quand on sait ce que ce lieu a abrité, difficile de ne pas ressentir un petit frisson en passant devant la façade, surtout à la tombée du jour.
Vous aimez les histoires de monstres ? Ne ratez pas la nouvelle expo du Musée des Confluences !

Accrochez-vous à votre cerveau, le Musée des Confluences vous embarque dans un voyage fascinant au pays des morts-vivants. De la culture vaudou aux blockbusters hollywoodiens, Zombis, aux origines explore comment ces créatures un peu décaties sont passées des rites ancestraux aux séries Netflix. Entre sciences, mythes et pop culture, l’expo vous fera réfléchir autant qu’elle vous fera frissonner. Vous ne regarderez plus jamais The Walking Dead de la même façon !
👉 Plus d’infos ici
Le Palais Saint-Pierre : le fantôme d’Alice de Théizé

Le Palais Saint-Pierre, qui abrite aujourd’hui le Musée des Beaux-Arts, a connu plusieurs vies. Avant de devenir temple de la culture, ce magnifique bâtiment du XVIIe siècle fut un couvent de religieuses bénédictines. Et c’est là qu’entre en scène Alice de Théizé, l’un des personnages les plus mystérieux de l’histoire lyonnaise.
D’après la légende, Alice était une religieuse pieuse, mais rebelle, qui aurait enfreint les règles strictes de sa communauté. Les raisons varient selon les versions (amour interdit, acte de désobéissance ou simple malédiction) mais une chose est sûre : sa punition aurait été terrible (on vous laisse imaginer le genre de torture qu’on pratiquait à l’époque).
Son âme, dit-on, ne trouva jamais le repos et continuerait à errer dans les anciens couloirs du couvent.
Quand on se promène dans le musée, entre les statues silencieuses et les toiles de maîtres, on imagine sans peine les pas feutrés d’une religieuse du passé, glissant dans les galeries désertes. Pas besoin d’y croire pour trouver ça fascinant : c’est aussi ça, la magie des vieilles pierres lyonnaises, elles racontent encore des histoires, à leur façon.
Le Boulevard de la Croix-Rousse : la Dame Blanche et sa prophétie

Lyon n’échappe pas à la mythique figure de la Dame Blanche, mais la nôtre a une histoire bien particulière.
La légende raconte qu’en 1840, sur les remparts nord de la ville (à l’emplacement de l’actuel boulevard de la Croix-Rousse), on voyait apparaître une femme vêtue de blanc. Elle ne cherchait ni à effrayer ni à séduire, mais à prévenir les Lyonnais.
Selon les témoins de l’époque, la mystérieuse dame se montrait à la tombée du jour, tenant tour à tour dans ses mains une coupe d’eau, une torche, un pain ou une épée flamboyante.
À ceux qui osaient l’approcher, elle expliquait que chacun de ces objets symbolisait une menace à venir pour la ville :
- 
L’eau pour les inondations, 
- 
Le feu pour les incendies, 
- 
Le pain pour la famine, 
- 
Et l’épée pour la guerre. 
Ses apparitions, bien que rares, troublaient profondément les habitants du quartier. Puis, une nuit, elle serait revenue une dernière fois, son visage éclairé d’une lueur étrange, pour lancer un ultime avertissement :
« Malheur à vous tous ! »
Avant de disparaître à jamais.
Depuis, plus personne ne l’a revue. Mais son histoire hante toujours les pentes et le boulevard, comme une fable urbaine rappelant que Lyon a souvent flirté avec les drames.
Alors, la prochaine fois que vous flânez du côté du Gros Caillou, pensez à elle, la mystérieuse messagère en blanc, qui voulait peut-être juste sauver la ville.
Ces histoires de fantômes ne sont pas là pour nous faire peur, mais pour nous rappeler que chaque rue, chaque bâtiment, chaque pierre porte la mémoire de ceux qui y ont vécu et, parfois, de ceux qui refusent de partir.
Alors, si un soir d’automne, vous ressentez un petit courant d’air dans une traboule ou que vous entendez un craquement dans une salle du musée… pas de panique. C’est peut-être juste Lyon qui vous raconte une de ses vieilles histoires.
 
					
Entreprendre à Lyon
en partenariat avec LYVE le programme d'accompagnement pour les entrepreneurs de la Métropole de Lyon
Entreprendre à Lyon : 5 lieux pour allier business et plaisirs
Découvrez les 3 Poles Lyve, des lieux incontournables quand on monte sa boite dans la Métropole de Lyon
Entreprendre à Lyon : 5 événements conviviaux pour travailler son réseau
voir + d'articles pour les entrepreneurs