Vous connaissez la mode des bouquets / couronnes de fleurs séchées, mais aviez-vous déjà entendu parler des fleurs pressées pour faire des herbiers ? Passion fleur un jour, passion fleur toujours, ni une ni deux, j’ai sauté sur l’occasion de me faire plaisir dans cet atelier inédit aux côtés d’Iris, une des fondatrices d’Herbae Atelier.
Dépoussiérer le genre
On a tous – ou presque – déjà fait un herbier. Vous savez, glisser des feuilles, des fleurs dans les pages d’un cahier pour les faire sécher. Pour garder des souvenirs de vacances, de classe verte ou devenir un expert de la flore, pourquoi pas. Herbae Atelier propose une autre version de l’herbier en ajoutant une touche de créativité comme on les aime. Le but ? Créer sa propre composition graphique et artistique à l’image d’un dessin, d’une peinture et selon vos envies. On adhère !
La caverne d’Ali Baba
L’arrivée chez Iris se fait en douceur et je repère tout de suite notre espace de jeu pour les 2 prochaines heures. Feuille blanche, ciseaux, pinceau et … pince à épiler (!!) sont minutieusement installés. Mais surtout, une ribambelle de petites coupelles qui explosent de couleurs et de formes se trouve au centre de la table. Ça trépigne du bout des doigts. Iris nous explique le déroulé de l’atelier qui va demander concentration, précision et plaisir évidemment !
L’heure du choix
On y est ! L’excitation est bien là, mais l’horloge tourne et si on veut repartir avec notre oeuvre terminée, il faut se lancer. Et là, on comprend pourquoi la pince à épiler : attraper les fines fleurs séchées sans les casser, c’est un défi. Un coup de main à prendre et une maîtrise de la respiration à avoir pour ne pas tout faire voler ! Marier les couleurs, les formes, les tailles, trouver le bon équilibre dans la composition. On tâtonne, on essaye, on déplace d’un millimètre. Iris nous conseille et répond à nos questions sur les techniques de presse, de cueillette. Ça fuse !
Les mains dans la colle
Passons à l’étape finale : l’encollage. La concentration est à son max. Et les manipulations de nos différents végétaux nous ont bien fait comprendre que cette étape ne serait pas une tâche aisée. Mettre la bonne quantité de colle, ne pas casser les fleurs. Je prends ma respiration et je m’applique au mieux pour poser ce pétale de coquelicot plus fin que du papier de soie. L’exercice est passionnant, mais on y laisse quelques gouttes de sueur.
Le plaisir final
Notre travail fini, on secoue les poignets, on souffle un bon coup et on laisse Iris faire la touche finale. Encadré, ça en jette ! Et la satisfaction est énorme. On aurait envie de recommencer, mais le soleil s’est presque couché sur cette soirée d’été si agréable. Tout le monde repart avec ses fleurs immortalisées et le sourire aux lèvres après une pause hors du temps.
? On a aimé :
- Le concept des ateliers Herbae
- Le plaisir de repartir avec un “objet terminé”
- La parenthèse totale
? On a moins aimé :
- il y a encore peu d’ateliers proposés mais le projet est en pleine expansion !
De tous les ateliers DIY qu’on a testé, celui-ci reste un des plus originaux et satisfaisants qu’il m’ait été donné de faire. On s’amuse, on en apprend plus sur cette technique et on rêve secrètement d’avoir nous-aussi cette collection de pétales colorés dans nos tiroirs.
Comptez 50€ pour l’atelier de 2 heures et des fleurs plein les yeux !
? Pour en savoir plus sur Herbae Atelier, rendez-vous par ici