Chez Lyon CityCrunch, c’est pas juste qu’on aime les chats, non… on les vénère, on les adule, ce sont des dieux vivants. C’est pas juste un concept pour faire joli, c’est VRAI, on kiffe les chats, et nombreux sont les chroniqueurs qui en ont un (au moins) qui ronronne dans un coin du canapé.
Dit comme ça, on a l’air d’une bande de bisounours en perpétuelle béatitude devant les félins et notre tendance à placer une photo ou un dessin de chat à pratiquement chaque article ressemble à une ruse subliminale pour hypnotiser les gentils qui aiment les chats comme nous (mais aussi les mémères qui vivent avec 25 matous dans un F2, on n’est pas bégueules quand il s’agit des miaous). On risque de se faire hacker par un défenseur de la cause canine, qui pourrirait notre belle page avec des visuels de toutous partout… pouah !
Toutefois, on est également conscient que les chats sont aussi des enfoirés ultimes qui ont pour seul but de conquérir la planète. Ils commencent par coloniser notre appart, qui devient vite le leur à grands renforts de marquages de territoire sauvages et autres coups de griffes partout sauf sur le vieux carton qu’on a placé exprès pour ça. C’est bien connu, les chats c’est vraiment des branleurs.
Mais malgré cela, on les aime quand même à la folie, masos qu’on est, et on est perturbés quand ils sont malades, angoissés quand ils ne rentrent pas, et effondrés quand ils meurent. Et lorsque c’est le cas, on est d’autant plus anéantis qu’on se retrouve démunis face à cette question aussi primordiale qu’horriblement matérielle : que faire de la dépouille ? [Enfin un article utile pour la Toussaint j’ai envie de dire…]
option 1 : le jardin
C’est tout à fait légal, à condition déjà d’avoir un jardin… et de respecter certaines conditions, notamment que l’animal fasse moins de 40 kilos. Avis aux possesseurs de chats sumos qui ont besoin d’un Fenwick pour aller du canapé à la litière : l’inhumation dans le jardin est réservée aux petits gabarits. Au-delà, il faut obligatoirement passer par [mode gore on] l’équarrisseur [mode gore off]. Bon on a dit un chat, pas un poney non plus.
option 2 : le cimetière animalier
Inhumer Minet (le chat, pas Bernard) dans un cimetière est également possible. Les cimetières animaliers sont peu répandus, mais il en existe un à l’ouest de Lyon, à Bessenay. Toutefois, les frais pour l’enterrement ne démarrent pas en-dessous de 200 euros, sans compter la concession.
option 3 : l’incinération
Cette solution coûte entre 30 et 300 euros, selon le poids de l’animal et le choix de l’incinération (collective ou individuelle). Il faut en tous les cas passer par un vétérinaire, qui gère ensuite avec les services compétents. La récupération des cendres, si on choisit cette option, permet de conserver chez soi un souvenir de Félix un peu moins glauque que… l’option 4 : la naturalisation, « véritable image en trois dimensions de votre cher compagnon ». Meh…
Enterrer Poupoune dans un parc, dans la forêt ou dans tout autre lieu public fait partie des options pas vraiment conseillées… c’est bucolique, certes, mais totalement illégal, au même titre que jeter le cadavre dans le Rhône ou à la poubelle (ça par contre c’est complètement dégueu). A ce propos, il est également interdit de balancer un cadavre de poisson rouge dans les toilettes… (genre personne n’a jamais fait ça bien évidemment).
Il existe enfin des cimetières animaliers virtuels (ici ou là), ainsi qu’un site dédié aux pompes funèbres pour animaux de compagnie. Attention toutefois aux risques de brûlure au 3ème degré de la rétine à la consultation de ces sites, au design très… personnel.
D’autres solutions à suggérer ? Des témoignages poignants ? Des idées de conceptions de sites pour feu nos amis les chats ?
Cet article été écrit en hommage à Chachat, qui, bien que baptisé Vénus parce qu’on l’a pris pour une femelle à la naissance, n’a jamais souffert de troubles d’identité sexuelle. Il nous a récemment quitté après 14 ans de bons et loyaux ronrons sur le canapé (et quelques pissous bien sentis dans l’entrée… et des cacas dans la baignoire…enfin vous voyez !).
13 commentaires
RIP Chachat…
RIP Chachat :'(
Hello les chats! Les liens vers les cimetières des animaux ne fonctionnent pas… Je voulais vous le signaler ( pourquoi jai cliqué là dessus ? Cest une bonne question)
Plein de ronrons de mon greffier en direct de sur mes genoux sur le canapé !
C’est réparé ! (Mais oui, quelle idée d’aller cliquer sur le lien, franchement…)
Le mien est enterré dans les jardins des parents :/
Cela a pas été un moment très facile de voir ma petite boule de poil (congelé par le véto) dans sa dernière demeure.
Snif avec l’automne qui nous arrive sur la tête, c’est un article utile que vous nous faites là mais qui ressasse des souvenirs pas bien heureux de mon côté :/
… on en est tous là :-/ sniiiiiifffffffff !!!!!
RIP Chachat <3
RIP Chachat!
Et en effet le site des pompes funèbres m’a serieusement attaqué la cornée, ainsi que les tympans!
Il y a aussi le parc de la tete d’or. C’est possible mais il faut etre discret.
Le Parc de la Tête d’Or pourrait créer un espace pour enterrer son chat. Ils ont bien créé un enclos pour déposer les tortues qu’on souhaite abandonner…
RIP Chachat 🙁
Comment ça on ne peut pas mettre un poisson rouge mort dans les wc ??? On le met où ? On l’enterre dans le jardin ou euh… dans une jardinière ? Non, vraiment, je ne m’y attendais pas !
Eh oui ! Moi non plus je m’y attendais pas à celle du poisson rouge, et pourtant :
http://www.dossierfamilial.com/famille/droit-demarche/mort-d-un-animal-que-faire-de-sa-depouille,3960
Cela dit, le risque de se faire verbaliser en plein tirage de chasse d’eau prohibé est quand même faible !
Rip chatchat 🙁
On l’emmène chez son véterinaire, je suppose.
Longue vie aux chats.