Hormis quelques nouveautés, le Festival Lumière est l’occasion de découvrir ou de revoir des films déjà sortis et de vivre cette expérience sur grand écran.
Du Tim Burton “en veux-tu en voilà” évidemment (le samedi 22 octobre aura lieu à La Halle Tony Garnier, la Nuit Tim Burton. Jusqu’au petit matin seront projetés quatre longs métrages de sa filmographie : Beetlejuice, Ed Wood, Mars Attacks et Sleepy Hollow), mais pas seulement !
L’équipe de CityCrunch vous a concocté une sélection de 5 films cultes à ne pas rater durant le festival.
Interstellar de Christopher Nolan
Le pitch : Le film raconte les aventures d’un groupe d’explorateurs qui utilisent une faille récemment découverte dans l’espace-temps afin de repousser les limites humaines et partir à la conquête des distances astronomiques dans un voyage interstellaire.
Pourquoi le voir ? Le film est une leçon de cinéma de science-fiction. Probablement un des projets les plus ambitieux du réalisateur Christopher Nolan sur la bande-son non moins phénoménale d’Hans Zimmer. Le film ne baisse jamais en intensité et aborde beaucoup de sujets intéressants comme les trous noirs, le rapport au temps et l’immensité de l’univers.
Une phrase culte pour la route ? « Dès qu’on est parents, on devient le fantôme de l’avenir de ses enfants. »
? Voir où et quand le film sera projeté
Scream de Wes Craven
Le pitch : Casey Becker, une belle adolescente, est seule dans la maison familiale. Elle s’apprête à regarder un film d’horreur, mais le téléphone sonne. Au bout du fil, un tueur en série la malmène, et la force à jouer à un jeu terrible : si elle répond mal à ses questions portant sur les films d’horreur, celui-ci tuera son copain. Sidney Prescott sait qu’elle est l’une des victimes potentielles du tueur de Woodsboro. Celle-ci ne sait plus à qui faire confiance.
Pourquoi le voir ? À quelques jours d’Halloween, Scream est le film parfait à se remater. Premier volet de la quadrilogie du réalisateur Wes Craven, il s’y amuse à reprendre les codes du film horrifique en proposant une œuvre qui nous tient en haleine grâce à un scénario riche et plein de rebondissements. Un excellent hommage aux slashers des années 80-90, tels qu’Halloween ou Vendredi 13.
Une phrase culte pour la route ? « Surprise Sidney ! »
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La Haine de Mathieu Kassovitz
Le pitch : Abdel Ichah, seize ans, est entre la vie et la mort, passé à tabac par un inspecteur de police lors d’un interrogatoire.
Une émeute oppose les jeunes d’une cité HLM aux forces de l’ordre. Pour trois d’entre eux, ces heures vont marquer un tournant dans leur vie…
Pourquoi il faut le voir ? Réalisé par Mathieu Kassovitz, le film a été très critiqué à sa sortie pour son côté subversif. Mais ce film choc en noir et blanc porté par Vincent Cassel a bel et bien marqué toute une génération. Il brosse un portrait brut des banlieues dans un climat extrêmement tendu où la violence est devenue instinctive.
Une phrase culte pour la route ? « Mais l’important, c’est pas la chute, c’est l’atterrissage. »
Pulp fiction de Quentin Tarantino
Le pitch : L’odyssée sanglante et burlesque de petits malfrats dans la jungle de Hollywood à travers trois histoires qui s’entremêlent.
Pourquoi le voir ? Séance de rattrapage pour tous ceux qui n’ont pas eu la chance de voir sur grand écran ce film d’anthologie réalisé par Quentin Tarantino et dans lequel il a véritablement imposé son style : récit antéchronologique, chapitrages, scènes sanguinolentes et dialogues savoureux. En effet, la distribution y est incroyable. Constituée, entre autres, d’Uma Thurman, Samuel L. Jackson et John Travolta qui se donnent la réplique et nous offrent pléthore de dialogues aussi drôles que subtiles.
Une phrase culte pour la route ? « Excuse-moi, je vais rentrer chez moi faire ma crise cardiaque. »
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The Big Lebowski d’Ethan Coen et Joel Coen
Le pitch : Jeff Lebowski, prénommé le Duc, est un paresseux qui passe son temps à boire des coups avec son copain Walter et à jouer au bowling, jeu dont il est fanatique. Un jour, deux malfrats le passent à tabac. Il semblerait qu’un certain Jackie Treehorn veuille récupérer une somme d’argent que lui doit la femme de Jeff. Seulement Lebowski n’est pas marié. C’est une méprise, le Lebowski recherché est un millionnaire de Pasadena. Le Duc part alors en quête d’un dédommagement auprès de son richissime homonyme…
Pourquoi il faut le voir ? Les frères Coen nous proposent ici un film rafraichissant à l’humour totalement absurde. On s’attache à ce personnage du Duc interprété par John Goodman. Un antihéro, fainéant et fantasque, dont on suit les aventures tantôt fâcheuses, mais toujours hilarantes. Un joyeux moment qu’on aimera redécouvrir dans la pénombre d’une salle de cinéma.
Une phrase culte pour la route : « Est-ce que j’ai l’air d’un homme marié ? La cuvette des chiottes est relevée mec ! »