Il est aux alentours de 12h50, la terrasse est pleine à craquer, alors je peux vous dire qu’on était contents d’avoir réservé la veille. On arrive avec quelques minutes d’avance, une gentille dame (qui a été notre serveuse tout le repas) nous demande si nous préférons être dedans ou à l’extérieur (choix très difficile par ce beau temps). Nous décidons finalement d’être à l’intérieur pour voir le joli décor qui s’y cachait. La grande terrasse nous faisait quand même franchement de l’œil…
À peine arrivés !
Nous venons de rentrer dans cette charmante petite cantine et là… Nous observons plusieurs petites figurines, des livres sur la cuisine vietnamienne (étalés un peu partout) ainsi que des traditionnelles lanternes suspendues de toutes les couleurs et aux multiples motifs. Les murs en pierre donnent une touche d’authenticité et le mur bleu électrique une vraie touche de pep’s à la pièce. On en prend plein les mirettes !
La serveuse nous emmène les cartes et notre choix se porte très vite sur un Bùn (“bun” qui sont des vermicelles de riz en vietnamien). C’est un plat chaud-froid à base de ces fameux vermicelles, avec de l’effilé de batavia, de carottes, de concombres, de soja, de cacahuètes, de menthe et une sauce nùoc mam maison.
J’ai décidé de prendre le Bún gà chã giò gà (avec du poulet mariné caramélisé et nems au poulet). Ma chère et tendre mère choisie de prendre la version vegan (avec des samoussas, tofu, légumes croquants et sauce végétale). Et pour mon petit frère, c’est nems aux crevettes oblige !
Tic..Tac… C’est (déjà) l’heure des plats !
Pour notre plus grande surprise, aussitôt commandé, aussitôt servi ! C’est l’une des rares fois où j’ai attendu si peu de temps dans un restaurant aussi bondé, avec en prime nos plats apportés par de charmants et attentionnés serveurs.
Ah oui ! Nous avons (un peu) cédé à la gourmandise en commandant également : une eau de coco, un thé glacé maison “Bànôi” (composé de thé au jasmin, de citron vert, de miel et de feuille de menthe) et un jus de mangue. Ils étaient parfaits pour accompagner le festin qu’on s’apprêtait à déguster.
Mettons les choses au clair. Non, je n’ai pas utilisé mes baguettes (honte à moi) mais pour ma défense, je mange tout le temps japonais avec (suis-je pardonnée ?). Je commence par une bouchée, une deuxième, puis je tombe sur un gros bout de nems au poulet et mhhhhhhhhhhhh… Quel délice, le poulet est si tendre qu’il fond dans ma bouche !
Le plat était très bien assaisonné et je n’ai même pas eu besoin de rajouter de sel, et ça, c’est rare me connaissant ! Le mélange parfait des ingrédients, rehaussé par des petites touches de menthe, apportent de la fraîcheur à chaque bouchée (que demande le peuple ?).
Mes deux compagnons de table se sont tout autant régalés que moi ! Le Bún vegan à lui aussi été validé grâce à ses saveurs et sa proportion d’épices divinement bien dosée dans les samoussas. Engloutis rapidement par le petit monstre, les nems aux crevettes n’ont pas fait 5 minutes sur la table. Je cite “c’étaient les meilleurs nems que j’aie jamais mangés”, la vérité sort toujours de la bouche des enfants, c’est bien ça ?
Pour terminer en beauté (et en douceur)
Je ne peux pas tester une adresse sans jeter un oeil à la carte des desserts… Mon choix a été tout aussi rapide que pour le plat, je me dirige vers une de leurs spécialités, le Chè chuô nuoc dùa. Un riz au lait à la vietnamienne, composé de banane, de manioc, de perles de tapioca et de lait de coco (ce dernier est aussi vegan).
Pour un premier test de manioc, c’est validé ! Je ne sais pas si j’aime vraiment cet aliment ou si c’est parce qu’il était extrêmement bien cuisiné (sûrement un peu des deux) mais c’est un grand oui. Ah ! Ce petit bouillon sucré, tiède en bouche, avec des petits bouts de bananes et de maniocs goûtus, quel délice (je donnerais tout pour le regoûter) ! C’est le style de dessert qui glisse tout seul à la fin d’un bon petit repas.
L’addition, s’il vous plaît !
Ce fût une belle découverte avec un très bon rapport qualité-prix ! Pour 2 personnes et 1 enfant, nous en avons eu pour la modique somme de… 53€. Nous avions pris 3 boissons + 2 plats + 1 entrée + 1 dessert. Qui dit mieux ?
En conclusion
Si vous travaillez proche de la Part-Dieu, que vous cherchez une adresse avant de prendre votre train ou que vous habitez dans le quartier, c’est l’adresse à tester sans plus tarder (midi comme soir). Sachant qu’un plat coûte au maximum 15,50 €, même en vous faisant plaisir avec une boisson ou un dessert, vous n’en ressortirez pas déplumé. Nous avons également beaucoup apprécié l’aspect familial de l’enseigne, qui se reflète tant dans le service que dans les plats, préparés avec beaucoup d’amour. En bref, Chez Bànôi, c’est une cuisine savoureuse, un service au top et des serveurs à l’écoute, c’est de plus en plus rare et ça fait chaud au cœur.
N’hésitez pas à faire aussi un tour Au Petit Bànôi, leur deuxième restaurant spécialisé dans la streetfood vietnamienne. Nous ne l’avons pas encore testé, mais ça ne saurait tarder !
Et bien sûr, les livraisons et les ventes à emporter sont possibles pour les deux restaurants, elle n’est pas belle la vie ?
Chez Bànôi
🏠 152B Rue Moncey, 69003 Lyon
⏰ Ouvert du lundi au samedi de 11h45 à 13h45 et de 18h45 à 21h30
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