C’est reparti pour un tour !
Le jour s’est levé depuis longtemps sur Aix-les-Bains mais ce n’est pas le cas de la team Lyon69 qui sort à peine du lit. Les yeux encore tous collés et les oreilles pleines des mélodies entendues la veille, on récupère doucement à grand renfort de café, de beans et autres saucissons avant d’attaquer cette deuxième journée.
Mais avant ça, place à un petit compte rendu de la journée d’hier :
16h : On passe enfin les barrières au moment où Mogwaï finit son set. C’est bruyant, le groupe semble faire la tête. On écrirait bien que c’est nul, mais on le fera pas…
16h20 : Morcheeba rentre sur la scène Montagne. La magnifique Skye Edward (de retour après avoir quitté le groupe en 2003) met rapidement le public à l’aise avec son sourire contagieux. Le set démarre par un grand classique du groupe, The Sea, et donnera un peu le ton du reste du live : un best of des anciens morceaux plutôt que les titres du dernier album. L’ambiance met malgré tout du temps à décoller. On regrette que Musilac ait programmé ce groupe si tôt. Cela aurait été tellement parfait sous les étoiles… Le set devient aérien avec le tube Blindfold et un début de reprise de I can see clearly now, mais c’est déjà la fin. Dommage, l’alchimie Morcheeba a besoin de temps pour fonctionner, difficile de lancer la machine avec les 50 minutes autorisées par la programmation. (Heureusement que certains les avaient déjà vus au Transbo il y a quelques mois, hinhin)
17h30: Angus et Julia Stone, c’est mignon, c’est gentil, ça se boit comme du petit lait (demi-écrémé). On reste à écouter sagement mais l’emballement n’y est pas. Peut-être que c’était un peu trop hipster pour le public de Musilac. Peut-être aussi qu’ils auraient pu montrer un peu plus d’engouement et ne pas partir comme des voleurs au bout du temps imparti. Paf, c’est déjà fini.
18h20: On zappe Asa pour aller faire un ravitaillement bière et frites. Je crois qu’on ne rate rien : de loin ça a l’air d’être toujours la même chose.
20h : On revient pour la fin du set de Ben l’Oncle Soul (rebaptisé Benjie Tonton bourré par la team). On est pas fan du personnage mais force est de constater que le tonton sait chauffer le public. On se surprend même à remuer du poptin. C’est dire à quel point on reste ouvert à la soupe commerciale (huhu^^)
20H30 : La venue de Bernard Lavilliers à Musilac a été l’objet de nombreuses blagues entre nous. Pourtant on était tous là au début du set. Va savoir pourquoi ! On pensait peut-etre qu’il viendrait avec des bons musicos, que ce serait cool de voir des quinquagénaires danser dans la fosse sur Mélodie, Tempo, Harmonie… Mais en fait non. Nos oreilles saignent au bout de 3 chansons. “Y en a marre” et c’est Bernard qui le dit, du coup, passage au stand de tartiflette histoire de se remplir le bide. Malheureusement on dirait que les 25 000 personnes présentes ont eu la même idée : 30 minutes de queue pour récupérer une pauvre barquette.
22h00 : On retourne vers la scène Lac pour voir comme papy Santana s’en sort. La technique est là : les doigts de Carlos Santana glissent sur sa guitare avec une dextérité hors-normes, ses musiciens sont hypers pros. Mais la mise en scène ringarde (oh, une colombe qui clignote !) et les 10 solos de 40 minutes finissent par nous achever.
23h20 : Fin du set et soulagement. Alors que Santana quitte la scène, un feu d’artifice (un peu cheap) éclate au dessus du lac. On commence à tenter une approche de la scène pour les 2 prochains lives qui s’annoncent énormes. Le public de Santana commence lui a repartir : on remonte à contre-courant une rivière de gens. La vie quotidienne des saumons doit être vraiment très dure.
23h40 : Début du set de The Ting Tings. On est décoiffé. Le groupe de Manchester envoie un son pas très subtil mais qui balaye tout sur son passage. Alors que leurs morceaux paraissent gentiment acidulés sur leurs albums, ils se révèlent d’une puissance et d’une efficacité insoupçonnées. Le public, en transe, est conquis (et pas uniquement à cause du mini short de Katie White).
00H40 : Un “Ladies and Gentlemen (and others) please welcome the Scissor Sisters” lance le set le plus barré de la journée. C’est kitch, c’est disco, c’est sexy, c’est burlesque, ça fout le smile pour la soirée. Malgré quelques problèmes techniques (un effet scénique à base de ventilo planté, et un Jack Shears qui n’a pas compris qu’il fallait chanter bien en face du micro) le set électrisera la foule sans temps mort pendant 50 minutes beaucoup trop courtes.
01h30 : La grosse artillerie de Bloody Beetrouts Death Crew 77 a décidé d’empêcher Aix-les-Bains de dormir. Devant une foule de kids dans un étant second, les italiens produisent une électro bourrine comme Musilac n’en a jamais connue. C’est complétement scotchant (si on a moins de 20 ans). Nous on écoute de loin en sirotant un thé à la menthe dans un boui boui (Ouais on est vieux ET ALORS !).
2h00 : Retour au bercail. Au final, première soirée plutôt sympa. Pas de grosse surprise : Morcheeba, Scissors Sistors au taquet et déjà bien rodés sur scène, des Tings tings dignes de leur buzz et des stars qui vieillissent mal. On regrette seulement un ordre de passage plutôt aléatoire (mais pourquoi Morcheeba en début d’après-midi ?) et des lives qui auraient mérité d’être plus longs (alors que celui de Santana s’est éternisé pendant presque 2h !).
Quelques photos :
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Photos prise par B-Rob
Place maintenant à la journée 2 :
CONCRETE KNIVES
NOUVELLE VAGUE
EELS
DEUS
LILLY WOOD AND THE PRICK
AARON
GAETAN ROUSSEL
PJ HARVEY
THE CHEMICAL BROTHERS
KATERINE
YELLE
3 commentaires
Super ringard le compte rendu! ÷» No flame, no vibes, hyper flatty, faut passer à la vitesse supérieure Lyon CityCrunch, trop de tartiflette, pas assez de paillettes÷»
Plus de bruit, Lyon CityCrunch!
Ouais désolé on est un peu trop cheesy parfois…