Il y a des lieux comme ça, qui vous font battre le cœur dès les premiers instants et vous donnent irrésistiblement envie de :
– rameuter la bande de copains
– instagrammer à tour de bras tous les détails décos DIY
– organiser ses réunions de travail sur place
– prendre 3 kg en commandant un banoffee, et s’en foutre
– déclarer sa flamme au patron, parce que faire des bretzels maison cuîts au feu de bois aussi bon, c’est complètement indécent
La première rencontre s’est faite autour d’une bière fraîche et d’un Bretzel doré. Belle entrée en matière. En passant, le restaurant n’ayant pas la licence bar, la bière doit être accompagnée d’un petit quelque chose à grignoter.
J’y retourne la semaine suivante pour un expresso Mokxa, accompagné d’un mini cannelé (la petite touche bordelaise de l’histoire). Perchée sur mon tabouret, PC sous les doigts, je réalise alors qu’il est bon et facile de travailler au Stamtich. Le tabouret est confortable, le wifi tourne à bloc et les prises électriques sont nombreuses (Les critères “café freelance friendly” sont bien remplis).
Et quand on est bien quelque part, pas de raison d’en partir. Vers 13h, je me déplace de quelques mètres pour luncher avec mes copines gourmandes. La Malicette de la semaine sera ma délicieuse victime : une baguette maison à base de pâte à Bretzel, accompagnée de Saucisson Lyonnais, d’un confit d’échalote au vin rouge et d’une petite salade fraîche.
La journée se passe et me voilà calée au petit salon pour un nouveau café, et quelques coups de fils clients à passer parce que… j’ai un métier en fait. (ha tiens ! les jolies tasses en céramique. Je les reconnais, elles sont faites par la créatrice Croix-Roussienne Magali Wagner.)
Je pourrais terminer ma journée avec quelques copains autour de la grande table d’hôtes à partager des flammekueches, mais je ne voudrais pas abuser de l’hospitalité de mes hôtes.
Parlons d’eux d’ailleurs. Nico et Céline, c’est l’Alsace et le Bordelais. Caractère et créativité. Un dynamisme qui reste communicatif (même le lendemain de la soirée choucroute du dimanche). Des bonnes idées, ils en ont des tas : le plat traditionnel unique du dimanche soir, les planches en bois estampillées de leur logo, la décoration home made pleine d’Ikéastuces, du Yogi Tea, des jus Patrick Font, des doggy-bags consignés…
Bref vous l’aurez compris, on est enchantés de ce coin Alsacien. Vive la knack, le Bretzel et les cigognes !
Tarifs :
flammekueche à partir de 8,5€ / Bretzel 2€ / Bannofee Pie 4,5€ / Malicette du jour 7,5€ / Expresso 1.50€ / Latté, Yogi Tea 2,50€ / Demi Météor 3€ / Vins blancs d’Alsace Edelzwicker 3,5€
Infos :
2 avenue Berthelot, 69007 Lyon / 09 84 30 15 36 / www.facebook.com/stamtich
Ouvert toute la semaine du 10h à 22h, le dimanche de 14h à 22h et fermé le samedi.
14 commentaires
je voulais passer voir. Merci pour larticle.
Tu verras, c’est vraiment sympa.
2 euros une bretzel ?? Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui justifie ce prix juste pour un peu de pâte ? on en trouve de très bonnes pour moins d’un euro en Alsace !
Quant à la malicette, j’adore, mais je lui préfère son nom original, moricette.
Merci pour l’adresse.
Tu as la réponse dans ta question. On en trouve pour 1 €… En Alsace !
Pourquoi le bicarbonate de sodium coute plus cher a lyon ?
Et bim !
haha ! bien joué.
Bon, en tous cas, pour 2 € tu passeras un bon moment.
C’est le souci des produits qui sont “exportés” (en fait des spécialités d’ailleurs qui sont fabriquées sur place sans problème):
vu qu’on n’en trouve pas ailleurs, les prix font mal. En Autriche les bretzel me coûtaient à peine 90cts… mais c’est l’offre et la demande voyez-vous. ^^
Bon cette adresse a l’air très sympathique sinon, c’est tentant !
Pour la petite histoire, le nom de la moricette ou mauricette a été baptisée dans le Haut Rhin, quand une société concurente du Bas-Rhin a utilisé le même nom pour commercialiser les mêmes produits, cette dernière a été obligée de la rebaptiser et elle l’a appelée “la malicette”, on la trouve également sous “moritz”.
Merci pour l’article. Je vais pas tardé à aller y faire un tour.
Poulaillon a deposé le nom de mauricette, c’est désormais impossible de l’utiliser! Malicette est aussi le vrai deuxième nom…
Bon à savoir, 90% des bretzels sont fait industriellement en Alsace.
Ha oui ? merci pour l’info.
En tous cas, ici, ils sont bien fait maison. Et si on arrive au moment de leur sortie du four, l’odeur est totalement indécente.
Hey un nouveau bon plan pour bosser hors de chez soi, trop cool ! Et si en plus y’a des bretzel fait-maison… Merci pour la bonne adresse à tester !
Moritz, mauricette, malicette. A Genève, on l’appelle Délice.
Délicieux, non?