Merci et l’année prochaine ?

Comme le veut la tradition, je publie un petit article un peu plus personnel pour clôturer l’année. Cela vous intéressera peut-être moins qu’un nouveau test de bar trop cool ou qu’une sélection d’événements sympa, mais il reste important pour moi de continuer à vous raconter les coulisses de CityCrunch, même si on est loin du petit blog qu’on avait lancé il y a de longues années maintenant (et puis ça reste notre site web, on fait ce qu’on veut !).

Je ferai un bilan détaillé en début d’année (ça aussi c’est une tradition) de 2019, mais sachez que cette année a été assez bizarre pour nous. On a un peu eu l’impression d’avoir passé 12 mois dans une machine à laver en mode essoreuse et on en ressort complètement lessivés.

2019 a été une année incroyable pour CityCrunch. Notre audience a explosé et nous avons dépassé à plusieurs reprise le demi-millions de visites par mois. Le lancement en septembre du magazine papier (grâce nos copains du Petit Bulletin) nous a clairement fait passer dans une autre dimension (tout comme notre intégration au programme Hôtel 71). En 2019, l’équipe s’est également renforcée avec l’arrivée de notre super chef de projet qui nous a permis de développer encore plus de choses (et nous faire apprécier davantage Céline Dion).

Vu de l’extérieur, tout roule pour CityCrunch. Mais en vrai, 2019 s’est avérée une année horriblis d’un point de vue perso pour les membres de l’équipe. Alors que les bonnes nouvelles s’enchaînaient pour CityCrunch, on encaissait les coups durs à la maison (décès à répétition, maladies et autres joyeusetés). On aurait presque cru qu’on nous avait jeté un sort : plus ça marchait pour CityCrunch plus c’était la sinistrose pour nous.

Il y a eu des journées très dures. Des matins où t’as pas dormi à cause de tes problèmes, où t’as 3 tonnes de boulot parce que l’équipe est décimée et où le site n’arrête pas de planter. T’as déjà envie de te jeter dans le Rhône quand un pseudo justicier du web vient poser un commentaire moralisateur parce que CityCrunch a, au choix, pris l’avion, mangé de la viande, bu trop d’alcool, traîné chez Ikéa ou fait une faute d’accord à l’imparfait du subjonctif… Très clairement, dans ces moments là t’as envie de tout laisser tomber en lâchant un bon « Mais allez tous vous faire f….  »

MAIS…

quelques minutes après, tu reçois un mail super sympa d’une gentille lectrice qui voulait juste nous dire à quel point elle aimait CityCrunch. Tu te rends compte aussi que la dernière Pochette Surprise est déjà sold out alors que tu l’avais mise en ligne seulement la veille, tu as plein des réactions enthousiastes sur ta dernière Story Instagram et un commerçant t’envoie un message de remerciement sur Facebook suite à un article que tu as fait. Tu te sens déjà mieux. Le prochain apéro CityCrunch est déjà complet, toutes les pubs du magazine papier sont vendues, un chroniqueur t’envoie un nouvel article génial, une marque cool te demande d’organiser un chouette événement pour elle et les bons plans du week-end battent un nouveau record.

Alors, voilà, la seule chose que j’aimerais vous dire, au nom de l’équipe, c’est MERCI ! 

Merci à toutes les personnes qui apportent une énergie positive à ce projet un peu fou qui nous dépasse souvent. Lecteurs, chroniqueurs, partenaires, annonceurs, coworkers et amis. En cette période où la critique est facile et la bienveillance une valeur ringarde, vos commentaires, lectures, achats, likes, partages, messages, etc. sont une source inépuisable de motivation et nous ont permis d’évite le crash quand nous traversions des zones de turbulences.

Bref, MERCI, on vous aime et joyeux Noël 🙂