Aujourd’hui, on a un invité, laissez-moi vous présenter Charles !
On croisera ce noctambule lyonnais dans les salles de concerts les plus dirty, à se mouvoir sur fond de stoner et autres improbables groupes de krautrock.
Son créneau ? Parcourir les petites salles de concerts, celles qui s’affichent à coup de flyers dessinés à la main par un étudiant des beaux-arts, imprimés sur du papier A4 dégueulasse et collés sur des grilles de chantier.
Ses accessoires : une Kro dans une main, son argentique dans l’autre.
Vous venez de bugger sur le mot argentique ? Moi aussi. Mais après avoir parcouru son site, j’ai du me rendre à l’évidence. On peut s’en sortir très bien, sans écran de visionnage ni photoshopage et avec une péloche 24 poses (oh que ces derniers mots sonnent vintage).
Le Sonic, le Marché gare, le Périscope, le Trokson, l’Epicerie, Le Croiseur… Ces salles de concerts lyonnaises n’ont plus aucun secret pour lui.
Il partage ici ses impressions et ses tirages sur une soirée du Festival Plug’N Play qui a eu lieu en janvier dernier au Croiseur. Les 4 groupes cités sont à retrouver sur nos scènes régionales.
Plug’N Play
Le nom du festival est suffisamment cash pour attirer mes oreilles en quête d’énergie. Les gentils organisateurs du bidule (Kraspek, GZ, Les Briques du Néant et Véronique Sans le Son) ont établi une qualification très précise pour chacune des quatre formations qui se produisent dans la petite scène du Croiseur. La salle affiche complet quelques minutes après mon arrivée, coup de bol !
Number one : Pratos
Qualifié de « post-rock pour astrologues » sur l’affiche, Pratos tente de hisser le public vers les étoiles à coup de nappes de clavier, de pointes de sax…
C’est plaisant, mais il manque encore un peu de maturité pour me faire décoller.
pratos.bandcamp.com
Number two : Ta Gueule
On commence à entrer dans le vif du sujet avec ce groupe de « punk pour notaires ». Entre des petits brûlots speedés de 2 minutes chrono, les fanfarons se livrent à une vraie joute verbale à base d’anecdotes salaces et de blagues dégueulasses ! Rigolo et assez jouissif.
tagueule1.bandcamp.com
Number three : Carton
Le groupe, installé au milieu du public, joue son « rock stoner pour déménageurs » avec lampes frontales, bagues lumineuses et une batterie confetti.
Le trio tranche dans le lard avec une belle maîtrise. Carton, ça emballe !
Number four : Cobra
Là, ça devient sérieux. On passe la 5ème et on fonce sur la route du hard-rock, ambiance nuit, pleins phares et gare au moindre petit lapin qui traverse la route. Ca pogote, les slammeurs se laissent porter par la foule et quelques gobelets de vin volent au-dessus des têtes.
Je lèche les quelques gouttes tombées sur mon appareil photo : le Cobra 2016 est un bon cru !
facebook.com/Cobra-06130-en-force
Crédit photo : Charles Pietri
Festival Plug&Play au Croiseur
? 4 Rue Croix-Barret, 69007 Lyon
☎ 04 72 71 42 26
? Métro B – arrêt Jean Jaurès
? lecroiseur.fr
3 commentaires
Chouettes photos !
Merci beaucoup 🙂
Whaou tip top les photos !!