Vous n’en avez pas marre des burgers, vous ?
Non parce qu’ici, le burger, c’est comme le chat : une religion. Et la religion, 7 jours sur 7, moi ça donne mal au ventre et ça énerve (la viande, on vous l’a dit, c’est 1 à 2 fois par semaine, pas plus parce que pet de vache = atomisation de la couche d’ozone etc…).
Et si on variait un peu les plaisirs ? Notre grand chef Qyrool n’a-t-il pas lui-même suivi un régime sans burger pendant 1 mois ?
Je vous propose ce soir d’aller chercher de l’exotisme, du bon et du fun ailleurs. Chez Beijing8.
Beijing8 est international (Beijing c’est Pékin en anglais). C’est une chaîne suédoise d’inspiration chinoise qui s’est implantée à Lyon, première adresse en France.
Suédo-chinois ? Are you f*cking kidding me ?
Non.
Le produit-phare du Beijing 8, c’est le dim sum (en chinois) ou dumpling (en anglais) ou ravioli (en français). Voilà pour l’élément chinois (qu’on pourra manger avec baguette ou fourchette mais en bois).
Le style est lui, à la suédoise : vous ne retrouverez pas le petit chat doré porte-bonheur agitant sa papatte (pour le plus grand malheur de la LCC team), pas plus que le grand tableau hologramme de montagnes et cascades kitschouilles chinoises ou la musique sino-gniagniante avec des poussées aigues. Un restaurant qui semble conçu par l’équipe de designers de Ikea avec des tables et des petits tabourets en bois blond, des tons gris et noir, sobres et chics aux murs et plafonds, une playlist musicale de bon goût (electro indé, hip hop à la cool, funk). Voilà pour le côté suédois.
A la carte donc, du dim sum en pagaille : au porc, au poulet épicé ou non, au saumon, végétarien, il y en a pour tous les goûts. Ces garnitures sont accompagnées de champignons shiitake, coriandre, piment, le tout est recouvert dans une fine pâte en forme de demi-lune (tiens tiens, Indiana Jones n’est pas loin…) et proposé en 3 modes de cuisson : à la vapeur, grillé ou cuit dans un succulent bouillon de légumes.
Installé dans le chic quartier d’Ainay (2ème), s’y croisent d’authentiques dadames en fourrures, des travailleurs du quartier, jeunes urbains et chics étudiants de la fac catho ou de l’école Vatel. C’est que l’on s’y restaure sainement, pour pas très cher et dans un cadre design.
2 formules sont proposées :
une formule à 9,90€ et une formule découverte à 13,90€ qui a ma préférence.
En gros, 9 dim sum, 1 sauce au choix, 1 portion de riz au jasmin ou 1 entrée au choix (salade de vermicelles-crudités, salade de pommes de terre râpées-crudités ou haricots borlotti marinés) et 1 boisson dans les 2 formules.
Le vrai bonus de la formule à 13,90€ en plus d’avoir portion de riz et entrée ou dessert, vous choisissez 3 garnitures au choix (quand vous ne pouvez choisir qu’un seul type de garniture dans la formule à 9,90€). On vous a bien dit qu’elle s’appelait découverte la formule, non ?
Beijing8 en 2 version : déj rapide ou apéro tranquille
Le midi, on va à l’essentiel : on choisit l’une des 2 formules pour manger rapidement, à table ou au comptoir face à la cuisine ou même à emporter. Le soir, c’est plus en mode convivial et « before » qu’on ira s’y restaurer. L’idée, c’est de partager en composant son plateau façon tapas qu’on arrose de bières. La Tsing-Tao est évidemment présente mais vous pourrez aussi trouver une bière ambrée bio de la Savoie proche, la Léman. Ou bien aussi arroser ça de thés chauds ou glacés, tous bio (3 parfums pour chaque).
L’accueil est très pro, accueillant et rapide. Si l’attente peut être longue parfois dans la prise de commande (vous commandez à la caisse mais serez servis à table), vous aurez tout le loisir de bien comprendre le menu affiché sur de grands panneaux aux murs et une serveuse pourra aussi vous expliquer le concept avant d’arriver à la caisse sûr de vous et alléché. Gain de temps, client content.
Verdict final
Pour le concept, les saveurs, et l’accueil on dit bravo ! Surtout que les prix sont très corrects pour le quartier. Certes, il ne s’agit pas de raviolis traditionnels (les puristes préféreront aller les manger dans un vrai restaurant asiatique), mais c’est indéniablement un bon plan pour un repas original en Presqu’île.
Beijing8
23, rue de la Charité, 69002 Lyon
04 78 03 29 64
Ouvert du Lundi au Dimanche, de 12h à 15h et de 18h à 21h30
> Beijing8 est sur Facebook
> Beijing8 a un site web
4 commentaires
L’article ne reflète pas du tout la réalité que j’ai vécu en allant manger chez Beijing8.
Voilà ce que j’ai retenu :
Le négatif :
– 1h d’attente sur place pour être servi et s’entendre dire qu’il n’y a plus de ce que nous avons commandé en dessert.
– Personnel pas agréable du tout, (ne vous amuser pas à demander le code du wifi, non mais !).
– Nourriture vraiment médiocre (6/20) pour les 3 personnes présente (2 asiatiques, 1 français)
Le positif :
– Le mobilier et le style « bois »
Pour moi première et dernière fois car J’ai été réellement choqué par cette endroit (tellement prometteur pourtant).
Peux être que ce n’est comme ça qu’ici à Lyon cependant.
Woooh, ça en fait des points négatifs et pas de la gniogniotte. Vraiment désolée Jude et un peu étonnée par ce flot de critiques, jamais entendues dans mon entourage qui a aussi testé B8.
Une attente d’1h ? Le plus que j’ai pu attendre, c’était 15mn pour prendre la commande un midi en semaine puis 10mn pour être servi. Je trouve ça aussi étrange qu’ils aient pris commande (prise de commande en une seule fois : entrée, plat et dessert) et qu’au final, vous n’ayez pas eu votre dessert.
Quant au personnel, je ne sais quoi vous dire non plus. Je les ai toujours trouvé très arrangeants, autant avec moi qu’avec les clients très Ainay style.
Et pour la nourriture, on rappellera qu’il s’agit de dim sum revisités à la sauce européenne. Mais les goûts et les couleurs ne se discutent pas !
Vraiment dommage pour vous et pour eux….
je connaissais pas, je vais tester (j »adore ceux d’Oto Oto) donc celui-ci
J’y suis allée samedi et moi non plus je n’ai pas aimé. Je n’ai pas eu de problème d’attente ni de problème avec le personnel plutôt aimable (on était 4 dont 2 enfants) mais j’ai trouvé la nourriture vraiment pas terrible : servie dans les boites en carton même sur place, riz et dim sum tout secs, obligés de prendre 9 dim sum identiques à moins de prendre la formule à 15€ (cher pour manger pas bon dans une boite en carton), les sauces données en minuscule quantité dans de minuscules pots, pas possible de changer le thé de la formule par un café (ha ben non c’est pas dans la formule) bref, pas du tout conquise.
Le décor ressemble ce qui se fait partout en se moment : grandes tables en bois et tabourets en bois, mais au final ça manque de personnalité, de chaleur et de caractère. Je passe mon tour !