De la sculpture qui semble tout droit sortie d’un rêve fiévreux à la peinture qui fait touche au coeur, c’est un véritable carnaval de l’art qui s’installe un peu partout dans notre chère ville des lumières. Et soyons honnêtes, il y a tellement de choses à voir qu’on pourrait facilement y passer une semaine entière. Mais comme vous avez probablement d’autres choses à faire — comme travailler, dormir, ou binge-watcher votre série préférée — on vous a concocté un petit guide des six œuvres à ne pas manquer cette année. Allez, enfilez vos baskets les plus confortables, chargez vos cartes TCL et préparez-vous pour un marathon artistique qui va vous en mettre plein les mirettes !
“La chariotte des malins” de Clément Courgeon aux Grandes Locos
Premier arrêt : les Grandes Locos. L’ancien centre technique de la SNCF servira de terrain de jeu à Clément Courgeon. Imaginez un joyeux bordel de fête foraine mélangé à l’univers du cirque dans une ambiance pop et grotesque. Un vrai carnaval artistique qui ferait tourner la tête des visiteurs. Courgeon débarque avec sa chariotte, tirée par un cheval et emmène le public dans une aventure aussi colorée que déjantée. Performances, installations, dessins… le lieu s’anime, porté par un artiste surprenant. Préparez-vous à une immersion totale. Vous ressortirez de là en vous demandant si vous n’êtes pas un peu plus fou que vous ne le pensiez.
“Portrait de mon groupe” de Ludivine Gonthier au macLyon
Direction le MAC pour plonger dans l’intimité de Ludivine Gonthier. Ses tableaux sont comme des selfies géants, mais avec une tonne de style et beaucoup d’âme. Imaginez un instant un immense groupe WhatsApp en peinture, où chaque portrait raconte une histoire, une passion, un moment de folie entre potes. Ludivine Gonthier, avec ses couleurs vives et ses compositions dignes des meilleures photos de groupe (oui, ceux où personne n’a les yeux fermés), nous rappelle l’importance de l’amitié, de la jeunesse, et de la liberté. Une sorte de BD géante de sa vie où l’on retrouve un peu de nous-mêmes, de nos souvenirs de soirées, et de nos moments les plus sincères. Alors, laissez-vous emporter par cette vague d’énergie et d’amour.
“Les Machines à Guérir” de Guadalupe Maravilla à la Cité Internationale de la Gastronomie
On part ensuite découvrir l’univers de Guadalupe Maravilla à la Cité Internationale de la Gastronomie. On pourrait croire qu’on va parler cuisine, mais non ! Maravilla nous emmène dans un voyage de guérison sonore. Ses “Disease Throwers” sont des sculptures qui ressemblent à des instruments de musique mi-totem mi-organique. Elles produisent des sons vibratoires qui sont censés guérir les traumas, rien que ça ! Et en prime, un dessin mural réalisé avec un habitant de la région qui a vécu une expérience migratoire similaire à l’artiste. Préparez-vous à une expérience multisensorielle et peut-être même à une thérapie artistique. Après tout, qui ne veut pas ressortir d’une expo en meilleure forme qu’en y entrant ?
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“Les Échos de la Nature” d’Edi Dubien à la station de métro Part-Dieu
Entre deux métros, faites un petit détour par la station Part-Dieu où Edi Dubien nous invite à une rencontre poétique avec la nature. Ses dessins et aquarelles sont un peu comme un câlin visuel entre les humains, les animaux, et la flore. Ici, l’humain et la nature ne font qu’un, les corps des jeunes garçons se mêlent aux branches d’arbres et aux ailes des oiseaux. L’oeuvre de Dubien illustre parfaitement l’expression « un peu de douceur dans un monde de brutes » (ou dans l’enfer du métro) et nous touche en plein cœur avec cette représentation de l’acceptation de soi et de l’autre. En bref, un peu de poésie dans notre quotidien effréné. Peut-être que prendre le métro aux heures de pointe paraîtra un peu moins stressant après ça. Qui sait ?
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“Rest in Rose” de Florian Mermin au Jardin du musée des Beaux-Arts
Pour terminer en beauté (et en odeur de rose), on file au Jardin du musée des Beaux-Arts pour découvrir les installations de Florian Mermin. Un flacon de parfum géant trône fièrement au sommet d’une fontaine, rappelant les fleurs des natures mortes d’Henri Fantin-Latour. Mermin s’est aussi inspiré d’un ancien cimetière ainsi que de la fameuse « classe de la fleur » de l’école des Beaux-Arts de Lyon pour créer des œuvres qui jouent avec la notion de temps et d’éphémère. C’est un peu comme une promenade dans un jardin secret où passé et présent se rencontrent. Laissez-vous charmer par ce jardin si particulier en vous imprégnant du parfum des roses et de l’histoire de Lyon.
“Les Larmes des Dieux” d’Alix Boillot au Musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal
Et enfin, pour les amateurs de poésie et de subtilité, direction le Musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal (à un gros 1/4 de TER de Lyon) pour découvrir l’œuvre d’Alix Boillot. L’artiste articule ses œuvres autour de l’eau qu’elle considère être autant un élément vital qu’un véritable fil conducteur entre les êtres et les histoires. Boillot utilise de la pluie, de la neige, et même de la glace pour créer des œuvres qui célèbrent la fragilité et l’éphémère de la vie. Son installation pour la Biennale d’Art Contemporain est composée de vases en sel de gemme qui rendent hommage aux “lacrymatoires” antiques, ces petits vases qui, selon la légende, recueillaient les larmes des endeuillés. Et entre deux perles de sel déposées comme des larmes divines, vous pourrez peut-être capter un instant d’éternité.
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Bien sûr, il y a de nombreux autres artistes et oeuvres à découvrir tout au long de cette Biennale. Et ça tombe bien elle dure jusqu’au 5 janvier 2025. De quoi se caler plusieurs virées artistiques dans la ville d’ici la fin de l’année.
Biennale d’Art Contemporain de Lyon
📅 Du 21 septembre 2024 au 5 janvier 2025
🏠 Grandes Locos / Jardin du Musée des Beaux-Arts de Lyon / macLyon – Musée d’Art Contemporain / Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon/ Fondation Bullukian / IAC – Institut d’Art Contemporain / Parking LPA Saint-Antoine / Station de métro Part-Dieu / Musée Gallo-Romain de Saint-Romain-en-Gal
💰 tarif en ligne : 18€ (10€ en tarif réduit) – le passe donne accès à tous les lieux une fois durant toute la Biennale.
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1 commentaire
Una schifezza dopo l’altra! 🤮 Du foutage de gueule pour bobos, pas de l’art! 🤣🤣🤮