Quand on est arrivés à Turin le vendredi soir, après avoir mangé un bon plat de pâtes, on est partis en quête d’un bar sympa avec un peu d’animation. On a essayé de demander notre chemin à des jeunes, et ils nous ont demandé si on venait pour le festival. Le festival ? Ah non, nous on est venus manger des pâtes et de la pizza et boire des mojitos…
Pourtant, Turin est une ville qui bouillonne culturellement. Le fameux festival dont les italiens nous parlaient était le Traffic, un festival gratuit en plein centre-ville avec rien de moins que les Pet Shop Boys le vendredi, Max Pezzali le samedi (inconnu de ce côté des Alpes, mais une méga star en Italie apparemment… d’abord en tant que chanteur du groupe 883, puis en solo) et Litfiba (groupe des années 80 dont wikipedia dit qu’ils étaient célèbres…).
Dans un autre genre, la semaine d’avant, la même place piazza San Carlo accueillait Mozart le festival Mozart.
Si vous êtes plutôt électro, vous avez raté le Kappa Futur Festival pour cette année (il a eu lieu début juillet et a accueilli Richie Hawtin, Derrick May, Marco Carola, Disclosure, The Bloody Beetroot ou encore The Martinez Brothers), mais il n’est pas tout tard pour Movement Torino, déclinaison du célèbre festival de musique électronique de Détroit (organisé successivement depuis 2000 par Carl Craig, Derrick May puis Kevin Saunderson). Pas encore beaucoup d’infos pour cette année, mais si j’ai bien compris ça se passe le 31 octobre.
Lyon et Turin on aussi un point commun, c’est la danse. En effet, la Biennale de la Danse et le festival Torino Danza ont formé un partenariat. Vous retrouvez donc tout au long de l’automne et de l’hiver (c’est beaucoup plus étalé que la Biennale de la Danse de Lyon) des noms qui vont peut-être vous parler : Carolyn Carlson, Bartabas, Circa, Maguy Marin, etc…
Côté musées, Turin n’est pas en reste. On disposait de la carte Torino + Piemonte Card, et elle offre l’entrée gratuite dans plus de 200 musées. Il y en a pour tous les goûts, mais il faut choisir, car en un week-end on n’a vraiment pas le temps de tout voir.
Turin étant la patrie de Fiat, il y a donc tout naturellement un musée de l’automobile, mais Myrtille vous en parle mieux que moi.
Au centre-ville, il y a un musée à ne pas rater, c’est le Musée National du Cinéma. Il est installé depuis les années 1990 à l’intérieur de la Mole Antonelliana. Ce bâtiment, qui est devenu l’un des symboles de Turin, a longtemps été le plus haut bâtiment d’Europe (167 m quand même). Un ascenseur au centre de la grande coupole vous emmène sur un belvédère située en haut de la coupole, à 70m de haut, duquel on a une super vue sur la ville et la région.
Le musée en lui-même est vraiment chouette. C’est le plus grand musée dédié au cinéma italien et la scénographie est beaucoup plus moderne et ludique que ce que l’on peut trouver au Musée Lumière de Lyon par exemple. On y trouve des vieux appareils comme des lanternes magiques, mais surtout des éléments de studios de cinéma italiens répartis sur plusieurs étages et sur une passerelle en spirale qui monte à l’intérieur de la coupole. Si vous êtes fatigués, vous pouvez même vous reposer sur les sièges super confortables de l’atrium en matant un film sur écran géant.
Toujours dans le centre de Turin, difficile de ne pas se laisser tenter par le Musée Egyptologique. C’est le deuxième plus gros musée en terme d’objets liés à l’antiquité égyptienne présentés au public, après celui du Caire et devant le British Museum. Champolion a d’ailleurs beaucoup étudié les documents présents dans ce musée pendant ses recherches sur les hiéroglyphes.
A noter que le musée est actuellement en travaux, mais reste quand même ouvert avec une sélection un peu réduite. L’ouverture du musée rénové est prévue pour les premiers mois de 2015 et si on en croit cette vidéo, ça va claquer. Plus d’infos ici.
On a voulu aller au Musée International des Arts Appliqués, ne serait-ce que parce qu’il s’appelle le MIAAO (miaou) et que son logo est trop beau, mais il était fermé et j’avoue que je ne sais pas trop pourquoi, probablement en rénovation. Plus d’infos ici.
Le Musée de la Montagne avait l’air cool, mais on n’a pas eu le temps d’y aller, on a préféré aller manger une gelati et remplir un énorme caddie à Eataly, comme vous le raconte Clémentine.
Si vous êtes plus fan d’histoire, ne manquez pas le Palazzo Reale, où vous pourrez admirer les décors somptueux des nobles du XVIIIème et XIVème siècle, lorsque Turin était capitale de la Savoie. Mais l’Histoire étant tellement présente à Turin, Le Piaf Fou va carrément lui dédier un article entier.
Bref, je ne vais pas faire la liste de tous les musées de Turin, vous la trouverez ici, mais retenez juste que c’est tout à fait possible d’allier culture et plaisir à Turin.
Pars en Italie avec CityCrunch et Starshipper
A l’occasion de la Semaine Spécial Italie, Starshipper propose une offre exclusive aux lecteurs de CityCrunch. Bénéficiez de -20% sur tous vos trajets sur la ligne Lyon-Turin du 15 septembre au 31 octobre 2014. Starshiper vous emmène en bus grand confort (grands sièges, wifi) en 4h à Turin à partir de 29€. Départ de Part-Dieu, arrivée en centre-ville de Turin. Uniquement pour les réservations sur Internet en utilisant le code promo stsu5h49.
Plus d’info ici.
❤ Merci à l’Office de Tourisme de Turin et à Starshipper d’avoir rendu cette série d’articles possibles.