Concert très attendu, pour ne pas dire le plus attendu de cet été, et seule date de la saison en France pour le groupe islandais : voilà donc pourquoi le Grand Théâtre était plein à craquer! Je n’étais donc pas le seul à voir ce soir arriver avec impatience.
A peine arrivé dans la fosse, à quelques minutes du début du concert, on est plongé dans une ambiance étrange, éthérée : la fumée envahit peu à peu la scène et des sons un peu psyché. On se laisse vite envahir… Quand le groupe fait son entrée, la tension est à son comble, l’euphorie saisit le public. Le voyage peut commencer.
Dès les premières notes, des frissons dans tout le corps. La voix de Jónsi est saisissante, comme on pouvait s’y attendre. Cependant, moi qui m’attendais à un concert posé et presque calme, je m’étais trompé. Des basses qui vous transpercent, des percussions du tonnerre, un jeu de lumière hallucinant et toujours cette voix qui vous obsède… L’ensemble vous maintient dans une transe extatique à vous en donner les larmes aux yeux. Et quand viennent leur morceaux les plus entrainants (Glósóli, Hoppípolla, Kveikur…), on est loin, très loin… Les coussins volent bien avant la fin du concert, la foule est en délire : oui, c’était un merveilleux concert.
Difficile d’en partir et de redescendre de Fourvière sans avoir le cœur lourd… Vous y étiez ? Comment l’avez-vous vécu ?
4 commentaires
j’ai revendu mon billet 3 jours avant le concert pour aller voir Dionysos a Valence pour leurs 20 ans… et la en lisant ton compte-rendu j’ai un ‘tit pincement au coeur, mais vraiment tout ptit
Moi j’ai pas revendu mon billet, j’en avais pas pris, mais à force de lire des compte-rendus dithyrambiques, je crois que je regrette…
Pour rassurer Anthony : j’ai été TRÈS déçue par ce concert.
Je suis une grande fan de Sigur Ros pourtant, et là, je n’ai pas du tout réussi à rentrer dedans.
D’abord, TOUT était sur le même niveau d’intensité. Alors que les morceaux ont tellement de variations ! On ne peut pas jouer Brennisteinn et Vaka avec le même niveau d’intensité ! La cause de ça à mon avis : la batterie et la voix étaient constamment trop fort. Du coup, impossible de faire des variations. Du coup, on ne savoure rien, parce que tout est trop fort, tout le temps, on a jamais le temps de souffler, c’est trop.
Et pour accentuer ça, les lumières sont incroyablement agressives, les musiciens sont sans arrêt à contre-jour, on ne les voit jamais et on se prend des spots dans la gueule en permanence. Je suis sortie en ayant mal aux oreilles ET aux yeux.
J’ai été d’autant plus déçue par ce concert que j’avais vu Jonsi pour son album solo à Paris il y a quelques années, et c’était un des concerts les plus extraordinaires de ma vie…
Du coup, là, je trouve qu’ils ont carrément merdé. Et ça me rend trop triste !
Mais bon, j’ai l’impression d’être la seule présente ce soir là avec ce ressenti… 🙂
Habituée de longue date des concerts de sigur ros j’étais à lyon… sans doute l’un des concerts les plus époustouflants que j’ai vu du haut de mes 46 ans et j’en ai vu un paquet ! Au delà de la performance vocale et de la voix de ce diable de Jonsi, il y a surtout cette ambiance, cet état extatique. .. instaurés par la musique mais aussi par le charisme qui se dégage de leurs performances. et je ne suis pas du tout d’accord avec la personne du dessus, peut être un problème de placement mais Vaka n’était pas joué du tout avec la même intensité que Brennistein mdr. Jonsi module chaque note, chaque chanson avec sa respiration et son souffle. Quant aux éclairages, quand ils jouaient la moitié d’un concert dernière un rideau blanc il y a quelques années on les voyait encore moins 😉
Bravo au public lyonnais – et d’ailleurs lol. En tous cas j’ai adoré et en plus je retourne les écouter à Manchester à la fin du mois ;-)). Juste histoire de revivre popplagið et d’autres moments.