Résumé des épisodes précédents
Kamikaze, c’est trop naze
2007, 3h du mat’, retour à pied de la Marquise, rue déserte.
« Mais le petit bonhomme est rouge, tu vas quand même pas traverser ? T’es vraiment inconscient… Complètement dingue. C’est bon c’est vert, on y va. »
La vitesse, c’est vraiment nul
2007, A7 hors période estivale, circulation fluide.
« Je te signalerais que tu fais du 132 km/h. T’es malade ou quoi ? Va falloir se calmer, Schumacher. Eh oui, je tiens à la vie moi ! Fais gaffe y a un camion qui déboîte à 300 m. »
Le retournage de veste
2008.
« Je sauterais bien en parachute ».
C’est pas tombé dans l’oreille de malentendants
Anniversaire > KDO > saut > Corbas
Le saut à Corbas, tudo bom !
Bonne surprise n°1 :
L’aérodrome est facile à trouver, même pour les rétrogrades non munis de GPS, car bien indiqué par les panneaux de circulation une fois arrivé(e/s) à Corbas.
Bonne surprise n°2 :
Grande terrasse et café pas cher, l’idéal pour installer tranquillement votre comité d’accueil ou de soutien ou les deux.
Bonne surprise n°3 :
A l’aérodrome, ils sont vraiment cools.
- le formateur explique la composition du sac à parachutes, le déroulé du saut et les positions à prendre (avant, pendant, après).
[Note pour moi-même, se souvenir que la droite est de ce côté-là]
- le mono vous enfile le harnais tout en vous expliquant chaque réglage, et tout en vous complimentant sur « les 30 ans que vous ne faites pas ».
[Note pour moi-même, revenir le WE prochain. Le parachute, je suis fan]
- le caméraman vous met à l’aise, vous interviewe comme si vous étiez THE sommité of THE day, et fait même un reportage sur vos amis.
[Que la Mariah Carey attitude soit avec moi : aspirage de joues et posture de trois quarts, et les kilos superflus disparaissent instantanément]
Bonne surprise n°4 :
Même pas peur.
Comme les Kyo, tout envoyer en l’air. Sans regard en arrière. C’est le moins que l’on puisse faire.
(fermez les guillemets ; mouais)
- L’ascension à 4000 mètres en avion est intime (telle la chenille qui redémarre, chacun entoure de ses gambettes son voisin de devant), conviviale (photos-grimaces et papotage), rassurante (le mono termine les derniers réglages et vous réexplique la marche à suivre) et drôlement belle (visite guidée de Lyon by plane, par Messieurs le caméraman et le moniteur : la piscine du Rhône, le Crayon, l’avenue Berthelot, la Tête d’Or, le Mont Blanc…).
- Jambes dans le vide, cambrure maximale, tête tournée à droite (enfin, l’autre droite) : rien à gérer, votre siamois (alias le mono auquel vous êtes complètement ficelé/e) s’occupe pour vous de sauter dans le vide.
- Une minute de chute libre à 200 km/h : extase garantie.
- Puis 15 minutes de descente avec la voile, quelques 360° : c’est beau, c’est silencieux. Vous êtes le maître du monde… Et vous conduisez même la voile. WAOW.
Et c’est déjà fini.
Il ne vous reste plus qu’à :
- ne pas précipiter votre retour à un état normal : sourire béat, regard niais et gloussade attitude… très très agréable…
- fêter le saut à grand renfort de champagne (ce qui entretiendra avantageusement l’état décrit ci-dessus).
- regarder 20 fois le film, 50 fois les photos, encore un peu le film.
6 commentaires
Merci pour le plan, je peux voir le film ? 🙂
Bien sûr 😉 Sauf qu’il est en ligne nulle part (honte à moi, je sais pas faire, en + le fichier est hyper lourd…). Ca sent l’apéro-visionnage (ou bien ?)
c’est tendancieux comme titre 😛
Merde, en voyant le titre, j’ai pensé que c’était le premier billet de Silphi!! 😉
Littlecelt & Camille : promis, la prochaine fois, j’arrête avec les titres équivoques 😉