Attention, ce lieu a fermé ses portes depuis la publication de cet article.
N’hésitez pas à consulter nos articles restos pour trouver un lieu similaire.
Si vous allez faire un tour à la Confluence, ces prochaines semaines, à l’occasion de la Biennale d’Art Contemporain, par exemple, n’oubliez pas d’aller grignoter un morceau dans l’endroit du moment.
Il n’est pas question, ici de la Rue LeBec, la nouvelle création de Nicolas LeBec, ni même du Do Mo le resto franco-japonais tendance, (que nous ne manquerons pas de chroniquer, pour satisfaire notre coté bobo-bling-bling-branchouille) mais de Chez Francis.
Vous avez peut-être entendu parler de cet îlot de résistance popu, au milieu du futur quartier chic de la Confluence. Un préfabriqué, des grillades et des moules-frites pour une ambiance à la bonne franquette, comme il commence à se faire rare à Lyon.
Chez Francis, c’est avant tout un combo gagnant qui, à coup sûr, vous fera passer un bon moment :
- La formule. À 12€ pour une entrée, un plat, un dessert et 1/4 de boisson (que nous recommandons alcoolisée), c’est sans chichi mais d’une efficacité redoutable pour un calage de bide en règle.
- Le cadre. Malgré le côté paillotte cheap, ses chaises en plastiques et sa vaisselle d’une fade banalité, l’endroit est agréable : la Saône coule à proximité et s’il fait beau, la terrasse permet de profiter des rayons de soleil automnal.
- Le service. Rapide et sympa. Les accents d’Europe de l’Est qui s’entendent dans la bouche des deux serveuses laisse imaginer un passé plus sulfureux propre au quartier.
- La clientèle. Le gros plus de cet improbable établissement ! Du jeune cadre dynamique fraîchement installé dans les bureaux à proximité, à l’ouvrier de chantier, en passant par le bobo qui loge dans la péniche du coin, c’est tout un panel de notre société qui vous attend chez Francis. Actuellement, l’ambiance est renforcée par les amateurs d’art venus visiter la Sucrière. Malgré les différences, personne ne se regarde en coin, trop occupé à manger et à participer aux discussions qui ne manquent pas de s’élever des tables.
L’avenir de ce boui-boui, ne fait aucun doute, face aux projets pharaoniques prévus à cet emplacement. Nous ne pouvons que vous conseiller de vous y rendre rapidement avant que cette parenthèse d’authenticité ne mette les voiles.
Chez Francis
53 Quai Rambaud
Lyon, 2ème
Tram T1 arrêt Montrochet
Ouvert du lundi au samedi de 11h à 15h
18 commentaires
Pour revenir sur la “polémique”, j’y vais de mon avis perso, on va dire que c’est un “feedback” de la part d’un lecteur régulier. Modérez si vous trouvez que ce n’est pas approprié en tant que commentaire de ce post.
A la décharge de l’équipe de Lyon CityCrunch, le côté branchouille est assumé et souvent teinté d’autodérison, j’ai l’impression que ça fait parti aussi de la “ligne éditoriale”. Le côté culturel est là aussi de temps à autre, partial, forcément, mais il y a un peu de tout: ça fait du bien. Impossible de parler de tout mais la rubrique “Bons plans du WE” peut sauver une fin de semaine en 3 clics! Je dirai surtout que vous avez le mérite d’exister, continuez!
Pour rejoindre le lecteur critique, il est vrai qu’un peu d’info lyonno-lyonnaise sur le CNP, ou le plan “up in lyon” qui est en train d’envahir la presqu’ile ne ferait pas de mal. Vous êtes devenus un blog lyonnais sérieux, épaulé d’un moteur de blog sympa, il va falloir assumer les envies d’information du lectorat!
Chez Francis ça c’est un bon plan 😛
@Twenty6 : Une rapide réponse, même si ce n’est pas vraiment la place.
Tu as bien résumé, notre ligne éditoriale, je te remercie 🙂
Pour le coté un peu d’info lyonnolyonnaise, il y en a. On a déjà pris la défense d’un cinéma dans le passé en organisant une bonne partie de la web-résistance (https://lyon.citycrunch.fr/le-comedia-attaque-en-justice-par-ugc/2007/12/07/ ) et on tacle souvent la communication du Grand Lyon. Généralement quand ça nous touche, on le fait. Pour le CNP, c’est moche à dire, mais je n’y suis jamais allé. Peut-être par que le “P” de CNP n’a plus rien de populaire. Je trouve que des cinémas comme le Comoedia ou le Zola, sont des vrais cinémas populaires (et même les grands complexes pour le coup), alors que le CNP c’est surtout de l’élitiste culturel. Quand au plan Up In Lyon, c’est pareil, ça ne me touche pas. Tous les centres villes de France se ressemble et je trouve que justement ce programme peut apporter un petit plus. Je suis même convaincu que la reconversion de l’hôtel Dieu va être très intéressante. Cela dit ça peut-être intéressant de faire un article sur le sujet… à suivre.
oh tu veux sortir du côté branchouille qyrool en chroniquant les bistrots? Celui-là est super, je recommande aussi.
Moi qui était une inconditionnelle des CNP, je tiens tout de même à te dire, Qyrool, que c’est un gros manque à ta culture lyonnaise de n’y avoir jamais mis les pieds! Les CNP ont été les premiers cinés à diffuser des films en VO à Lyon et heureusement qu’ils étaient là pour proposer des tarifs plus bas à l’arrivée des Pathé et autres UGC. Donc là je pense qu’on aurait effectivement pu le chroniquer, même si voilà, on n’y a pas pensé et ce n’est pas dramatique non plus, on écrit bien sur les sujets que l’on veut, encore heureux! 🙂
…Et sinon, j’ai jamais été chez Francis mais j’ai testé la boulangerie de la rue Le Bec ce midi et très très bof… Grosse déception… (Enfin c’est une boulangerie banale, quoi… et chère…)
@Camille : Oui les premiers échos ne sont pas très bon pour la rue LeBec. Quant au CNP, je suis un peu mauvais esprit. (J’ai droit, hein ?^^)
Tu as le droit, mais c’est bien parce que c’est toi! ^^ Et pour la rue LeBac, faut vraiment qu’on file tester ça, du coup!
@Romain : attend a a déjà fait plein de fois de l’anti-branchouille :
exemple : https://lyon.citycrunch.fr/bienvenue-au-jackie-show/2009/01/05/
Le problème c’est que l’anti-branchouille devient branchouille…
En plus de 1° émois cinématographiques et des mythiques séances du samedi minuit, j’ai le souvenir que l’on pouvait fumer au CNP.
Et puis chez Francis on peut quand même pas dire que c’est l’endroit du moment…
Ca fait des années qu’on y va en n’en parlant surtout pas!!!
@SdC : du moment, parce qu’à cause de la Biennale, le lieu est un peu plus visible. Genre, va bientôt falloir réserver. Et oui, ça faisait partie des adresses qu’on révèle pas (un peu comme le lien donné plus haut), mais vu qu’il va devoir fermer dès le début des travaux de cette partie des docks, on s’est dit qu’on pouvait lever le secret 🙂
Profitez vite de La Paillote, il n’en a plus pour longtemps.
Au fait, les Beignets de morue sont un régal. Associé à la terrasse sur berge, les chaises en plastique, et les nu-pieds compensés de la patronne… On est vraiment en vacances !
Ouaip, c’est triste… :s
Je me réveille après la bataille (merci Camille de m’avoir envoyé le lien), je confirme l’avis de Millie : les beignets de morue !! Mamma mia ! Par contre, attention, le service peut être très trèèèèès long : 1h ce midi pour nous faire servir (ne pas prendre d’entrée se paie : / ) mais bon, ça reste un spot très sympa. Par contre, j’ai découvert avec horreur que le graffiti géant sur fond bleu turquoise sur la façade de la sucrière avait été repeint ce midi !!! Je suis furieuse et triste. Et tout ça pour quoi ? Pour être recouvert d’une peinture grise toute triste….
@Villeurbanna : La Sucrière est repeinte tous les 2 ans à l’occasion de la biennale d’Art Contemporain. Je suppose que la couche de gris est la sous couche de la prochaine oeuvre. Réponse en septembre 🙂
Tu as raison, en regardant mes photos de la biennale 2009, j’ai remarqué que la façade avait une autre couleur, un bleu aquatique aussi. Je n’avais pas du tout pensé à ça ! Quelle frayeur….Merci 🙂
J’y suis passé vendredi, l’endroit parfait pour une petite pause pendant la balade. Et sûrement une des bières en terrasse les moins chères de Lyon : 2€20 le demi(-pêche) !