Cette année le retour à l’à-peu-près normal (quoi que…) n’aura pas été de tout repos, il aura fallu panser nos plaies post-pandémie, retrouver de l’énergie et l’envie et continuer, de nous adapter aux nombreuses péripéties qui n’ont pas manqué de ponctuer 2022. On a toujours fait preuve de transparence chez CityCrunch en vous racontant régulièrement les coulisses du magazine. Comme chaque année, on vous dit tout : combien on a gagné d’argent (ou plutôt perdu) et combien vous êtes à nous suivre… Tous les chiffres sont vrais, sans tricherie, promis.
Combien de gens lisent CityCrunch ?
En 2022, nous avons réalisé 6 350 000 pages vues sur l’édition lyonnaise de CityCrunch.
Ça représente à peu près la population du Salvador, petite, mais sympathique nation d’Amérique Latine réputée pour ses fabuleux spots de surf.
Lecteur typique de CityCrunch s’en allant lire les bons plans du week-end.
C’est 1 450 000 de plus qu’en 2021 ! Non seulement on bat notre record d’audience annuelle mais en plus, on n’avait pas autant progressé depuis de nombreuses années.
Pour les autres éditions de CityCrunch (Et oui CityCrunch est aussi présent à Lille, Montpellier, Saint-Etienne et Montréal), qui sont un peu moins suivies qu’à Lyon, le total du nombre de pages vues frôle les 3 millions.
En 2022, vous avez été plus de 2 900 000 visiteurs uniques à venir nous lire.
Si on avait mis tout ce monde dans les nouvelles rames du métro B et si celui-ci fonctionnait normalement (haha), il aurait fallu 7 552 rames pour que vous rentriez tous !
Trafic interrompu suite à une panne de serveur chez CityCrunch
Cette année, on a publié 459 articles.
Comme vous le constatez, on a un peu enfreint notre règle d’un article par jour seulement. Déjà parce que certaines infos fraiches méritaient un article, même si nous avions déjà un article de prévu ce jour-là. Ensuite parce que nous avons publié beaucoup plus d’articles partenaires (comprendre achetés par des annonceurs) en 2022 et que nous faisons en sorte que ce type d’article soit publié en plus des articles classiques et non à la place.
L’article le plus lu, en 2022, a été les 25 restaurants incontournables à Lyon en 2022. Cet article qu’on met à jour chaque année est attendu avec impatience et a totalisé près de 170 000 lectures au fil de l’année.
Le deuxième article le plus lu est Brunch à Lyon : les 20 adresses incontournables pour bruncher à Lyon en 2020. L’article date de plus de 2 ans maintenant mais continue d’être très consulté, notamment à l’approche du week-end. L’article totalise 150 000 vues sur 2022.
Enfin, on ne change pas une thématique qui gagne, le troisième article le plus lu est le TOP 5 des restaurants les plus insolites de Lyon avec 95 000 lectures.
On est assez content que ce soit des articles food qui occupent ce podium. Après avoir été occupés 2 ans de suite par des articles balades (à cause de vous savez quoi) on est ravi que notre cœur de métier (passer notre temps à bouffer en gros) revienne sur le devant de la scène.
Combien d’argent CityCrunch a gagné en 2022 ?
Alors ça peut en surprendre certains, mais oui, on peut gagner de l’argent en passant son temps à traîner dans les bars, les restos et les salles de concerts. Bon, en vrai, c’est un peu plus compliqué que ça et, on doit vous l’avouer, on passe surtout beaucoup de temps derrière nos écrans d’ordi.
Voici comment on a gagné de l’argent en 2022 et surtout combien.
La publicité
La publicité, c’est bien plus que la simple bannière qui s’affiche en haut du site ou des pages vendues dans le magazine papier. Cela englobe aussi les articles partenaires que nous rédigeons, les encarts événements dans les articles agenda, mais aussi les dispositifs un peu plus évolués que nous avons mis en place pour rendre visibles certaines marques ou encore des sponsorings de rubriques. Malgré un début d’année en berne, les chiffres de la pub sont en forte hausse cette année. On a vraiment fait une super fin d’année.
En 2022 : la publicité nous a rapporté 259 000 €
NB : les chiffres ont été arrondis pour que ce soit plus joli
Les événements
Si on fait beaucoup moins d’événements qu’avant le Covid, on a quand même pu organiser une nouvelle édition du Love Boat et organiser deux événements avec le Casino le Lyon Vert.
En 2022 : les événements nous ont rapporté 20 000 €
La Pochette Surprise
Nos fameuses pochettes surprises sont éditées 4 fois dans l’année. Elles s’écoulent à chaque fois très très vite. En 2022, on a augmenté la valeur des cadeaux qu’elles contenaient, ce qui nous a permis d’augmenter leur prix.
En 2022, les pochettes surprises nous ont rapporté 14 000 €
Agence conseil et studio de création
Cette partie de notre activité est un peu moins connue. Nous accompagnons les marques et les entreprises dans leur stratégie de communication. Nous mettons à disposition notre expérience en matière de création de contenu et notre expertise de la cible jeune urbain actif. Cette partie de l’activité est assez stratégique pour nous. Déjà, parce qu’on est plutôt pas mauvais (oui, je me permets de nous jeter des fleurs, mais c’est avant tout parce que nos clients nous disent être ravis de bosser avec nous) mais aussi parce que c’est une source de revenus non négligeable quand tous les annonceurs du média sont fermés en raison d’une pandémie. En 2022, on s’est beaucoup concentré sur le développement du média et on est un peu moins allé à la pêche aux contrats.
En 2022, la partie agence conseil et studio de création nous a rapporté 57 000 €
Au final, en 2022, CityCrunch a gagné 350 000 € ; ce qui constitue notre meilleur chiffre d’affaires de tous les temps. ?
Combien CityCrunch a dépensé en 2022 ?
Mais n’ouvrons pas le champagne tout de suite ! Oui, CityCrunch gagne de l’argent, mais ce petit projet coûte aussi un pognon de dingue (comme dirait qui vous savez). Voici les principaux postes de dépenses.
Les frais de fonctionnement
Sans surprises, faire tourner une entreprise coûte de l’argent. Avant même d’avoir gagné notre premier centime, il faudra payer le loyer, les assurances, le comptable. Sans compter les divers achats de matos, de fournitures, les abonnements téléphoniques etc.
En 2022, tout ça nous a coûté : 38 000 €
Les coûts de production du média
Une petite partie des articles de CityCrunch est fournie par des contributeurs bénévoles, mais la majorité des autres sont rédigés par l’équipe de CityCrunch et des rédacteurs freelances, mais faire tourner la machine nécessite plus que des articles (aussi bien rédigés soient-ils). Développeurs, webmasters, graphistes, community managers… Les missions sont aussi nombreuses que variées et on a toute une chouette équipe de prestataires qui nous épaule pour ça.
Pour le magazine papier, nous rémunérons les rédacteurs et la maquettiste. Viennent s’ajouter à ces dépenses les coûts d’impression et de distribution du magazine. Les prix du papier ont beaucoup augmenté cette année (comme un paquet de trucs).
En 2022, la production du média (web et print) nous a coûté 45 000 €
Les coûts de production de la partie agence
Comme expliqué plus haut, l’activité d’agence sur la production de contenus pour des marques est une source de chiffre d’affaires importante, mais c’est aussi un gros poste de dépenses. En tant que petite équipe, on fait souvent appel à des freelances (rédacteurs, community managers, graphistes, etc.) pour nous aider à mener à bien ces missions. Certains projets ont aussi des coûts importants de production, c’est le cas par exemple des opérations avec des influenceurs qu’il faut rémunérer.
En 2022, la production de l’agence nous a coûté 31 000 €
Rémunérations et salaires
Voilà le plus gros poste de dépenses. Et oui, il faut un peu de monde pour faire tourner tout ça. Nous sommes actuellement 6 à travailler à plein temps pour CityCrunch. Et qui dit rémunération dit cotisations sociales (qui s’élèvent en moyenne à 80% du salaire net pour les salariés ?). Mais bon, on va pas se plaindre, on va plutôt se réjouir que CityCrunch créé des emplois et permette à plusieurs personnes d’en vivre aujourd’hui. Par exemple, cette année, on a pu proposer un CDI à notre alternante qui faisait un super boulot.
En 2022, la rémunération, les charges salariales et patronales ont représenté : 220 000 €
Au total, CityCrunch a donc dépensé 334 000 €
Et quand on soustrait les dépenses au chiffre d’affaires, on arrive à un résultat de +16 000 €.
On retombe donc sur nos pattes et on dégage même un peu de bénéfice pas vrai ? Oui, sauf qu’on a un petit prêt garanti par l’état (PGE pour les intimes) à rembourser. Ce prêt nous avait servi de bouée de secours pendant la pandémie, mais on doit maintenant rendre l’argent.
On rembourse 1 500 € tous les mois, soit 18 000 €. Adieu jolis bénéfices donc.
Voici un résumé de tout ça en une image :
Bilan
Au final, on se retrouve à peu près à l’équilibre après deux années très compliquées. Même si on fait plus d’audience et plus de chiffre d’affaires, on ne dégage pas non plus de super gros bénéfices. Déjà parce qu’on a renforcé l’équipe en proposant notamment un CDI à notre alternante, mais aussi car on a un petit prêt post-covid à rembourser.
On ne sait pas ce que va nous réserver 2023, mais on se veut optimistes, même si la grosse tempête est passée, on n’est pas à l’abri de quelques turbulences futures. Mais, on va dire que tel un chat, CityCrunch a su retomber sur ses pattes. On espère bien que cette année nous permettra de continuer à pérenniser notre activité et enfin développer quelques nouveaux projets sur lesquels on cogite depuis un moment.
Si vous avez des questions sur ces explications et notre fonctionnement, n’hésitez pas à nous les poser dans les commentaires, on se fera un plaisir de vous répondre.
Si vous avez lu jusque-là, bravo !
1 commentaire
Salut Qyrool,
Merci comme à chaque fois pour la transparence dont vous faites preuve.
Au plaisir de repasser par ici.