Des familles, des passionnés, tout le monde s’y met à St-Étienne pour produire des vélos entiers ou des pièces détachées. Bientôt, c’est une production de masse entre grosses industries et petites structures familiales et toute la région Rhône-Alpes qui travaille au vélo.Mais tout comme le Tour de France et son panachage d’étapes de montagnes, de contre la montre et d’étapes plus pépères (genre l’arrivée sur les Champs-Élysées ^^), la production de cycles a connu des hauts et des bas. Les hauts, de 1900 à 1970, les bas de 1980 à 2000 avec l’arrivée de la concurrence asiatique (et principalement japonaise). L’automatisation, force de masse japonaise, met à mal la production stéphanoise et bon nombre d’entreprises stéphanoises ne se relèveront pas.
En résumé, une expo très réussie, super pédagogique, agréable à l’œil avec une belle scénographie composée de grands panneaux colorés et de moult beaux modèles de vélos.
Un tout petit moins intéressant pour ceux qui ont déjà visité le musée mais des pièces inédites ont été prêtées, notamment par des habitants de la ville.Et si vous vous dîtes « ça va bien St-É, ils nous ont déjà volé notre 21ème victoire en derby, ils ne vont pas non plus se la jouer maillot jaune », et ben si.
L’exposition “Le cycle à Saint-Étienne, un siècle de savoir-faire” se termine le 5 janvier 2015 et coûte 5€.
(Et si vous en voulez encore, rdv dans la salle inférieure du Musée pour admirer une belle brochette de vélos préhistoriques).
2 commentaires
Intéressant 🙂
Une belle exposition (et en bonus, il y a les armes et les métiers à tisser) avec en plus des vidéos avec un bel accent Gaga 🙂
(c’est mieux que Star wars Identities et ses doublages en Québécois !)