Il y a quelques semaines, nous avons pu découvrir l’inventivité des restaurants japonais de la Côte Est Américaine. Chaque établissement fait preuve d’originalité pour se démarquer des autres et proposer sa propre spécialité. Nous avons ainsi pu déguster des makis à la pizza, ou des sushis sud américain épicés.
La plus part des villes ou région possède également un maki emblématique. Si tous le monde connait le California Roll, savez-vous que le Philiadelphia Roll a pour ingrédient principal du fromage frais ?
Rentrés en terre lyonnaise, les cartes des restaurants japonais que nous avons l’habitude de fréquenter nous est soudainement apparu bien fades…
C’est pourquoi nous avons décidé de créer un maki lyonnais ou comment faire le grand écart entre la cuisine japonaise fine et raffinée et la cuisine lyonnaise grasse et lourde.
Une virée dans le quartier chinois suivie d’une virée aux Halles plus tard, nous avons monté un véritable labo culinaire à la recherche de la recette la moins dégueulasse plus savoureuse.
On vous épargnera les récits horrifiques de tentatives de sushis à la rosette et les makis à la cervelle de canut, tout aussi infâmes que le saucisson lyonnais à la sauce wasabi…
Finalement, on aurait dû y penser plus tôt, ce n’était pas du coté du cochon qu’il fallait regarder mais du poisson. Du poisson dans la cuisine Lyonnaise, me direz vous ? Oui ! Dans les quenelles de brochet !
Voici donc la recette testée, approuvé et surtout gouteuse du :
Maki Lyonnais
Les ingrédients (pour trois rouleaux de 6 makis) :
(voir où trouver les ingrédients et ustensiles)
- 3 feuilles d’algue Nori
- un grand verre de riz
- 2 cuillères à café de vinage de riz
- 1 cuillère à café de sucre
- de la sauce soja (Kikkoman)
- du wasabi
- 2 quenelles de brochets
Les étapes :
- Rincez le riz plusieurs fois à l’eau puis faite le cuire avec l’équivalant d’un verre d’eau (le même verre qui a servit à mesurer le riz) mélangé au vinaigre et au sucre.
- Dans un bol, verser quelques cuillères de sauce soja. Ajouter une micro noisette de wasabi et remuer jusqu’à ce qu’il soit dilué.
- Couper les quenelles dans le sens de la longueur afin de créer des bâtonnets (un peu comme du surimi) et laisser macérer.
- Égoutter le riz et faites le sécher à l’air libre en le remuant régulièrement.
- Quand le riz est froid, étaler le sur une feuille d’algue nori posé sur un maki (le coté lisse vers le haut) en laissant deux centimètres d’algue non recouvert à l’extrémité.
- Le long d’un bord, aligner les bâtons de quenelles puis rouler le tout en serrant fermement à l’aide du Makisu
- A l’aide d’un couteau très coupant découper votre maki en six morceaux équivalant. Rincez votre couteau à chaque coupe pour pas que le riz n’accroche pas.
Voilà vos makis lyonnais sont prets !
Vous pouvez compléter ces makis avec des petites asperges vertes (à déposer contre les bâtons de quenelles avant roulage) c’est succulent !
8 commentaires
On le trempe dans de la sauce Soja ou Nantua ? 🙂
Haha!!! très bonne idée!! Il faut l’imposer aux restos japonais!
énrome.J’ai un pote qui cherche à faire de la bouffe lyonnaise japonisée depuis des années.Je lui envoie ce billet.
@LePiaf Fou > J’y ai pensé mais j’ai pas osé tester. La sauce soja reste une valeur sûre…
@Renaud> J’ai bien prévue d’en parler au restaurateur japonais que je connais mais je suis pas convaincu que ca perse un jour…
@Romain> Mince, j’aurais du déposé un brevet !! Enfin, ravi de contribuer aux brassages des cultures gastronomiques.
C’est moi le gars qui veut faire du lyonno-nippon ? Merci Romain. Et merci qyrool 😉
En fait Romain s’est juste souvenu d’un truc que je lui ai transmis (c’est même pas de moi) voilà quelques années :
*** les sushi sont de Lyon ***
C’est bête, hein ?
Quenelle + riz, l’association semble plausible…
@Zonard> Au plaisir de gouter tes plats lyonno-nippons.
@Seb> Oui d’ailleurs on doit pouvoir décliner tous les plats qui se marrient bien avec du riz en maki.