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Aujourd’hui, Clem du blog Velvet Instinct, nous raconte comment la Pole Dance l’a réconciliée avec le sport.
J’avais renoncé au sport.
A vrai dire, je ne sais pas si je m’y suis vraiment mise un jour. Courir autour d’un stade pendant de longues minutes, torturée par un prof de sport aigri, au bord de la retraite, voilà l’image que j’avais de l’effort physique. Et pourtant, une petite flamme d’espoir et de passion était là depuis 10 ans déjà : la danse. Classique, modern jazz puis re-classique, la danse m’a suivi durant toute mon enfance et adolescence. Et puis un jour le temps m’a rattrapé, et j’ai troqué mon justaucorps pour des kilomètres de livres sur les médias et la communication.
Puis la sédentarité, la vie étudiante, et autant d’éléments qui ont fait grincer des dents mon corps. Il fallait que je reprenne le sport. Facile à dire tiens ! Mes quelques kilos en trop et moi sommes allés à la rencontre des salles de fitness. Nous avons lâchement fui les litres de sueur avant de se rendre à l’évidence : y aller en force ne servirait à rien.
La révélation
Il m’aura fallu du temps pour réaliser ceci : rien ne sert de braquer mon corps, il faut lui parler un langage qu’il peut comprendre. En l’occurrence, la danse.
Oui mais voilà, je ne me voyais plus porter de fuseau rose satiné ni de tutu géant. Et là, ce fut le déclic. Internet m’a ouvert les portes du pole dance.
J’ai découvert ce sport, aussi glamour qu’athlétique. Tout me parlait : l’univers, les possibilités de figures, les tenues, la scène, l’effort, la souplesse. Il ne m’en fallait pas plus pour foncer au club le plus proche : Spin Or Trick (Lyon).
Bon, au début, c’était quand même pas gagné. Me mettre en mini short et en brassière nous a demandé pas mal de courage à mes petits kilos et moi. Et puis lors de mon 1er cours, à ma grande surprise, j’ai vite laissé tomber le tee-shirt pour aller chercher une meilleure accroche de ma peau.
- 3 séances avant de monter sur une barre.
- 1 an pour faire un « V » : la figure St Graal des débutantes
- 1 an pour avoir un grand écart.
Mais le travail et la passion payent toujours !
Les débuts n’ont pas été simples, il a fallu re-muscler chaque partie de mon corps, réapprendre les mots gainage, respiration, persévérance. Mais cette fois, j’avais la passion et donc l’envie de me dépasser. Chaque semaine, un pas après l’autre, j’ai commencé à progresser et à devenir fière de moi, enfin.
Une motivation à toute épreuve
L’équipe du studio possède une énergie tellement démentielle que le simple fait de les voir apporte à chacune une motivation et une rage folle de progresser.
La confiance en soi est alors revenue peu à peu.
Aujourd’hui, je peux clairement affirmer que la pole m’a redonné gout au sport, et m’a permis de me prouver que j’étais aussi capable de réaliser des figures renversantes. Pour une fois, je ne me suis pas lassée d’une activité, au contraire, j’ai même augmenté la fréquence des entrainements.
Voir ses progrès jour après jour, acquérir une souplesse à en faire pâlir les copines, et même reprendre le gout des photos de son corps sont autant d’éléments qui me poussent à donner encore et toujours plus.En voyant mes photos de pôle aujourd’hui, j’ai enfin arrêté de voir un corps, mais bien le fruit d’un travail de chaque instant.
Plus une semaine ne passe sans que je stretche à la maison. Plus une journée sans que j’imagine des chorégraphies et que je sélectionne les meilleurs sons pour les chorés. Désormais, je mange pole, je respire pole, je pense pole : bref je vis pole.
La pole et les préjugés
Chacune peut pratiquer la discipline avec ses envies : certaines se dirigeront vers un style très chorégraphié et artistique, d’autres chercheront l’acrobatie, la gymnastique, la performance sportive, et d’autres préfèreront faire sortir toute leur féminité sur des sons plus glamour. Autant de styles que de personnalités : c’est bien là tout l’intérêt de ce sport
A vrai dire, je ne vais même pas expliquer ce qui distingue la pole dance de la lap dance en boîte de nuit quand Jean-Jacques veut s’émoustiller devant des gogos-danseuses. Non vraiment, ai-je besoin de vous rappeler que nous sommes autant habillées que les gymnastes? Que la peau visible nous permet de nous accrocher sur une barre? Non la brassière ne nous permet pas d’exprimer nos pulsions exhibitionnistes, pas plus que celles des joggeuses ou adeptes du yoga en fait.
Et la culotte a paillettes? Quoi… Vous n’avez jamais eu envie de mettre des paillettes sur vos fesses vous?
J’avais envie de partager un bout de ma passion avec vous, pour vous dire de ne pas hésiter et d’oser, car cela vaut vraiment le coup.
Chez Spin Or Tricks, tout le monde vous met à l’aise : professeurs comme élèves ont le même crédo : la passion. Loin de comparer nos bootys : la seule chose qui compte est l’entraide. Et parvenir à passer une figure procure une joie tellement forte à chaque fois, qu’on en devient accro. Bref, peu importe ta morpho, ton âge, ton niveau de souplesse ou de force : le studio propose des stages de pole Dance régulièrement, mais aussi de Cerceau aérien !
Spin or Tricks
? 14 Rue Palais Grillet, 69002 Lyon
? Métro Cordeliers
? Cours à partir de 290€/trimestre.
? www.spinortricks.com
