Je suis pleine d’espoir quand je découvre par hasard un nouveau restaurant japonais.
D’autant plus si celui-ci répond à liste de critères suivante :
– Pas de sushis
– Pas de banquettes en skaï ni d’éclairage néon
– Un nom mignon que je ne retiendrai pas
– Un menu auquel je ne comprends rien
– Des prix cools
Palpitations, espoirs… on est peut-être là devant un VRAI japonais ?
Me voici donc rue Masséna au Kuma Izakaya (dont je ne retiendrais que la traduction : Bistrot de l’Ours), accompagné de mon expert personnel en culture jap. Le mec le plus adorable de la terre qui devient un vrai casse-couille en présence de nourriture japonaise. Haaa élitisme quand tu nous tiens.
Au Japon, un izakaya fonctionne un peu comme un bar à tapas, on boit et on accompagne la picole par plein de petits plats au nom chelous. En France, le concept est souvent transformé en formule “entrée-plat-dessert”. C’est le cas ici et c’est un peu dommage.
Mais si le concept est transformé, la déco est bien japonaise et le maneki-neko nous souhaite la bienvenue de sa mignonne papatte.
Je viens d’encaisser 2 chèques, mon compte se porte bien, me voilà en pleine fièvre acheteuse, prétextant bien entendu la volonté du travail bien fait. Et puis, bon, ça tombe bien, rien n’est vraiment hors de prix.
Bim les gyoza par 8, boum les croquettes de pomme de terre, le supplément riz, l’anguille grillée sauce truc, et le porc pané. Et bien entendu, un peu de saké tiède pour arroser le tout.
Les Gyoza ouvrent le bal, ils sont extras ! Fondants, goûteux et pas “bouilli-bouilli” à l’intérieur. En revanche, déception sur les croquettes de pomme de terre bien pâteuses.
Le Tonkatzu est parfaitement frit et fondant. J’adore. Un peu moins cette petite sauce épaisse qu’on retrouve partout et qui est vraiment trop salée.
L’anguille grillée (Unagi-Don), n’est pas un mets évident à trouver sur Lyon, et celle-ci est plutôt bonne, bien qu’on me souffle qu’au Tomo, elle y est excellente.
Le dessert
En dessert, j’ai voulu goûter des Dorayaki. C’est à cause de ce très beau film, les délices de Tokyo, qui te montre pendant 1h30 en gros plan bien esthétiques la préparation de pancakes fourrés à la confiture de haricot rouge (ce film est principalement axé sur cette unique recette).
Malheureusement, mon assiette, bien que très belle, est loin de la crêpe cuite minute tant fantasmée. Celle-ci est un peu sèche et la confiture de haricot rouge pâteuse.
Alors, on en dit quoi ?
Cette cantinette conviviale est parfaite pour passer un agréable moment. Et même si la cuisine ne nous a pas transportés, la perspective de me caler les pieds sous la table pour boulotter un petit tonkastsu un soir de disette ne me ferait pas hésiter longtemps face à ma pizza sodebo.
Kuma-izakaya
? 93 Rue Masséna, 69006 Lyon
⏰ Lundi au Samedi midi et soir / Dimanche soir
? Métro A – Masséna / Métro B – Brotteaux
☎ 04 72 74 13 12
? www.kumarestaurant.com
Merci à mon expert japon : Poulpi
3 commentaires
Bonjour,
Merci pour le débrief. Les cuisiniers/gérants sont Japonais?
Merci
Et non, ça ne parlait pas Japonais en cuisine.
Nous découvrons ce petit restaurant japonais assez sympa, et si nous prenons des plats assez classiques, nous découvrons de nouvelles saveurs au niveau des desserts avec de très bonnes glaces ou les fameux dorayakis (cf film “Les délices de Tokyo”) qui nous ont réjouits ! L’accueil était très sympathique, et pour une vingtaine d’euros par personne, nous avons (très) bien mangé et suffisamment ! (Une soupe, un plat et un dessert chacun).
En bref, très bonne adresse pour s’évader !