Quand on ne peut plus se passer de nouilles chinoises
Montée de la Grande Côte, à l’endroit où l’on commence à quitter l’agitation du centre-ville, se trouve une adresse qui sort du lot des autres cafés branchés ou boutiques d’artisanat. Derrière une jolie devanture rouge, s’ouvre un couloir bas de plafond avec, à gauche, un long comptoir de bois surmonté de vraies-fausses enseignes lumineuses. À droite, quelques tables de deux suivent un mur en fausse pierre, offrant une jolie perspective rythmée d’encadrements de fenêtres, bibelots et luminaires de rue. On entre dans un trompe-l’œil chaleureux, qui pousse le concept juste assez pour faire sourire, sans en faire trop.

Par curiosité, mais aussi pour tuer le temps en attendant mon ami, je me lance dans une mini expédition touristique. Je me faufile jusqu’au bout de la ruelle et débouche sur une petite placette animée d’un gramophone et d’une table de mah-jong. Plein d’autres détails amusants et immersifs sont à découvrir. Il y en a de partout, parsemés sur les murs et les étagères.
La terrasse est elle aussi super agréable. Orientée plein sud le long de la rue piétonne, elle offre un point de vue sur l’enfilade d’immeuble de Canut avec pour se tenir compagnie le va et vient des passants qui montent ou descendent du plateau.
Nouilles chinoises traditionnelles : au coeur du voyage

Servies dans de grands bols, les nouilles maison, fraîches du matin, sont servies avec des accompagnements de viande mijotée et des sauces savoureuses : bœuf fondant aux épices, sauce aux 12 parfums, éclats de cacahuètes, ou plat de tofu 100 % végétal.
Mon attention se fait complètement happer par les nouilles spéciales au haché de bœuf, nappées d’une sauce cacahuète crémeuse (spécialité de Shanghai). Je m’en régale jusqu’à ce que…
Voilà. Mon ami se fait servir les nouilles biang biang à la texture légèrement ferme et à l’aspect beaucoup trop régressif, qui font un tapis roulant de rêve du bol jusqu’à sa bouche. L’énorme nouille embarque avec elle une sauce très parfumée et pimentée et des morceaux de porc fondant. Je regarde ce spectacle avec beaucoup trop d’envie, tout en terminant mon bol, cela va sans dire.

Sachez d’ailleurs que je retournerai goûter ce plat deux jours plus tard avec un autre ami, pour combler ma frustration. Par chance, je connais plein de gens cool qui aiment manger autant que moi.
Et au fait, faut-il rajouter dans son bol un demi-œuf mariné dans son assiette ? Vous connaissez la réponse.
Coup de projecteur sur : le poulet poché sauce cantonaise

Alors celui là, il se fait discret, et on passerait facilement à côté à la lecture de la carte à la page “bouchées”. Entre le gua bao au porc (plutôt classique mais cependant très bon) et les wontons au bouillon clair (excellents), se cache ce discret petit bol de poulet cuit à basse température et poché dans une sauce soja douce, ail et gingembre. Une entrée qui mérite, à mon avis, de ne pas être partagé.
En tous cas, surtout, ne le ratez pas !
En résumé
Une adresse parfaitement située, ingénieusement décorée, sublimement gourmande et qui fait voyager. On ne pouvait pas rêver mieux dans ce quartier des Pentes où l’offre de spécialités asiatiques se fait discrète.

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