Image source ici
« J’ai toujours voulu que le quatuor soit plein de vie, d’énergie, cool, dérangeant et absolument sublime ou immonde si c’est ce qu’il doit être. Mais il doit exprimer ce qu’est la vie. Raconter toute l’histoire avec grâce, humour et profondeur. Et la raconter en entier si possible. »
— David Harrington – Fondateur de Kronos Quartet
J’en reviens juste, et c’est réussi. Avec UneMolkette, nous avons donc été voir Kronos Quartet en concert à Fourvière. En deux heures, nous avons parcouru le monde. Des plaines glacées de l’Islande avec les mélodies de Sigur Rós aux ballades entrainantes de Géorgie en passant par les complaintes de compositions américaines plus novatrices comme Different Trains (composées par Steve Reich) ou encore les mélopées anxiogènes de Clint Mansell entendues dans Requiem for a Dream.
Un peu plus de deux heures. Et de ces concerts où le temps paraît comme suspendu. Accrochés aux sons de ce quatuor à cordes qui interprète autant de musiques différentes avec maestria. Un quatuor qui tourne depuis un peu plus de 30 ans et qui n’a eu de cesse de se renouveler et de jouer sans cesse de nouvelles mélodies. Un quatuor venu à Fourvière pour livrer un nouveau voyage.
J’ai connu Kronos Quartet via la bande originale de Requiem for a Dream et leur interprétation de Clint Mansell, et je dois avouer que, quand Lux Aeterna à commencé, j’en menais pas large tellement ce morceau m’a marqué. Voici une vidéo trouvée sur Youtube d’un de leur précédent concert à Bucharest. (11 Mai 2008) :
Bref, un très agréable moment. En dehors des sentiers battus et des concerts habituels. De quoi faire une parenthèse salutaire entre Blur dimanche et le marathon que la team de Lyon69 va réaliser à Musilac !
UneMolkette, à toi ?
Hop, hop, hop, j’atterris… Encore sous le coup du jet lag : des courbatures aux zygomatiques et une mine d’imbécile heureuse (j’étais à deux doigts de faire coucou au chauffeur de taxi au moment où il repartait, jusqu’à ce que je me souvienne qu’il venait de simplement faire son métier en me ramenant moyennant rétribution de la course… c’est dire).
C’était quand même mal engagé
Car avant l’ouverture des portes, 1/ il pleuvait et 2/ je n’avais pas de poncho.
C’était sans compter sur Silphi (plus d’1m80) qui, trop sympa, m’a prêté son Kway. Sachant que je culmine à 1m50. Très beau rendu modesque mais mascara sauvé.
C’était sans compter sur la jolie fenêtre de tir qu’on a eue. Pluie avant, pluie après, un début d’arc-en-ciel entre les deux.
D’arc en ciel en feu d’artifice
Des cordes sur des bandes-sons un peu comme de la dentelle sur du skaï… c’était ma-gni-fique ! Chair de poule généralisée sur Requiem for a dream & Sigur Rós… J’aurais voulu que les morceaux ne s’arrêtent jamais.
Du violon qui rend joyeux : les derniers rappels (trois séries au total !) se sont faits sur une BO bollywoodienne, un tango égyptien… et les traditionnels coussins volants 🙂
4 commentaires
J’ai des frissons dans l’échine rien que d’entendre la musique de Requiem for a Dream dans cette pauvre version YouTube, ça devait être tétanisant à Fourivère…
C’est exactement le mot, j’en ai laché ma larme. Pareil pour le passage sur la composition de Sigur Rós.
Vu l’article, je me dis mince j’aurais peut être du prendre une place !
C’est clair LaSudette ! Du frisson & du sourire béat à haute dose, c’était top 😉 J’espère que tu avais une excuse valable hein !