Dans cet article, j’ai eu envie de vous partager un état d’esprit lié au contexte actuel et qui vient chambouler mon rôle d’habitante de la planète Terre. Et je pense que je ne suis pas la seule. Pour faire réagir, pour interroger, pour lire et échanger sur le raz de marée qui m’est tombé sur le nez récemment. Explications.
Voir le verre à moitié plein
Pour tout vous dire, depuis quelques temps je me dis : « d’façons c’est la m****, c’est trop tard, l’humain est horrible » (je vous assure que je suis hyper fun dans la vie !).
Sauf que :
– il n’y a pas que moi qui vit sur cette planète (la barrière des 7 milliards les gars)
– et il y aura des gens bien après moi (coucou ma progéniture 😉 )
Du coup, si au départ je pensais avoir deux options possibles : mettre des oeillères (comme beaucoup) ou faire vraiment autrement, il s’avère qu’en fait il n’y a qu’un seul choix : il FAUT faire autrement. Point barre.
En plein dans cette réflexion, je suis tombée sur un article dédié à la sobriété. Je vous vois venir bande de petits coquins mais non, l’alcool n’a rien à voir avec la choucroute. Ce n’est ni la sobriété énergétique qui tourne en boucle en ce moment. Non je parle de la sobriété telle qu’elle est définie (cf : merci Larousse) :
>> qualité de quelqu’un qui se comporte avec retenue <<
>> qualité de ce qui se caractérise par l’absence d’ornements superflus <<
Vous y êtes ?
Avoir plus pour quoi faire ?
Dans ce petit mot « sobriété » pas hyper excitant, se cacherait néanmoins la solution à une société qui n’a plus de limite : le « tout tout de suite », « l’avoir » plutôt que « le faire ». Et ne faites pas comme si vous ne vous sentiez pas concernés. On est entre nous hein. Et on est tous, chacun à notre niveau, arrivés à ce stade-là. Ce stade où l’on pense que, ce que nous avons nous défini et détermine la réussite de notre expérience de vie sur Terre. Bref, avoir absolument pour être dans le coup. L’inverse total de la sobriété donc.
Un peu too much hein ?
Et ce sentiment-là, si on y réfléchit bien est franchement loin d’être agréable non ? Qui aime bien « envier » le pote d’en face ? De manière saine je veux dire ?
Ajoutez à ça l’ère du « tout fast » (interminable) et le cocktail en devient détonnant. Quel est le principe ? Avoir toujours plus pour se faire « bien » voir ? Pour se faciliter la vie ? Pour gagner du temps ? Pas sûre que ça soit si évident que ça. On y gagne sur l’instant présent mais sur du long terme, cela reste à prouver (bon on sait déjà la réponse).
A qui la faute ?
Ben oui, il faut bien un coupable au bazar ambiant. C’est à cause de qui tout ça ? Des boomers qui en ont profité allègrement en transmettant un mode de vie où l’apparat est gage de qualité ? Les plus riches dont on a la sensation qu’ils ne vivent vraiment pas sur la même planète (comment le pourraient-ils ?). Les personnes qui prennent leur voiture pour faire 5 km en ville et gagner peut-être 5 minutes de trajet ? « Les décideurs » qui ne montrent pas l’exemple ? Les « je m’en foutistes » ?
C’est personne et tout le monde à la fois. On se perd dans ce qu’il faut faire, pas faire, si ça vaut bien le coup. Mais on a un fort besoin de trouver le coupable de tout ça pour se pardonner de voir plus grand. Parce qu’après tout, les autres le font bien, pourquoi pas nous ? C’est un peu le serpent qui se mord la queue.
Alors t’es bien mignonne ma fille, mais on fait quoi de tout ça ?
Faire plus pour avoir plus
Et bien on fait. Différemment mais on fait. On fait ces actions qui feront la différence. On cherche à vivre plutôt qu’à posséder. Je ne prône pas un mode de vie idéal encore moins une conduite irréprochable. Je cherche juste à remettre de la valeur et surtout du sens dans notre quotidien. Faire le bilan. Refaire appel à son esprit critique. Affirmer ses propres choix. Se libérer de la mauvaise influence. Je ne dis pas non plus que c’est easy peasy. Il y a réellement des jours où je choisirais bien la facilité (en tous les cas celle que je connais) pour mener ma vie sans trop me poser de questions. Mais plus on essaie et plus ça nous rattrape. Faites le test, c’est véridique !
La conclusion, c’est quoi ?
Il n’y en a pas. Dans cet article mi-figue mi-raisin, j’avais envie de vous partager une réflexion qui je pense nous traverse tous, à différents endroits. Car les aberrations, il y en a, et elles se voient bien plus aujourd’hui. Et quelque part, je m’en réjouis. Parce que j’ai quand même envie d’être optimiste, de voir qu’il peut y avoir du bon dans tout ça. Qu’en voyant enfin l’éléphant dans la pièce, les choses peuvent changer. Qu’enlever le superflus peut garantir une bien meilleure vie. Que chacun a cette capacité là de faire autrement pour impacter son quotidien mais aussi celle des autres, en mieux et pour longtemps.
Et vous, vous en êtes où avec tout ça ?