J’ai survécu au Dry January

Et non, le Dry January n’est pas le nom d’une nouvelle laverie en bas de chez toi, ni le nom d’un nouveau bar hipster dans les pentes de la Croix Rousse (mais ça aurait pu).

Le Dry January, c’est quoi ?

Littéralement, « Dry January » signifie « Janvier sobre » : c’est un challenge qui tient ses origines du Royaume Uni et qui consiste à ne pas boire d’alcool pendant un mois, et ce, à compter du 1er janvier. Mais c’est en Finlande, en 1942, que la toute première expérience est lancée dans la cadre de l’effort de guerre avec le slogan « Sober January ».

Dry January donc ou le challenge du mois sans alcool. CE CHALLENGE que tu acceptes en riant, une coupe de champagne à la main, le soir du 31 :

« Dry January ?? Haha mais bien sûr ! De toute façon comme on dit, sans alcool, la fête est plus folle ! »

De toute façon, tu as déjà bu deux ou trois verres, tu as la confiance + 1000 et tout est TROP FACILE. C’est donc tout naturellement que tu acceptes. Et que tu te ressers un verre.

Haha…

C’est comme ça que tu te réveilles, le matin du 1er janvier, la bouche sèche et le visage encore un peu froissé de la veille. Les souvenirs reviennent peu à peu, et là, c’est le flash : Dry January is ON. Ah oui, c’est vrai ! Tu te masses les tempes, tu te souviens du mojito de deux heures du matin, et te dis que ça ne pourra pas te faire du mal finalement. Peut-être même que tu vas tenter d’embarquer ton pote, qui dort paisiblement dans ton salon, sur un duvet, enroulé dans son tapis de sol.

Dry January, l’Everest de fêtards…

Alors CLAIREMENT, le premier soir du challenge n’est pas le plus compliqué… Tu as encore le ventre barbouillé, et de toute façon tu finis au lit à 21h.

C’est après que ça se complique… Le boulot reprend avec ses réunions, ses rendez-vous, bref le stress… Et quand tu sors enfin de cette journée relou qui t’as paru interminable, tu te dis qu’un petit verre avec les copains te ferait du bien ! Juste histoire de te détendre quoi … Sauf que voilà, pour toi, ce sera une eau pétillante. Ou rien du tout, finalement.

Une large tendance à moins sortir se dégage au fur et à mesure que le mois avance. Et puis finalement, au bout d’une dizaine de jours d’isolement post fêtes de fin d’années et de soirées canapés, tu finis par prendre conscience que boire un verre n’est pas l’unique objectif de tes sorties, alors tu prends ton courage à deux mains, enfiles ton bonnet, et rejoins tes potes au bar.

Alors ?

Alors, on s’est parfois un peu fait lynchés en commandant une grenadine le samedi soir mais rien de bien méchant. Il faut juste assumer quand tu passes la commande, et surtout, ne pas prendre de cacahuètes. Parce que tout le monde sait que cacahuètes = bières, et inversement. Mieux vaut ne pas prendre de risque.

On en a aussi profité pour rééquilibrer nos repas, remettre un peu de vert dans nos assiettes, et surfer sur la vibe des bonnes résolutions en rechaussant les baskets ! Oui on peut combiner Dry January et reprise du footing !

Finalement, c’était une expérience intéressante : on a perdu un peu de ventre, redécouvert les softs dans les bars et on s’est surtout BEAUCOUP reposé 🙂

Bref ton corps te dit merci, et ton porte-monnaie aussi !

Et pour reprendre en douceur (sans obligation aucune hein), je vous laisse (re)lire cet article.