The Do et Camille à Fourvière. Et le gagnant est…

Notre serie de concerts dans le cadre du Festival des Nuits de Fourvière continue, après REM, Massive Attack, Pauline Croze et Yaël Naim et avant Coming Soon, Moriarty et Coco Rosie, nous avons assisté dimanche à une soirée complétement allumée avec la venue dans les ruines romaines de Fourvière de The Do et de Camille.

The Do, ça dépote grave !

Encore une fois, notre tendance à lambiner nous fait louper la première partie.
Nous arrivons juste à temps pour voir débarquer sur scène une Olivia (le « O » de The Do) bien barrée vétue d’une robe improbable, croisement entre un sac poubelle et du papier cadeau et coiffée à faire vomir Jacques Dessanges et autre Jean-Louis David. Elle était suivie d’un Dan (le « D » de The Do) non moins excentrique. D’entrée de jeux, ça dépote avec un PlayGround Hustle aussi bon en live que sur l’album et le reste du concert suit la même tendance et mets rapidement le feu à un public d’habitude un peu mollasson. Un prestation bluffante donc, alors que le groupe n’en est qu’à sa première tournée.

Camille, ça dépote encore plus grave !

Dans un autre registre, Camille, précédée d’une énorme réputation quant à ses prestations live, prenait la relève pour livrer un set hallucinant d’énergie et d’ingéniosité. Avec pour seul instrument un piano, Camille et sa troupe rivalisent d’ingéniosité pour reproduire toutes les sonorités possible et inimaginables. Un grand final délurée sur « Money » sur fond de robe indécente, de boeuf entre artistes et de plongée sous-marrine. On regrettra tout de même que Camille soit un peu trop souvent dans sa bulle pour communiquer pleinement avec le public.

Une excellente soirée donc avec un groupe plus que prometteur et un monstre de scène. On n’en redemande ! Ca tombe bien on y retourne mercredi !