Le Clunisois…
Les Lyonnais ont tendance à ignorer son existence (mise à part les étudiants en Histoire de l’art). Mais savez-vous que l’on y trouve de splendides vaches blanches, une herbe grasse et verte, et un vin fameux ? Savez-vous que la plus part des maisons de villages sont construites en pierre dorée provenant d’un des plus grand édifice religieux d’Europe ? Savez-vous que ce coin de paradis se trouve à une petite heure de Lyon, en Bourgogne du sud ?
Petit retour sur une belle journée entre amis
Samedi 9h, tunnel de Fourvière (vide) direction Paris. Une heure et 4.70 EUR de péage plus tard, nous voilà arrivé à Cluny.
Il est 10h, on se dirige place de l’Abbaye. Tient ! justement, c’est jour de marché. L’occasion de goûter quelques produits locaux et de prendre un petit café en terrasse à la Brasserie de la place.
L’entrée de la visite de l’Abbaye de Cluny se fait justement sur cette même place. On profite d’une visite guidée pour parcourir cet impressionnant édifice qui occupait alors les 2/3 de la ville. C’est le moment de découvrir LA nouveauté (exclusivité en France) : les écrans de réalité augmentée, permettant d’admirer la splendeur de l’Abbaye avant sa destruction. Bref, de quoi briller en société !
En sortant de la visite, on remonte tranquillement la grande rue : galeries d’art, façades romanes réhabilitées par les habitants, petits artisans, pâtissier glacier…
On aurait pu aussi faire ce petit tour de ville grâce à L’équinavette. Un Moyen de transport ludique et écologique en charrette. Et c’est le conducteur (enfin, le cocher) qui fait la visite. (3,50€/personne).
C’est l’heure de l’apéro !
Le moment idéal pour aller boire une mousse Chez Sissis. On adore cette brasserie qui a gardé son petit côté PMU de village version chic. Une salade composée et une andouillette fritte plus tard, nous partons en direction de la gare. Enfin, de l’ancienne gare, transformée en boutique de location de vélo. (Ludisport)
Et c’est parti pour deux bonnes heures de pédalage au milieu des champs verts chlorophyllés sur l’ancienne voix ferrée.
On a même eu le temps de profiter d’une halte au Château de Cormatin pour se promener dans son magnifique jardin (9€ pour l’accès complet, mais ça vaut le coup) et faire une pause rafraichissante à la terrasse du Salon de thé (de juillet à septembre).
On ne pouvait pas conclure cette belle journée, sans une halte gastronomique au restaurant le St Laurent en bord de Saône (une des brasseries de Georges Blanc), sur la terrasse en dégustant nos ravioles d’escargots de Bourgogne forestière, tout en admirant le coucher de soleil sur Macon.
13 commentaires
Hmm, ça fait envie ! On a besoin de vacances, je crois ! Et jolies photos ! 🙂
+1 Pas mieux : ça fait envie et les photos sont top!
ha cool merci !
Tiens ça fait longtemps que je ne suis pas allé à Cluny, pourtant c’est presque vers chez mes parents.
Au passage, vers Mâcon, il y a aussi la roche de Solutré qui fait une petite balade plutôt sympa (on n’est pas obligé de penser à Tonton en la faisant) et au pied, les caves de Pouilly Fuissé…
Excellent ! C’est exactement ce que j’avais coupé dans l’article en me disant que j’allais en garder un peu pour un article spécial Macon/vin/roche de Solutré.
Et peut-être aussi un peu la Bresse ? (pas taper, pas taper…)
En attendant la Bresse, on a quand même le Bugey, l’honneur est sauf ! https://lyon.citycrunch.fr/haut-bugey-ain-randonnees/2011/05/23/
Ouais ! Mâcon en force ! :))
Savez-vous que cet incroyable endroit était un centre universitaire gigantesque, une bibliothèque immense regorgeant de manuscrits aussi rares que précieux, un foyer intellectuel de premier ordre en Europe, un édifice roman exceptionnel, et que tout a été brûlé, incendié, dispersé, démoli, ravagé, saccagé dans la glorieuse révolution française pleine de Progrès, d’Amour, de Lumière, et d’Intelligence ?
[C’était la minute royaliste, je vous remercie de votre attention.]
Rôô ! ça va, ils en ont quand même gardé un bout. Mais uniquement parce que si non, ça risquait de détruire le cloître servant de marché couvert juste à côté.
[Non mais sans blague, c’est toujours sur les cathos et l’Ancien Régime qu’on crache, mais c’est toujours chez eux qu’on va aller piller et démolir, qu’il s’agisse de huguenots, d’ottomans, de révolutionnaires, ou encore de laïcards ! Merde à la fin, quoi ! J’ai envie de crier zut, flûte, crotte, chier !]
[feed the troll] En même temps, à l’époque de la révolution française, il n’y avait pas 36 000 religions en France.[/feed the troll]