Nous voilà repartis sur le GR® 169, le sentier de grande randonnée fraîchement inauguré, faisant le tour de l’agglomération lyonnaise. Avec ses 170 km de long, on ne peut évidemment pas le parcourir d’une seule traite, mais on a sélectionné les plus belles balades à y faire.
Pour poursuivre cette série d’articles, on est partis en excursion champêtre entre Saint-Genis-les-Ollières et Dommartin-Lisseu. Une balade parfaite pour un shoot de nature et de fraîcheur aux portes de Lyon.
NB : Comme vous le verrez sur les photos, après plusieurs semaines de fortes chaleurs, la végétation était un peu sèche lors de notre balade. Mais en temps normal, c’est un véritable shot de vert qui vous attend.
Résumé de la balade
?♂️ Distance : 18 km
⏰ Durée : 4 h (sans la pause)
? Difficulté : moyenne
? Départ : Bus TCL 72 depuis Gare de Vaise, arrêt Croix Muriat
? Retour : Arrêt Bois Dieu, autocar TER jusqu’à Gorge de Loup / Saint-Paul ou bus TCL 61 jusqu’à Gare de Vaise
De Saint-Genis-les-Ollières au Parc de Lacroix-Laval
Premier gros point positif de cette balade, le départ est accessible en transport en commun en 30 min depuis le centre de Lyon, comme tous les circuits de ce nouveau sentier. Arrivés sur place, on marche quelques pas pour rejoindre le GR® 169, rue des Gouttes, bien indiqué par sa signalisation rouge et blanche.
On traverse les rues tranquilles de Saint-Genis-les-Ollières, puis on quitte assez vite le goudron pour des chemins un peu plus verdoyants. Au carrefour de la rue Georges Kayser, on peut faire un crochet à gauche par la rue Chapoly pour voir le fort du même nom. Rattaché à la 2e ceinture de défense de Lyon, il a surtout servi de prison improvisée pendant la Seconde Guerre mondiale. On choisit de poursuivre sur le sentier et, passé la rue des Usclards, on sort du lotissement pour entrer dans le Vallon de Ribes par un long et agréable chemin en sous-bois.
On traverse une clairière sous le regard intrigué des vaches venues en pâturage durant l’été. La preuve qu’il y a encore des agriculteurs aux portes de la ville !
On réalise le parcours santé avec saut de haie avec brio (non) puis on grimpe le chemin de Chante-Ruisseau avant de passer les portes du Bois Ponard sur le territoire de Tassin-La-Demi-Lune. On s’enfonce un peu plus dans la forêt et on entend même un pivert s’affairer au loin. À part le bruit de ce petit travailleur, les lieux sont d’une quiétude très apaisante.
Le chemin alterne entre sous-bois et lisière, façon 2 salles, 2 ambiances. On franchit un petit gué puis, on atterrit à Marcy-l’Étoile sur la départementale qu’il faut traverser avec prudence et remonter à droite. Le GR® 169 est toujours très bien indiqué, même en zone urbaine. On longe la route pendant un moment, une partie un peu ennuyeuse et bruyante à cause de la circulation dense, alors qu’on vient de sortir d’une belle traversée dans les bois.
Après un bref passage dans un lotissement par le chemin des Mûriers, on entre dans le Parc de Lacroix-Laval. On décide de faire une petite pause en profitant d’un banc pour nos précieux fessiers citadins.
On reprend notre balade en traversant le parc pour rejoindre le majestueux château. On le découvre en pleine restauration pour devenir un Centre de Formation des Apprentis aux métiers de la gastronomie, un projet piloté par un certain Christian Têtedoie. Au niveau du muret, on descend par des escaliers pour rejoindre un petit sentier qui surplombe la voie ferrée tout près de la gare de Charbonnières-les-Bains et on sort du parc.
De Charbonnières-les-Bains à Dardilly
On traverse les rails par le passage à niveau avant de remonter par l’avenue Georges Bassinet. On foule encore un peu le goudron de la ville avant d’emprunter le sentier du ruisseau de la Beffe pour retrouver un cadre plus bucolique.
On grimpe en sous-bois, passant devant la piscine de Charbonnières-les-Bains, abandonnée depuis le confinement. Curieux, on jette un œil par-dessus le grillage, et là un magnifique héron cendré sort du fond du bassin. C’était l’instant magique urbex-nature.
On poursuit notre balade par le chemin des Mouchettes, bordé de baies sauvages, en saluant les vaches dans le champ voisin.
Notre sentier croise la route nationale qu’on traverse pour rejoindre le chemin de Chantemerle, direction Dardilly. Pour les moins téméraires, un arrêt de bus (Les Peupliers) se trouve à l’intersection pour retourner sur Lyon par la ligne 86. Déterminés, on décide de continuer, et ce qui va suivre nous donnera raison.
On s’enfonce dans les bois, profitant de la tranquillité des lieux, croisant parfois quelques coureurs. La traversée est très chouette et on apprécie de marcher à l’ombre des arbres.
Puis, on passe un petit quartier résidentiel avant d’arriver dans les rues de Dardilly.
De Dardilly à la gare de Dommartin-Lissieu
On traverse le côté bourg de Dardilly, assez paisible, en suivant toujours le marquage rouge et blanc bien visible. On grimpe la rue du Curé d’Ars jusqu’à l’église Saint-Jean-Marie-Vianney dans laquelle on peut entrer pour une halte fraîcheur et culturelle.
Puis, on continue notre excursion en empruntant les petites ruelles et chemins pour traverser Dardilly : le chemin de la Grabottière à gauche, la rue de la Poste à droite, le chemin Neuf à gauche, le chemin de la Guillère à droite pour finir par le chemin de Bachely. C’est un vrai florilège de chemins de traverse dont les petites villes et villages ont le secret.
On termine la montée de Dardilly par un lotissement jusqu’au sentier du fort du Paillet, que l’on peut apercevoir.
On reprend notre route, la fin de la balade est proche ! On profite de ce passage très agréable dans un petit bois pour un instant bucolique après cette traversée en ville.
Après s’être enivrés de cette végétation luxuriante, on rejoint des vergers avec une belle vue dégagée sur la Vallée d’Azergues. Même si les pommes bien mûres sur les arbres mettent l’eau à la bouche, on se retient de les cueillir, car c’est le gagne-pain des agriculteurs du coin !
On traverse les champs de pommes et de courges avant de rejoindre la route et de passer sous l’autoroute A89. On attrape le chemin des Plasses pour retourner dans les champs fraîchement fauchés. De là, on aperçoit les Monts d’Or d’un côté et les Monts du Lyonnais de l’autre.
On longe encore des vergers aux fruits gorgés de soleil sur ce chemin champêtre partiellement ombragé.
On zigzague à travers champs avant de croiser le chemin d’un chevreuil (on ne vous garantit pas qu’elle soit encore là quand vous irez faire la balade). Une belle surprise !
On entre ensuite dans un bois bordant les clairières couleur jaune blé jusqu’à arriver au niveau d’une voie ferrée qu’il faut traverser avec attention (pas de passage à niveau).
Nous voilà arrivés à Dommartin-Lissieu, après ce très chouette moment dans les vergers et les champs. Notre balade se termine ici, sauf pour les plus courageux qui souhaitent continuer le GR® 169 à droite au rond-point.
Pour retourner sur Lyon, on peut soit prendre un autocar de la SNCF ou bien sauter dans le bus 61, ce qu’on fait. En peu de temps, nous voilà de retour dans le métro lyonnais. Et dire qu’il y a 30 min, nous étions nez-à-nez avec une biche au milieu d’un champ.
Verdict
? On a aimé :
– Les nombreux passages en sous-bois, ressourçants et rafraîchissants
– Le début et la fin de la balade dans un décor champêtre
– Être aussi près d’une faune et d’une flore insoupçonnées aux portes de Lyon
? On a moins aimé :
– L’alternance un peu trop fréquente entre nature et zone urbaine
– Les traversées de routes au trafic dense
1 commentaire
Nous avons fait la balade aller retour entre charbonnières et Dardilly. A part la traversée de la nationale le décor est très joli, tout est bien indiqué et la traversée de la forêt est magnifique. Pour les parents qui voudraient y aller: nous l’avons fait avec un porte bébé.