Dans l’équipe de LyonCityCrunch, nous ne sommes pas journalistes,
mais nous sommes malgré tout régulièrement sollicités par des agences de presse pour assister à des évènements. Parfois, quand le sujet nous interpelle, qu’on pense pouvoir vous dénicher un bon plan, ou que les p’tits fours ont l’air trop bons, on passe y faire un tour. Dernièrement, on me dit “showcase”, on me dit “men”, on me dit “soul”… Moi, directe, je me dis : ma fille, ça c’est pour toi ! Ça sent le mini-concert acoustique et intimiste avec de belles voix sexys.
Bon…
Partant de cette idée, je me pointe chez Bonobo (boutique de vêtements près des Terreaux) où je suis très gentiment accueillie par l’équipe de presse du Festival du Printemps de Pérouge.
On m’accompagne au sous-sol, où les membres du groupe (les Soul Men donc) sont assis sur des canapés Clubs devant des cafés et un plateau de macarons. Pas de musiciens, pas de scène, pas d’autres représentants de la presse… Juste l’équipe organisatrice, le traiteur, quelques petits fours sur lesquels je louche – tout en me disant qu’il est tout juste 11h30 et que le mini-panini thon/oeuf devra attendre – et moi…
On m’indique le fauteuil face au groupe, on me propose un café et on me dit : “L’interview peut commencer”.
…
Vous connaissez le coup de la journaliste qui n’a pas écouté l’album et qui ne sait ABSOLUMENT pas devant qui elle se trouve ? Je ne le souhaite à personne.
Ma première réaction a été subtile : la fuite : “heuuu ??? vous avez des toilettes ?” Je m’enferme à double tour et je fais le point. Alors, carnet de notes check ! stylo check ! raccord rouge à lèvre check ! Googlelisation du groupe… hoooo nonnnn… On est dans une cave, il n’y a pas de réseau.
J’ai beaucoup ri intérieurement, pendant que je me liquéfiais extérieurement.
Je me préparais à écouter de la musique tranquillement planquée dans un coin, je me retrouve en première ligne face à des gars qui ont eu, il faut l’admettre, une carrière assez impressionnante : Eric Bamy, doublure vocale et choriste de johnny pendant plus de 25 ans (et dernièrement remarqué dans l’émission “La France a un incroyable talent”), Vigon : James Brown Marocain qui est passé dans The Voice l’an dernier, et … Jay : finaliste “graine de star” en 1997, et ex leader des… Poetic Lover (trooop canon !!!!!!)
A ce moment précis de l’interview je n’avais pas encore leur CV en tête, mais j’ai réussi à recoller les morceaux au fur et à mesure.
J’ai préféré jouer la carte de l’honnêteté (et de la bêtise aussi) en annonçant la couleur. Moi pas être journaliste, moi être là pour les p’tits fours chroniqueuse bénévole… J’ai aussi bafouillé 12600 fois, ri niaisement, imploré du regard la RP pour qu’elle me vienne en aide, pour finalement laisser parler tout ce petit monde. Les autres journalistes (les vrais pour le coup) ayant tous annulé à la dernière minute, j’ai pu profiter pleinement du moment. Ça a parlé showbiz, Golf-Drouot (“temple du rock” de la nuit Parisienne), Johnny, petits ragots croustillants et vannes d’artistes français, disque de platines, The Voice, influences Soul, célébrité naissante…
C’était cool, c’était sympa, et voilà ! J’avais envie de partager ce moment avec vous.
Je ne parlerai pas plus du groupe en lui-même qui est un beau produit packagé M6 surfant sur la récente célébrité télévisuelle de ces messieurs.
Si vous avez envie de découvrir les belles voix de Vigon, Jay et Bamy, vous pouvez soit : allumer radio France Bleue, vous précipiter à la salle 3000 le 30 janvier dans le cadre du Printemps de Pérouges, ou acheter leur album collector éponyme.
10 commentaires
Comment dire ? Mais LOL (oui pardon !)
Bien sympathique mésaventure que tu nous comptes-là Milie !
Et Eric Bamy, la vraie voix de Johnny marrant !
Chouette illustration !
héhé ! tu peux rire, et te moquer !
Attends de voir la photo 🙂
Ah ah ah moi je veux connaitre du ragot croustillant et people !!!! 😉
Et sinon bravo, parce qu’à ta place je sais pas si j’aurais assurée ^^
Héhé ! Je garde les ragots pour les soirées filles (tu sais, celles où tu viens pas)
🙂
Ouais, faut pas croire qu’on a un métier facile (surtout quand c’est pas notre métier…). En tout cas bravo, je sais pas trop comment j’aurais réagi, perso…
J’avais pas trop le choix, j’étais la seule “journaliste” et je ne voulais pas les abandonner. Ils sont quand même très choupis.
Mais du coup, tu ne dois plus trop regretter de ne pas avoir pu venir toi, non ?
Oups ! Tu t’en es bien sortie finalement !
J’ai réussi à noircir 2 pages de mon carnet. Mais il faut dire que c’est les Soul Men ont menés de main de maître leur propre interview. Ils sont vraiment très sympas et ne m’ont pas laissé ramer.
As tu fini Saoule Girl ? #jesors
Hi Hi Hi… Je t’imagine parfaitement en situation de ce-n’est-pas-parce-que-c’est-la loose-ultime-qu’il-faut-perdre-la-face-ho-que-non-! … Well done et merci pour le récit ! 🙂