Les bugnes Lyonnaises
Si le mois de février est à la fois le plus court de l’année, c’est aussi de mémoire d’enfant, un des plus attendus (après décembre et la fin juin évidemment).
S’enchaînent les crêpes de la chandeleur, les vacances à la neige, l’anniversaire de ma sœur, le carnaval et… sa montagne de bugne.
Ma mère passait donc le dernier week-end de février à étaler la pâte, la découper avec une roulette dentelée et la faire frire dans un grand bain d’huile.
Je revois la pâte se gonfler, se tordre sur elle même et devenir une petite merveille dorée et croustillante. Elles étaient ensuite égouttées, saupoudrées de sucre glace, disposées délicatement dans un grand plat puis… consciencieusement rangées sur les buffets, hors de portées des enfants.
Arrivée à Lyon, j’ai découvert la bugne moelleuse. J’ai aussi réalisé que les bugnes de ma maman étaient en fait des oreillettes, la version provençale de la Lyonnaise. Tout aussi délicieuses, les bugnes lyonnaises se rapprochent plutôt d’un petit beignet dodu et tordu.
Je n’ai toujours pas réussi à trancher quelles étaient mes préférées, mais je continue à me ruer dans les boulangeries à cette période de l’année.
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