Les 4 phrases à ne JAMAIS dire à une célibataire confinée

8 millions. C’est le nombre de célibataires (hommes et femmes confondus) en France.

Après l’exode pré-confinement, on ne sait pas exactement combien de personnes sont confinées chez elles seules. Mais on sait qu’elles sont nombreuses.

On entend de partout dans les médias comment s’occuper en famille, comment s’organiser avec des enfants, comment survivre en couple dans 30 m² ou encore comment respecter l’espace de chacun.

Alors cette fois-ci, on va ajouter notre pierre à l’édifice avec 4 phrases à ne surtout pas dire à une célibataire enfermée pendant le confinement. A part si vous ne l’appréciez pas forcément.

Phrase pourrie numéro 1

Alors celle-là, tu l’as sûrement entendue dans mille médias. Tu n’as pas pu échapper aux nombreux articles qui paraissent sur le net à ce sujet, mais aussi aux statistiques du nombre exponentiel de divorces en Chine.

Mais comme ça ne suffisait pas pour que tu comprennes que la chasse allait être très féroce à la sortie (« non mais sans te mettre la pression, il va VRAIMENT falloir que tu sois prête là »), la moitié de tes potes t’ont déjà envoyé les dits-articles sur tous les réseaux sociaux disponibles. Autant dire que ça fait beaucoup.

• Ce qu’on ne nous dit pas : L’état dans lequel les dits hommes ou femmes vont sortir, après avoir arpenté, désespérés, leur 30 m² en long, en large et en travers pour éviter leur moitié. 
• Conseil : On espère que tu es épanouie dans le rôle de relation-pansement. 

Phrase pourrie numéro 2

Remettons l’église au milieu du village : oui, prendre du temps pour soit, ralentir un peu, ça fait du bien. Et quand on disait ça, à l’époque où on pouvait encore marcher innocemment dans la rue, on le pensait vraiment. Mais on imaginait une petite journée. Voire même une demi-journée. Voire une petite heure. On ne pensait vraiment pas à 1 mois et demi.

Non parce que levons tout de suite le voile : une fois que vous avez pris le temps de réfléchir à votre vie amoureuse (ça au moins c’est rapide), lu 200 pages d’un livre de développement personnel et pris le temps de marquer sur un petit papier vos objectifs hebdomadaires (trouver de la farine, trouver de la farine, trouver de la farine…), le temps devient déjà long.

• Ce qu’on ne nous dit pas (assez) : Vous êtes des millions donc au final t’es pas vraiment tout seul, si ? (Vous avez 2h). 
• Conseil : Faites pas trop le point avec les personnages dans votre tête, certains font peur. 

Phrase pourrie numéro 3

Alors déjà, mon pyjama, il est trop bien. Ensuite, on ne passe pas toutes nos journées en pyjama. On a des supers leggings aussi.

Et puis, au pire, ça fait quoi? Qu’on soit épilée ou pas, qu’on soit coiffée ou qu’on tente le no poo ou le no bra, qu’on se maquille à coups de rouges à lèvres ou qu’on ne le fasse pas, ça change quoi ?

Après tout, personne ne le verra, à part notre chat (ou les murs de notre appartement).

Il y a quelque chose de plus inquiétant que l’état de nos cheveux à la sortie du confinement, c’est l’image qu’on a l’impression d’avoir autour de nous. Nos proches nous imaginent en zombie tout droit sortie de walking dead. Ceci dit, le manque de soleil nous en rapproche un peu.

• Ce qu’on ne nous dit pas : J’ai peur que tu sortes tellement le grand jeu à ta sortie que tu arriveras à convaincre les vendeurs de te garder le dernier paquet de PQ. 
• Conseil : Lavez-vous quand même de temps en temps, histoire de garder l’habitude à la sortie. 

Phrase pourrie numéro 4

Alors celle-là, c’est le pompon sur la Garonne (oui, cette expression existe).

La phrase parle d’elle-même. Mais c’est vrai, après tout. On aurait dû prévoir le coup. On aurait aussi dû s’acheter une maison avec piscine et jardin loin de toute habitation. Au cas où.

• Ce qu’on ne nous dit pas : Et un mec bien, gentil, drôle, intelligent, prêt à se confiner avec nous en 5h. Easy ! 
• Conseil : Toujours avoir un numéro d’urgence dans son téléphone (mais pas le SAMU, si tu vois ce que je veux dire).