Pour les épisodes précédents c’est là et ici.
Samedi
13h. Rencontre au sommet (de la Croix-Rousse) entre Lenseurs et les Sixty-Niners pour un pique-nique pré-Lense Party. La météo fait son indécise : pleuvra, pleuvra pas… toujours est-il que le soleil, lui, n’a que faire des nuages pour nous imposer une chaleur de plomb qui nous suivra toute l’après-midi.
15h. Après avoir avalé fromages et charcuterie rendus moites et suintants par la canicule ambiante, nous voyons arriver par grappe des individus équipés d’appareils photo plus sophistiqués les uns que les autres. L’esplanade du Gros Caillou se rempli petit à petit de participants.
15h30. Rémi prend la parole et explique à la soixantaine de personnes présentes le fonctionnement de la Lense Party. 7 équipes, 7 parcours, et du shooting à volonté pendant 4h. L’arrivée se faisant à la Guillotière, au Café des Cultures où chaque personne devra sélectionner 3 photos à projeter lors du brunch prévu le lendemain.
16h. Accompagné de mon fidèle Silphi qui joue le rôle de coach photo, je guide mon groupe, la team 2 à notre première étape : une épicerie de quartier dans laquelle nous achetons un pack de bières, élément indispensable à une séquence de présentation.
16h30. Juste avant de prendre le métro à Hôtel de Ville pour nous rendre sur le lieu de notre parcours, nous faisons un petit détour par la rue de l’Arbre Sec et sa Guinguette électro.
17h00. Nous sommes au départ véritable de notre parcours : la Confluence. C’est le parcours le plus atypique de La Lense Party. Au programme : travaux titanesques, grues en pagaille, quai de Saône, vieilles péniches déglinguées, entrepôts abandonnés ou en reconversion, trains (fantômes ou pas).
19h30. Nous reprenons le tram pour rejoindre la Guillotière, les participants sont exténués mais heureux. Après avoir passé presque 3h en plein cagnard au milieu de la poussière des travaux, nous sommes définitivement l’équipe la plus crade à l’arrivée.
20h00. Avant de rejoindre le point de rencontre final. Nous retrouvons, au café de l’Etoile, Lâm, revenant de la Mini Lense organisée à la Fnac (avec UneMolkette, Camille et LeSud en groupies élèves studieuses). Nous finissons notre escapade sur le bowl des Berges pour shooter des bikers et des skateurs.
20h30. Toutes les équipes sont arrivés Chez Thibault, au Café des Cultures, LeSud et B-Rob récupèrent les premières photos très prometteuses tandis que la bière coule à flot.
23h00. Passage en coup de vent par chez moi. Douche rapide pour enlever la crasse de la journée et redonner un coup de fouet à mon organisme qui s’apprête à entamer une longue soirée.
23h30. Je montre dans le tram qui emmène les festivaliers au marché de gros. Ambiance surréaliste. L’entassement presque inhumain dont font l’objet les passagers, n’empêche aucunement la plus part des gens de chanter, hurler de joie, balancer de l’alcool, se mettra à poil…
00h. Le tram arrive enfin à destination dans un grand “Youpi!” général.
00h10. Je rejoins les Lenseurs et nous entrons dans le temple de l’électro. L’ambiance semble encore plus endiablée que la veille.
1h. Le set de Miss Kittin & the Hacker commence sur la scène 1. En quelques minutes la température gagne plusieurs degrés et nous fait presque regretter la fournaise de l’après-midi. L’ancien entrepôt n’est plus qu’un sorte de cocotte minute géante composée de gens en sueur, de bras levés et de corps semi-dénudés hypnotisés par les beats des Grenoblois.
1h30. Petit crochet par la scène 3 pour voir la prestation de Danger, malheureusement j’arrive pile au moment d’un gros plantage de son Mac. APPLE FAIL…
2h30. Dubfire prend la rélève de Miss Kittin sur la scène 1 et envoie du gros d’entrée de set. Qui a dit que les américains étaient nuls en électro ?
2h40. Sur la scène 3, Radioclit mixe du son afro beat très dansant, catalysé par le flow de MC Mo Laudi. On est pas à Lyon, on est sous les tropiques. Alors zookez, zookez, mais n’oubliez pas de dodiner de la tête (Boum boum boum).
3h00. La soirée semble attendre le point OMGTITBPE (Oh My Gosh, This Is The Best Party Ever !) grace au Sound Systeme installé sur le terre plein central. Douster, le DJ argentin envoie un set apocalyptique, les gens sont sur-excités et commencent à grimper sur tout ce qui peut servir de promontoire (cubes, containers, escaliers, caravanes).
3h30. Les gens tout aussi excités que trop perchés (au sens premier du terme, bien sûr ^^ ) sont délogés par la sécurité. Bouuuuuuuuuh !
4h00. Il est temps de rentrer. Sur le chemin du retour, je glisse mes derniers flyers Food&Shoot Party sous les essuies-glaces des voitures.
5h. Je cale le réveil à 8h30. Sleep.
En attendant très prochainement la suite, je vous laisse avec Life on MTV de Miss Kittin & The Hakers.
Crédit Photo : B-Rob.com
2 commentaires
Yeahhhhhhh ! 😉 (bravo pour le coup des essuies-glace 😉 et pour le timing du lendemain matin)
quelle énergie!