Il y a beaucoup d’incontournables à Lisbonne. Ce qui est sûr, c’est qu’en 3 jours, il va falloir choisir.
S’essouffler au sommet des miradouros
Lisbonne est une ville de collines, il y en a 7. Et qui dit colline dit belvédère (miradouros en portugais). On passe son temps à grimper, à se faufiler dans des rues étroites, et soudain, sans prévenir, on tombe sur un de ces spot de dingue. Là, on domine la ville, on entend les bruits en contrebas. Si vous recherchez de la sérénité, ou un instant un peu love love, n’hésitez pas.
Nos coups de cœur : Miradouro de Sao Pedro deAlcantara, celui de Santa Catarina, et enfin celui de Graça (le plus beau )
Collectionner les photos d’azulejos
Le charme d’une ville est aussi dans les détails, et Lisbonne en fourmille. Les façades de certains immeubles sont décorées d’azulejos (de la faïence quoi), quant aux rues, elles sont pavées par des ouvriers qui chaque jour les découpent et les disposent à la main. Si tu kiffes les motifs, prépare ton appareil photo, parce qu’on en trouve à chaque coin de rue. Mention spéciale à la Villa de Sousa et son mur bleu flashy. Magnifique. On adore.
Prendre le Tramway 28 (et mourir)
Prendre le Tram 28 est un incontournable à Lisbonne.
Et bien oui, il faut tenter l’attente interminable, les méchants touristes qui grillent et rentrent sous le nez l’air de rien “oups ho bin on avait pas bien vue que là c’était le début de la file huhuuh” (et te donnent des envies de meurtre), les vieilles femmes (qui veulent juste rentrer chez elles) au bord de l’évanouissement, des aisselles suintantes, des cris de paniques, des freinages malheureux… Paris en heure de pointe est carrément moins hostile. Après… ça reste pratique, voir même charmant pour passer d’une colline à l’autre.
Donc mon conseil : Prenez le tram 28, mourrez 400 fois, restez dedans quand tout le monde sort à Santa Luzia et descendez plus loin un peu au hasard, dans un quartier qui n’est même plus sur votre carte de touriste. (la station après Graça par exemple, dans le quartier d’Estrela d’Ouro)
Pleurer, aimer, vivre sur du Fado
Le fado n’a jamais vraiment réussi à s’exporter. En même temps, une musique (jouée dans des bars) qui célèbre la tristesse c’est chelou. Il faut le vivre pour en comprendre l’intérêt. On se retrouve dans un bar, une chanteuse arrive, accompagnée d’un guitariste, et c’est parti pour la chialante. La clientèle reste muette le temps d’une chanson. Les regards se baissent, et tous ensemble on partage de la tristesse en barre. La musique s’arrête, les conversations reprennent, et on se sent plus proche de son voisin de table. Bon, sans rien vous cacher, le temps d’un repas, deux heures de tristesse en fractionné, c’est hardcore. Essayez plutôt les petits bars où les chanteurs amateurs (confirmés) viennent pousser la chansonnette quand le cœur leur en dit.
Chercher (à tout prix) la meilleur Pasteis de Lisbonne
Pastèiche dé nata. C’est comme cha qu’on dit. C’est LA spécialité sucrée du Portugal. Cette petite tartelette à base de pâte feuilletée et garnie de flan pâtissier a été inventée par des religieuses du monastère des hiéronymites (elles sont toutes mortes de diabète depuis). N’importe quelle boutique de Lisbonne en propose. Ne passez pas à côté, c’est une tuerie. Outre la plus connue (celle de Belèm) plein de pâtissiers en font artisanalement. Essayez celle de la Manteigaria, vers la Praça Luis de Camoès (1€ pièce), vous pourrez même voir sa fabrication. Celle de la Confeitaria National dans le quartier de la Baxia est notre préférée (plus cher : 1€40, mais franchement, l’orgasme à ce prix là…)
S’émouvoir sur l’histoire à Belem
Belem est le quartier historique de Lisbonne d’où sont partis les grands explorateurs Portugais. S’il y a bien un endroit incontournable à Lisbonne c’est celui-ci. « Alors vous avez vu le monastère de Belèm ? » Vous demandera votre tatie Jacqueline si vous lui dites que vous étiez à Lisboa. Si vous lui dites non, vous n’aurez que mépris. Et pour cause, le monastère des hiéronymites du 16ème célèbre le succès de l’éxpédition de Vasco de Gama. Il est vraiment splendide. En même temps il aura fallu 50 ans pour le construire. Une promenade dans le cloître vous donnera un sentiment de sérénité sauf si vous souffrez du syndrome de Stendhal. Quant à la tour de Belèm, c’est simple, elle orne tous les dépliants touristiques, et non sans raison.
Infos : 10 € l’entrée
Prendre le tram 15E qui longe la côte jusqu’à destination
Praça do Império, Belém
Ouvert d’octobre à avril, de 10h à 17h30 / de mai à septembre de 10h à 18h30
Pour les personnes qui n’aiment pas attendre, on a trouvé un moyen d’éviter les longues files. Il s’agit d’un billet qui dure 1 an, qui se prend à l’avance (ou pas) et qui est très pratique. Vous pouvez d’ailleurs vous en procurez par ici.
S’instruire au Musée d’Art Antique
Le musée des arts antiques de Lisbonne impressionne par la richesse et la diversité de ses collections. Si l’art Portugais y est bien représenté, on y trouvera aussi des œuvres d’artistes de toute l’Europe, notamment le « Saint Jérôme » de Durer et « la tentation de saint Antoine » de Bosch. Le premier étage est dédié aux arts issus des colonies Portugaises, (et y’en a un paquet) Afrique, Japon, iles du pacifique. Bref, pour en prendre plein les mirettes, c’est par là.
Infos : 5€ l’entrée
Prendre le tram 15E jusqu’à l’arrêt Largo de Santos
R. das Janelas Verdes, 1249-017 Lisboa, Portugal
Ouvert tous les jour sauf le lundi, de 10h00 à 18h00
Comment y aller ?
En avion, comptez environ 1h30 depuis l’aéroport de Lyon avec la compagnie Transavia. Pour se rendre en centre ville, prendre la ligne rouge du métro (25 min pour 1,40€).
Informations et réservations sur www.LyonAeroports.com.
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