Une journée toute banale, un samedi soir comme on les aime, une balade le long des berges du Rhône, à admirer notre ville adorée dans la lumière tombante du soir.
Quand soudain… l’imprévu, ça vous tombe dessus sans crier garde, ça n’avait pas été anticipé du tout et la soirée prend alors un tournant inattendu : ça interroge, ça tire, ça gargouille. Et oui, tu as faim. Situation d’urgence oblige, ton cerveau va très vite, ça fuse, ça réfléchit, ça fait des connexions… En fait, tu boirais même bien un … petit verre ?
Que faire ? Ou aller ? Un petit bar ? Trop bruyant. Un restau ? Trop … restau.
“Eh salut ça va ?”
Non ça ne va pas, on cherche un bar, enfin non, un restau, mais pas vraiment. Bref, on nous avait pourtant prévenu, la vie, c’est compliqué. Même si là, tu te dis que tes potes sont forcément un signe du destin.
“Y a le Mondrian pas loin si vous voul..”
Ok salut. Et bonne année hein. Et pour nous, « bonne chance » comme on dit.
Nous utilisons nos dernières forces pour parcourir les quelques centaines de mètres qui nous séparent du firmament. Enfin on espère.
Devanture étrange. Ça ne donne pas forcément envie de rentrer, mais on décide de suivre les conseils de nos potes, certainement mis sur notre route par une entité supérieure qui nous veut du bien.
Accueil simple et chaleureux, dans un magnifique univers formica des années 60. Ambiance rétro, électro, on adore. On a l’impression d’être cinquante ans en arrière, quand Netflix n’existait pas encore et que les smartphones ne venaient pas interrompre les têtes à têtes des amoureux.
Même les toilettes sont stylées. Et en plus, ils ont de la bonne lecture….
C’est possible d’avoir un pot de rouge ?
Pas de souci. On adore, encore. Et en plus, c’est du Morgon.
Au début, on est un peu seuls dans le restaurant, mais l’espace se remplit rapidement, alors qu’à l’inverse, notre pot se vide, à peu près à la même vitesse.
Miracle de 2020 quand un pot de chips (maison s’il vous plait) se matérialise sur notre table : c’est salé, c’est gras, c’est de la patate (encore une BA de notre ange gardien ?). Quand le vin et les chips ont disparus, on se dit qu’on va passer aux choses sérieuses.
Est-ce qu’on peut avoir la carte svp ?
Ici, tout est fait maison, ce qui résume la carte à un plat du jour, viande ou poisson, le burger de la maison « Le Mondrian » et une alternative végé. Le vin et les chips ont fait le taff, on a encore plus faim, ce sera donc deux burgers.
Moi qui ne mange qu’un burger tous les six mois, je peux vous dire que celui là restera dans les annales : prenez une galette de pommes de terre frite, un bon steak, cuit à la perfection, un peu de fromage surmonté d’un magnifique cracker de sésame, le tout cerné d’une ribambelle de potatoes maison qui n’attendent que d’être trempés dans le ketchup (maison) ou la mayo (aux cornflakes).
C’était fou. J’en salive en écrivant ces mots. Le prochaine fois, promis, on goûte le dessert, mais là, on a vraiment plus faim. On tente un dernier verre à la place, ça fait presque dessert.
C’était bon, on est partis repus, heureux d’avoir découvert un nouvel endroit et en ayant hâte de le vous le partager.
Verdict
On a aimé ?
- La déco rétro et la musique électro
- La cuisine maison, décalée et (ré)créative, végé friendly
- Le niveau sonore adapté aux discussions importantes
On a moins aimé ?
- Le prix élevé de certains plats (16,50€ le burger par exemple), même si largement justifiés : comptez entre 15 et 25€ le midi et entre 20 et 30€ le soir.
Le petit bonus, n’hésitez pas à jeter à lever les yeux au ciel (sans vexer votre compagnon de soirée bien sûr), pour admirer la splendide sculpture (on vous laisse deviner ce que c’est ?)
? 1 quai Claude Bernard, 69007 Lyon
? Métro B (Saxe – Gambetta) et D (Gabriel Péri) ou tram T1 (arrêt Saint André)
? Ouvert du lundi au vendredi, de 9h à 1h et le week-end, de 10h à 1h
♿ Accessibilité
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