Chez CityCrunch, on préfère habituellement tester les nouveaux lieux de façon anonyme, histoire de vous raconter une vraie expérience client et non VIP. Mais, quand l’équipe de City Surf Park nous a proposé de venir tester la fameuse vague en avant-première, notre curiosité et notre amour pour les sports de glisse ont été plus fort que nos principes.
C’était donc avec une certaine excitation (et avec notre maillot de bain dans le sac) que nous avons poussé les portes de ce nouveau spot de surf en ville.
Faire du surf à Lyon, c’est possible !
En arrivant sur les lieux, on est immédiatement séduit par la déco du lieu. Réussir à donner un peu d’âme à ce bâtiment neuf et froid de la périphérie lyonnaise n’était pas gagné, mais on se sent rapidement plongé dans l’ambiance. Quelques photos de surfs au mur, un long bar bien aménagé, des fausses plantes qui pendent du plafond, des meubles en bois, des suspensions en rotin et une musique de circonstance… Certes, on est pas au bord de l’océan, mais on s’y sent quand même très bien.
Derrière une grande vitre, on aperçoit le bassin qui va accueillir nos premiers rides. L’eau y est encore calme, mais on se doute bien qu’elle ne va pas le rester longtemps.
On file au vestiaire pour enfiler nos combinaisons. Notre moniteur nous récupère du côté du bassin. Nous sommes prêts. La vague est activée. Elle grossit progressivement pour former une jolie courbe. Le truc chouette c’est que sa hauteur peut-être réglée. De 70cm pour les débutants, jusqu’à 1m50 pour ceux qui maîtrise un peu mieux. L’excitation de notre petit groupe, composé de néophytes et de pro, grandit au fur et à mesure que la vague grossit et se fait de plus en plus bruyante.
C’est mon tour de passer. Ayant déjà fait du surf, le moniteur m’indique juste comment me positionner pour prendre la vague. Je m’assois sur le rebord du bassin, positionne ma planche à fleur de vague, pose un premier pied, puis un second. Je me redresse doucement. Toujours accroché au rebord, j’essaie d’appréhender les sensations et de trouver mon équilibre. Une fois stabilisé, je m’élance. Wahou ! Quel pied. Premièrement, je ne me suis pas cassé la figure et deuxièmement, c’est super grisant. Le fait que la vague soit statique rend l’exercice très facile. Dès la première session j’arrive à glisser d’un côté de l’autre du bassin.
Je finis par tomber, comme le veut le vieil adage : qui fait le malin, tombe dans le ravin. Je suis retourné par le rouleau, mais vu que j’ai pied, je me redresse d’un coup pour sortir la tête de l’eau.
Surfer même quand on en a jamais fait
C’est au tour de ma comparse de s’élancer. Comme elle n’en a jamais fait et que c’est un poids plume, elle est équipée d’un casque et d’un gilet. Au cas où… Le moniteur prend le temps de bien la briefer sur le positionnement sur la planche. Pour son premier ride, il la porte presqu’à bout de bras pour la déposer sur la vague. Elle tient debout du premier coup ! Bravo !
Chacun à notre tour, on s’élance sur la vague, progressant à chaque fois. On tente quelques mouvements, mais on est vite rattrapé par la réalité et le rouleau quand on prend un peu trop la confiance.
Au delà du côté très fun de l’activité, c’est surtout la facilité qui nous impressionne. On a la presque la sensation d’être des surfeurs aguerris ! (Presque, hein !).
Après 40 bonnes minutes, notre session touche à sa fin. On est crevé mais on aborde un sourire jusqu’aux oreilles.
Du surf, mais pas que…
On repasse au vestiaire pour se doucher et se rhabiller. Surfer nous a donné la dalle. Ça tombe bien, City Surf Park dispose aussi d’un bar et d’un restaurant, Manao, qui propose, en autre, des bowls.
On choisit un Chiken Run (riz, poulet pané, avocat, ananas, salade, sésame et oignons rouges) et un Salmon Poké (riz, saumon mariné, avocat, concombre, mangue, salade, sésame et oignon rouges). Le burger nous fait grave de l’oeil, mais on se montre raisonnable (au vu du poids qu’on a pris pendant le confinement ?). Les produits sont ultra frais, de saison. Tout est préparé maison et les portions sont plutôt généreuses. Bref, c’est le ravitaillement parfait après un session de surf.
Juste à côté de nous, un groupe fait du repérage en vue des prochains concerts à venir. Et oui ! City Surf Park proposera pas mal de soirées musicales. Quelle brillante idée ! Le combo session de surf + petite bouffe + concert, c’est le truc ultime ! Surtout après de longs moins de restrictions sanitaires.
L’addition, s’il vous plaît !
Vous vous en doutez certainement, pouvoir faire du surf à Lyon, ça a un certain coût. La session de surf de 40 minutes avec matos et un moniteur coûte 54,90€ (44,90€ pour les étudiants et les – de 21 ans). Ce n’est pas à la portée de toutes les bourses, mais ça ne revient pas tellement plus cher qu’un cours de surf avec location de matos sur les plages de la Côte Basque.
Si vous savez déjà surfé, vous pouvez prendre un session en autonomie de 40 minutes à 49,90€.
Niveau resto, les prix sont très corrects, au vu de la qualité des produits. Comptez entre 11,90€ et 14,9€ le bowl. Le burger est quant à lui proposé à 12,50€ et les desserts à 5,50€.
Verdict
? On a aimé :
- L’ambiance et la déco du lieu
- La facilité de l’activité
- L’accueil et la pédagogie du staff
- Le fait qu’on puisse y manger et écouter de la musique
? On a moins aimé :
- C’est un peu loin du centre (on a mis 50 min en TCL)
- Les prix qui ne nous permettront pas d’y aller tous les week-ends ?
Au final, on a passé un moment incroyable chez City Surf Park. Outre le lieu parfaitement réussi qui nous plonge dans une ambiance surf camp, on a surtout apprécié l’accessibilité de l’activité. Pas la peine d’être un pro du surf, ni même des sports de glisse, pour s’éclater. Le surf qui parait être une activité compliquée, nécessitant pas mal d’entrainement, est ici démocratisée avec brio. Vous en ressortirez avec une patate incroyable, ravi d’avoir réussi à dompter la vague.
City Surf Park ouvrira le 9 juin. Les réservations sont d’ores et déjà ouvertes !
City Surf Park
? 2 Avenue Simone Veil, 69150 Décines-Charpieu
? Tram T7 – arrêt OL Vallée
⏰ Ouvert tous les jours de à
? Plus d’info et réservation sur leur site web
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La dernière fois que l’équipe de CityCrunch avait fait du surf, c’était à Essaouira. En espérant qu’on puisse un jour revoyager, voici le récit de ce séjour époustouflant.