En tant que carnivore qui s’affirme, cela faisait un moment que je voulais goûter au fameux cochon noir d’Espagne, le pata negra. Ce cochon est un des derniers au monde à être élevé en pâturage, ce qui donne à sa chair une qualité et un goût d’une finesse incroyable. Le gras contenu dans ce porc est beaucoup moins nocif que la cochonnaille traditionnelle car essentiellement constitué de gras mono et poly insaturé (du bon gras, comme l’huile d’olive, en somme). Dans le cochon, tout est bon, mais surtout dans celui là !
Après une recherche sur le net pour connaître les restos lyonnais qui serviraient ce met aux délices promis, j’embarque LeSud, et mes comparses de restaurants, Le Piaf Fou et PioupiouM dans ma quête du cochon broutant, en pleine psychose porcine (même pas peur !).
Nous voici donc chez Les Gourmands, rue longue sur la Presqu’Ile, un établissement récent qui a pris la place d’un restaurant marocain.
Le repas débute par un cocktail maison à base de champagne et d’émulsion de fenouil. La douceur parfumée de la mousse aromatisée à celle pétillante du Champagne claque sous la langue et constitue une excellente entame à ce repas.
Après un carpaccio de saumon parfaitement assaisonné, voici qu’arrive sur notre table la raison de notre venue : la pluma de bellota. ll n’est point question ici de plume de belette mais d’une partie fondante du convoité cochon noir. Le première bouchée révèle à nos papilles la raison de tant d’engouement pour cette partie prisée du porc. Chaque morceau de viande semble délicieusement couler sur notre langue ébahie.
Pour finir ce repas, nous concluons par une île flottante aux saveurs nostalgiques, puisque saupoudrée de sucre azoté, plutôt connu pour être l’ingrédient mystère du Frizzi Pazzi, qui sautillait, jadis, dans nos bouches d’enfant.
Ce que j’ai bien aimé :
- La déco, kticho-chic, comme je les aime.
- La qualité de la nourriture
- La cuisson parfaite des plats
- Le petit sachet de sucré azoté offert par le serveur devant ma mine déconfite d’apprendre qu’on en trouve pas dans le commerce.
Ce que j’ai un peu moins aimé :
- La note, forcement ingrédients de qualité riment souvent avec mal au porte-monnaie. Comptez bien 40 euros par tête avec les vins.
- Le service, un peu à la ramasse, carafe d’eau et pains se sont fait attendre pour n’arriver qu’à la fin du repas, malgré nos regards inquiets à leur sujet lancés au serveur.
A noter que le restaurant Les Gourmands accepte la carte Club Plaisir Gourmand, qui nous a permis d’économiser 23 euros sur la note.
Les Gourmands
5 rue Longue (1er arr.)
04 72 27 12 98
4 commentaires
Et les touilleurs que l’on voit sur la photo se transforment en bracelets 8)
(C’était important de le signaler XD)
Merci Le PiafFou pour se complément d’information.
Et qu’ils sont fluo ! C’est important ça aussi 😀
pour manger de la pluma de pata negra a la plancha… allez chez “là-haut sur la colline” c’est divin…