Oui, ça a été une année de dingue. Mais pas une dinguerie joyeuse ni même excitante. Ce fut une dinguerie fébrile, presque épouvantable. Un genre de folie qui inquiète et tord le bide tellement rien ne semble avoir de sens. Si le pire n’est jamais certain, ces derniers mois nous ont appris qu’il était quand même probable.
Oui, on s’est bien amusé. Du moins jusqu’à ce fichu 17 mars où on a basculé dans l’inconnu. Alors, on s’est amusé autrement. En ré-inventant la ligne éditoriale de CityCrunch pour continuer de vous parler de choses qui nous plaisaient même quand tous nos lieux de prédilections étaient fermés. En allant explorer des ailleurs plus proches pour continuer d’alimenter notre rubrique voyage alors que les frontières étaient fermées. En imaginant comment survire avec l’arrêt quasi total de nos revenus publicitaires.
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Reste à savoir si on se revoit en septembre encore plus motivés…
Commençons par une bonne nouvelle : nous nous reverrons en septembre. CityCrunch sort de ces 5 mois de crise bien amoché mais pas coulé. Grâce à notre petit trésor de guerre accumulé les années précédentes, aux aides du gouvernement et aux annonceurs et clients qui ne nous ont pas lâchés, on a de quoi voguer encore un peu. On espère jusque que de meilleurs vents viendront souffler dans nos voiles à la rentrée.
Pour la motivation, rien n’est moins sûr... On sort de ces dernières semaines bien épuisés. Le stress, l’absence de visibilité et la nécessite de s’adapter au jour le jour, nous ont bouffé une énergie folle. Le plus dur dans cette histoire, c’est d’avoir l’impression de recommencer à zéro, tel un Sisyphe condamné à remonter son rocher en haut de la pente avant de le voir dévaler en bas de la vallée. On avait trouvé un bon modèle pour notre petit média indépendant permettant de produire pas mal de contenus tout en se développant dans d’autres villes. Voilà qu’il faut qu’on trouve une nouvelle façon de s’organiser et de se rémunérer pour compenser la baisse de revenus publicitaires qui s’annonce durable.
Alors on mise beaucoup sur ce mois de break pour recharger nos batteries et revenir en septembre avec l’envie d’en découdre avec la sinistrose ambiante.
De quoi demain sera fait
Pendant le confinement on a pris 3 grandes décisions :
On va retrouver une ligne éditoriale plus authentique et personnelle : on aimerait beaucoup retrouver l’esprit du “CityCrunch” à ses débuts. Certes on ne l’a pas complètement perdu, mais en grandissant on a forcément perdu un peu de ce ton “bande de potes”. On a toujours imaginé le magazine pour que vous ayez l’impression de suivre un groupe d’amis à travers leurs pérégrinations dans la ville et leur quotidien de jeunes urbains. Et on va faire en sorte que ce soit toujours le cas.
On va lancer un CityCrunch Social Club. L’idée (si vous n’avez pas lu l’article qu’on a publié sur le sujet) c’est d’offrir à nos lecteurs les plus fidèles plein de trucs cool (des contenus secrets, des fonctionnalités en plus, des avantages et des promos, des événements) tout en leurs permettant d’aider financièrement le magazine.
Le CityCrunch Social Club (qu’on appelle CCSC entre nous) sera lancé en septembre et sera dans un premier temps ouvert à 150 personnes seulement. Si vous voulez être prévenu du lancement, vous pouvez nous laisser votre mail ICI.
On va relancer le magazine papier. Le confinement avait eu raison de notre tout jeune magazine, mais on prend le risque de le ressortir en septembre. Il passe en bimestriel jusqu’à la fin de l’année en attendant de voir si les annonceurs sont de nouveau au rendez-vous. C’est un vrai risque financier pour nous mais on croit tellement en ce support (et il s’écoulait tellement vite avant le Covid) qu’on a bon espoir de le faire perdurer.
Voilà cet article touche à sa fin. J’en profite pour remercier chaleureusement toutes les personnes qui nous ont soutenus durant ces derniers mois (lecteurs, partenaires, chroniqueurs, etc.) vos petits mots de réconfort et de soutien ont été d’une importance cruciale.
Belles vacances à ceux qui en prennent, bon été à Lyon pour ceux qui restent. Ça a été une année de dingue, on se revoit en septembre, encore plus motivés !
2 commentaires
Dommage pour ceux qui restent à Lyon sans cette guide essentiell. Moi je crois que c’est possible de faire relais de vacanciers et de personnes qui mettent à jour le site.
Le mag revient i Trop cool. Même format ou des surprises au menu ?