Mais, les randonnées roller du vendredi soir à Lyon me faisant de l’oeil, j’ai voulu me lancer. Bon entre le moment de les avoir en main et le démarrage réel, il y a un léger laps de temps…
L’arrivée du printemps aidant, je vous partage mes 5 arguments pour vous donner envie, vous aussi, de tenter l’expérience à roulettes.
C’est une super alternative à la marche, au vélo et/ou à la course
Au milieu de ce trio de tête très en vogue ces derniers temps, j’avais envie de trouver une activité cardio qui change. A priori, vue mon appétence pour les sports de glisse, le roller semblait bien dans le bas du classement. Cependant, il remplissait plusieurs critères importants : confinofriendly, dehors, pouvoir le pratiquer seul, me dépenser, travailler mon endurance et essayer quelque chose de nouveau. Et j’avoue avoir l’image édulcorée des “riders” en bord de mer à Miami vers laquelle j’espère tendre !#clichéassumé #lyonisthenewmiami
L’équipement reste abordable
Cela peut paraitre évident au premier abord mais cela peut aussi être un frein (sans mauvais jeu de mots). Et oui, il y a une petite liste non négligeable pour s’équiper : protèges poignets, coudes et genoux, casque et accessoirement, une paire de rollers. Si le style peut effectivement être un poquito pas attrayant, la priorité est bien ailleurs : la sécurité. Et encore plus lorsqu’on est beginner. Mieux vaut dégainer l’artillerie que risquer un bon vieux poignet cassé un dimanche après-midi (ça sent le vécu, ou presque).
Comptez entre 70 et 80 euros (rollers compris) pour un équipement de démarrage “à fond la forme” qui fera tout à fait l’affaire.
Lyon regorge de bons spots
Point essentiel et à soigner. Évitons l’angoisse de la pente raide, des escaliers ou autres chemins escarpés. Quand on est novice, il est nécessaire de choisir son terrain de glisse. A Lyon, il y a de quoi faire pour trouver des surfaces planes : le Parc de la Tête d’Or, les Berges du Rhône ou encore le Parc de Gerland pour ne citer que les plus évidents. Perso, j’ai opté pour ce dernier que j’aime beaucoup et qui est un peu moins fréquenté. Certes un peu plus petit (on tourne vite en rond) mais parfait pour les premières sessions.
Un professeur pour quelques heures
Je suis sûre que la plupart des gens (dont je fais partie), se dit que prendre des cours de roller c’est comme prendre des cours pour faire cuire des pâtes. Ça n’a pas grand intérêt. Et puis ça ne doit pas être si sorcier. ERREUR ! Les tutos YouTube ça va bien deux minutes mais rien ne vaut une session avec un pro. Pour l’avoir testé, j’approuve à 12 000%. Cela permet d’avoir les bons réflexes et placements pour débuter sereinement et surtout avoir confiance. Max si tu passes par là, merci grandement ! J’ai la technique du citron dans la peau !
C’est un challenge tout à fait satisfaisant
Attention, je ne parle pas de forcément tenter le dérapage d’urgence ou finir sur les rampes du skatepark tout de suite. Ce n’est pas parce qu’au bout de 30 minutes le visage se décrispe et que les mouvements sont plus fluides qu’on va se la jouer rider de l’extrême. Les sensations et le fait d’arriver à kiffer sur roulettes sont, à mon sens, la priorité. Et en vrai, le roller reste plutôt “impressionnant” quand on démarre donc prenez votre temps.
La clé pour progresser ? pratiquer.
Nous voilà à la fin de cet article et je sens votre déception de ne pas avoir eu un visuel de mon style de roller girl en action. Je me suis permise de penser que cela n’aurait pas grand intérêt pour vous les chatons (dit la nana qui cherche malgré tout à garder son swag).
En tous les cas, j’espère que ce petit tour d’horizon vous aura donné envie de tenter l’ivresse des roulettes.