Il en faut parfois peu.
Quand on a entendu parler pour la première fois de Tracteur et Bigoudis, notre petit cœur de chasseur de bonnes adresses s’est tout de suite emballé. Pas à cause de la carte (dont on ignorait alors le contenu), ni de l’emplacement (avouons-le pas terrible), ni même du concept (il n’y en a pas vraiment). Non, le truc qui nous a charmé c’est le nom.
Un restaurant qui s’appelle Tracteur et Bigoudis ne peut pas être mauvais. Ça intrigue, ça amuse, et ça fait deux fois plus saliver qu’un établissement qui s’appellerait Chez Machin Bidule ou autres noms en vogue en ce moment.
C’est ainsi qu’on a poussé la porte de ce lieu sans savoir vraiment ce qui nous attendait, hormis ce que promet la devanture : une cuisine faite maison (le coté bigoudis ?) avec des produits issus de l’agriculture locale (le coté tracteur ?).
Tracteur dans coin perdu
Situé le long de l’avenue Salengro, artère villeurbannaise aussi agréable qu’une promenade en bord de périph’, Tracteur et Bigoudis dénote un peu dans ce quartier qui se cherche encore.
Ce qu’on aperçoit depuis la rue nous confirme que se perdre dans Villeurbanne peut réserver des bonnes surprises (pour peu que vous ne tombiez pas nez à nez avec des loups sauvages) : un petite salle charmante à l’ambiance bistrot, une ardoise-menu sympathique avec des produits frais et des préparations maison.
Dedans, c’est la foule, bien que le restaurant ne soit ouvert que depuis un mois à peine. Nous n’avions pas réservé… mais on nous trouve une table au débotté et avec le sourire. Nous nous installons et passons commande. L’arrivée d’un petit bol avec d’olives pour accompagner notre demi de bière drômoise ne nous surprend qu’à peine tellement ça colle avec l’ambiance un peu retro-kitch du lieu.
Maison et bons produits
Nos plats arrivent. Un tartare de bœuf pour Latchetch et du poulet miel et épices pour moi. Le tartare, bien que déjà préparé en coulisses, est parfaitement assaisonné et la viande est de qualité, ce qui nous confirme que le lieu tient sa promesse de fraîcheur. Les frites qui l’accompagnent sont à l’avenant : croustillantes et généreuses. Mon poulet miel-épices se révèle pour sa part être un très bon plat du jour avec ce petit coté exotique qui lui permet de sortir un peu de la routine.
Je me laisse tenter par un dessert : un fondant chocolat-marron. La sympathique serveuse nous rappelle qu’ils sont faits maison… Ce qui se confirme dès les premières bouchées. Bien qu’un peu bourratif, le gâteau se laisse manger avec plaisir et conclut parfaitement cette pause déjeuner.
Le café + généreux cookie maison de Latchetch est également très apprécié.
Au moment de passer à la caisse, la magie du combo cantine + coin paumé de Villeurbanne agit sur l’addition tel un régime amincissant : la note est aussi fine que l’espoir de trouver un tel rapport qualité / prix en Presqu’Ile. 34€ à 2 avec plat à la carte, dessert, demi de bière et café.
Verdict
Tracteur et Bigoudi est une super cantine de quartier proposant des bons petits plats frais. Ce n’est pas une cuisine des grands soirs, et après tout ce n’est pas ce qu’on lui demande, mais plutôt le resto sympa du midi où l’on aime retrouver ses collègues. Et c’est déjà très bien !
Tracteur et Bigoudis,
72 avenue Salengro à Villeurbanne
Ouvert le midi du lundi au vendredi.
Bus 37 et C17, arrêt Colin
5 commentaires
Ouvert que le midi ??
Naaaan !! Je veux y aller le soir, j’habite a côté meus je bosse a l’autre bout de Lyon :/ impossible de le tester en semaine du coup :/
Pose une RTT.
Le vendredi jusqu’à 22h aux beaux jours !
http://tracteuretbigoudis.blogspot.fr/
Eh ben, cela fait deux an que j’habite à côtés. Et je n’ai jamais fait attention qu’un restaurent comme ça ouvrer ces portes. C’est vrai que c’est dommage que ce soit ouvert que le midi.. Pas toujours pratique quand on travail pas à côtés de chez soi..
Mais moi, en tant que fan de fondant au chocolat (et tout simplement de chocolat 🙂 ) , celui là me donne l’eau à la bouche.
A tester très vite 🙂
Merci pour ton commentaire Sarah. N’hésite pas à revenir nous dire ce que tu en as pensé.