On a testé : la cuisine familiale de Thaï-Baan (Lyon 3)

L’autre jour, j’allais à la Bourse du Travail voir David Castello-Lopes sur scène dans son dernier spectacle : “Authentique”. Cet homme est drôle. Vraiment, il me fait mourir de rire. Et mourir de rire et bien, c’est bon pour la santé, c’est bon pour lutter contre la déprime et l’ambiance maussade de ce printemps dégueulasse.
(mouai, j’ai pris un peu de retard dans la publication de mes chroniques).

Aller voir David Castello-Lopes sur scène, c’est bon comme une soupe de nouille chaude et pimentée.

Et d’ailleurs – meilleure transition du monde – à quelques pas de la bourse, se trouve Thaï-Baan. Une cantine Thaï familiale où mère et fille servent des plats réconfortants, mêlant friture, nouilles et bouillon, saveurs délicates et bouche de dragon en feu.
Il fait moche, il pleuviote, mais ce soir, le soleil brillait au-dessus de nous. On s’installe en terrasse et on profite tranquillement des petites ondées passagères accompagnées du sourire enjoué de la serveuse.

Des plats qu’on ne connaît pas

La carte offre un éventail de plats qui nous sont tout à fait inconnus, comme la salade de pattes de poulet sans os. Il y a aussi une déclinaison longue comme le bras de salade de papaye, qui semble être une de leurs spécialités. Ou le Tom Yum, un bouillon de porc, citronnelle, feuilles de kafir, galanga et huile de piment qui me laisse la bouche pleine de salive.

On commence par se partager une salade riz frit. Le riz fondant-croquant est mélangé à de la chair à saucisse thaï, des morceaux de piments, qui ne sont pas là pour la déco, du gingembre, de la ciboulette et un monceau de cacahuètes. Remarquable entrée qui nous met les larmes aux yeux – aussi parce que ça pique beaucoup .

Kway Teow

Côté plat chaud, le Kway Teow se décline littéralement à toutes les sauces.
Ces nouilles de riz plates s’accommodent avec tout : sauces, bouillons, viandes, crustacés, boulettes de poisson et canards laqué… Et parfois tout le monde dans le même bol. Le choix est difficile. Tout ce que je sais, c’est que j’ai envie de tout.

Ce sera le Kway Teow Hang qui aura le dernier mot. Des nouilles de riz dans une bonne petite sauce maison, servies avec des légumes symboliques, mais surtout avec du porc mijoté, du porc en boulette et du porc croustillant. Dans un bar branché, on l’aurait appelé “déclinaison de cochon” en place de soupe de nouille 🙂

Desserts joyeux

Pour une fin heureuse, toujours dans un esprit anti-déprime, on aurait pu taper dans la variété de desserts typiques thaïlandais comme le riz gluant à la mangue. THE fabuleux classique de la cuisine thaï que je n’ai jamais réussi à reproduire dignement à la maison. Ou alors les Châtaignes d’eau au sirop trempées dans du lait de coco. J’adore ça.
Mais sinon, il y a les fameux Bingsu qui ont envahi nos instas cet été. Vous voyez ces petits monticules de glaces râpées aériens aux toppings colorés ? C’est plein d’air, mais qu’est-ce que c’est photogénique.

Le fin mot de l’histoire

Authentique… Plus tard dans la soirée, David Castello-Lopes usera de tout son talent pour nous expliquer les raisons qui poussent l’humain à toujours être en quête d’authenticité et pourquoi on place cette valeur très haut dans l’échelle des gages de qualité humaine et matérielle.
Eh bien, en sortant de chez Thai Ban j’avais déjà ma réponse.

Ouvert le lundi et mardi midi,  Du mercredi au vendredi midi et soir
Formule midi : E+P+Riz+D = 20,5€
07 65 25 96 30
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