Notre Fil Rouge Nuit de Fourvière continue, chaque lundi est l’occasion de vous présenter un des spectacles qui s’est tenu dans le cadre du plus prestigieux des festivals lyonnais.
Aujourd’hui, article un peu particulier puisque l’artiste dont nous allons parler n’est pas encore monté sur scène. En effet, le spectacle n’aura lieu que ce soir, c’est donc un live-bloging que je vous propose autour du live d’Agnes Obel.
Le nom d’Agnes Obel ne dira peut-être rien à certains d’entre-vous. Pourtant les tickets pour son spectacle se sont envolés en quelques heures.
Il faut dire qu’il suffit d’écouter son album Philharmonics et l’envoutant titre Riverside pour être conquis. Agnes Obel fait partie de ces rares artistes capable d’extirper de la simplicité le sublime. La musique de cette jeune Danois n’a rien de sophistiquée, les mélodies ne sont pas complèxes, mais ses compositions sont limpides et semblent cheminer doucement le long d’un chemin tracée par une voix si spéciale.
Les morceaux d’Agnes Obel ont atterri sur les playlist de mon lecteur MP3 un peu par hasard (je crois que j’avais vu qu’elle était n°1 des ventes au Danemark, alors j’avais écouté par curiosité). Le titre Riverside, une véritable ritournelle (dans le sens où vous pouvez vous le passer en boucle sans lassitude) a bercé mes oreilles durant tout le printemps.
C’est donc avec grand plaisir que je live-bloguerai ce concert. Je vous donne RDV à 20h.
20h13 : il fait 48 degrés dans le funiculaire qui monte au theatre. Je vais MOURIR !
20h20 : Pass récupéré. Mais WTF ? Les balances ne sont pas terminées. Les gens sont parqués a l’entrée. Bon pas de panique allons boire une bière.
20h30 : balances toujours en cours. J’en profite pour examiner le public : ni jeune, ni vieux, très féminin, look lecteur de Telerama de rigueur. Aucun hipster en vue !
20h43 : les gens rentrent enfin. Sur la scène un piano et un violoncelle. Et puis c’est tout.
21h18 : C’est parti !
21h19 : Note pour une prochaine fois : ça ne se fait pas d’hurler le nom de l’artiste a ce genre de spectacle.
21h28 : Pas de costumes de scène. La compagnie aérienne a perdu leurs bagages : dépouillement total, aucun artifice, musique sublime.
22h32 : fin du concert après 2 rappel. La tête encore un peu dans les étoiles. Je vous fait un compte rendu des retour au bercail.
22h34 : aah, enfin un hipster ( croisé dans la foule en sortant) je me disais aussi.
Compte rendu
Un très joli concert, simple, court, sans chichi. Comme un instant volé au tumulte de nos journées surexcitantes. Une Agnes Obel touchante de timidité. Une musique parfaite pour un tel lieu.
L’absence totale de mise en scène, classe ce concert dans la catégorie de ceux qu’on peut écouter les yeux fermés. On s’imagine alors que la jeune pianiste nous susurre ses chansons à l’oreille au bord d’une rivière ou dans la profondeur d’une foret.
Set
- Louretta
- Beast
- Just So
- I Keep A Close Watch
- Brother Sparrow
- New Song
- Philarmonics
- Wallflower
- Chanson traditionnelle écossaise
- Riverside
- On Powerder Ground
- (Rappel) New Melody
- Over the Hill
- (Rappel) Smoke and Mirrors
NB : Agnes Obel repassera à Lyon, le 1er novembre, au Transbordeur. Pensez à réserver vos places !